Crédit du Nord, analyse des comptes, gestion du risque de crédit, contrôle interne, dépréciation, Crédit Agricole, Société Générale, secteur bancaire, banques
Le Crédit du Nord est créé en 1948 à Lille. Depuis lors, le rapprochement de 80 banques régionales et locales françaises a fait du Groupe Crédit du Nord une fédération de 7 banques régionales. Aujourd'hui, les 8 600 collaborateurs du Groupe et son réseau de 756 agences sont au service de 1,36 million de clients particuliers, 181 000 professionnels et associations, 32 000 entreprises et institutionnels. Le groupe Crédit du Nord n'est pas coté et n'a que deux actionnaires. L'activité du Crédit du Nord est divisée en régions qui sont, comme ses filiales bancaires, organisées comme de véritables PME. Elles privilégient la relation et la proximité avec leurs clients. De plus, elles favorisent l'implication et l'engagement directs de leurs dirigeants dans l'action et le développement commercial. Depuis 2002, le Crédit du Nord a fait le choix d'une croissance organique accélérée.
La stratégie des banques du Groupe s'articule autour de 3 éléments clés :
- Demeurer une banque de référence quant à la qualité de la relation client ;
- Développer un haut niveau de professionnalisme individuel et collectif ;
- Mettre à la disposition de ses clients les services et les technologies les plus avancés.
Tout au long de notre analyse financière du Crédit du Nord, nous tenterons d'expliquer les bons résultats du Crédit du Nord. Pour cela, nous commencerons par étudier l'organisation du groupe, pour ensuite analyser sa santé financière, et enfin nous intéresser à la gestion du risque de crédit par la banque qui constitue notre point saillant.
[...] Il reste sur un niveau bas profitant d'une conjoncture toujours favorable sur ce plan, mais également d'une gestion attentive et outillée des risques. L'exercice 2007 pour les huit groupes français a été caractérisé par une hausse sensible du coût immédiat du risque 77,5 D'une part, l'impact du contexte économique et financier a provoqué un retournement de tendance par rapport à 2006 ; d'autre part, une progression a été enregistrée sur le métier de la banque de détail, au titre en particulier des activités de services financiers et de banque de détail à l'étranger. [...]
[...] Conclusion sur l'exposition du Crédit du Nord au risque de crédit Compte tenu de son importante activité de banque de détail, le risque de crédit de la banque est essentiellement du aux prêts et créances émis à la clientèle De plus, la politique stricte et encadrée de dépréciation du Crédit du Nord, ainsi que sa maîtrise apparente des encours dépréciés et des encours impayés non dépréciés semblent témoigner d'une maîtrise de son exposition au risque de crédit. En outre, les risques du Crédit du Nord sont peu concentrés, que ce soit par contrepartie ou par secteur. Après avoir étudié l'exposition du Crédit du Nord au risque de crédit, il nous apparaît essentiel de nous intéresser à sa politique d'octroi des crédit, politique qui vise notamment à maîtriser cette exposition. II. [...]
[...] La fidélité des clients dans le Groupe Crédit du Nord peut être mesurée par leur équipement en produits du Groupe. Ainsi, un client qui détient plus de six produits du Crédit du Nord peut être considéré comme fidélisé par la banque. Cependant, ce n'est pas parce qu'un client est satisfait d'un produit ou d'un service qu'il ne se "dé fidélisera" pas pour autant. La raison est que de nombreuses autres variables peuvent avoir un impact sur les processus de fidélisation, par exemple une évolution des attentes du client, la propension au changement ou encore une nouvelle offre d'un concurrent. [...]
[...] Les flux de recouvrement ainsi déterminés font l'objet d'un calcul d'actualisation pour déterminer le niveau de provisionnement approprié. Les provisions éventuellement constituées font alors l'objet d'une revue trimestrielle, sous le contrôle de la direction centrale des risques pour s'assurer de leur pertinence Les encours non dépréciés supportant des impayés Bien que le tableau de répartition des encours de crédit semble témoigner de l'efficacité de la politique de dépréciation et que les impayés non dépréciés ne représentent qu'une très faible part des encours bruts totaux en 2007 et en 2006), il semble essentiel d'étudier ce poste. [...]
[...] A l'inverse le solde net des comptes, prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit ne constitue que 32% du total. La répartition n'a pas toujours été comme décrite pour 2007. En effet, en 2006 et 2005 c'était le solde net des comptes, prêts et emprunts à vue sur les établissements de crédit qui contribuait de façon majoritaire au solde total. Ce solde atteint ainsi 72% en 2006 et 54% en 2005. En termes de variations, le solde net des comptes de caisse et banques centrales a d'abord diminué de de 2005 à 2006, puis il a fortement augmenté de 178,3% de 2006 à 2007. [...]
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