La Société Bonne Vision fabrique et commercialise des lunettes en plastique. Ces dernières années ont été difficiles, plus particulièrement en N, année noire pour l'entreprise. Ces mauvais résultats, conjoncturels selon M. Lemaire, sont probablement dus en partie à une concurrence accrue des entreprises espagnoles et Italiennes. La société Bonne Vision souhaite, pour faire face à ses difficultés, se lancer dans de nouveaux investissements.
Mais l'investissement n'est pas le seul moyen de lutter contre la concurrence et l'entreprise, à cet égard, semble pouvoir réduire ses coûts par un effort de gestion interne. D'ailleurs, cette politique pourrait être un préalable à l'investissement car elle rendrait la société plus attractive et moins risquée pour les investisseurs potentiels.
[...] Il faut donc une réorganisation complète et rapide pour éviter que la société ne dépose le bilan. Risque global et solutions : Ainsi, l'entreprise Bonne Vision a subi des pertes en année noire pour la société. Depuis quelques années, la concurrence sur le marché sur lequel elle évolue s'est considérablement durcie. La société doit donc investir pour rester compétitive. Elle en a encore les moyens puisqu'elle n'a pas de problèmes de liquidités et qu'elle n'a pas atteint le plafond du taux d'endettement généralement autorisé. [...]
[...] Pourtant, la rentabilité financière devient négative en du fait des pertes subies en N). Il devient donc théoriquement de plus en plus difficile pour Bonne Vision de trouver des investisseurs. Cette analyse confirme que, si une politique d'investissement reste indispensable, la société doit d'abord améliorer sa rentabilité interne notamment en répartissant de manière plus cohérente sa dette, pour apparaître comme un investissement moins risqué pour les prêteurs potentiels. Une fois cette réorganisation effectuée avec succès, elle pourra se tourner vers les investisseurs pour relancer une politique ambitieuse d'investissement. [...]
[...] Une grève pourrait définitivement tuer Bonne Vision. La théorie économique, notamment le salaire d'efficience, indique également qu'une baisse des salaires pourrait peser sur la compétitivité. Quoiqu'il en soit, le poids des salaires grève tellement la compétitivité de l'entreprise (dont le taux de marge reste important environ 42% malgré une certaine diminution probablement due en partie à l'intensification de la concurrence. Taux de marge 47% en que le risque doit être pris. Si cette politique aboutit, les résultats de l'entreprise pourraient s'améliorer suffisamment pour pouvoir trouver des emprunteurs et pratiquer une politique d'investissement qui, si l'effet de levier joue à plein, permettrait des gains de compétitivité pour ramener l'entreprise vers la rentabilité. [...]
[...] C'est trop, il y a un problème d'écoulement des stocks qui s'explique par les pertes subies par l'entreprise. Les ventes sont mauvaises. La société est toujours confronté au même problème de compétitivité dans un secteur concurrentiel. L'entreprise doit donc améliorer sa compétitivité. Cela passe par de l'investissement mais aussi et avant tout la maîtrise des coûts. Analyse du coût moyen des dettes et de son poids sur les résultats La charge de la dette étant très élevée, l'EBE est donc en grande partie ponctionné par les frais financiers. [...]
[...] Les banquiers peuvent en douter, ce qui les rendra réticent à prêter de l'argent à l'entreprise Bonne vision. Quoiqu'il en soit, la baisse du CA pèse sur les résultats de l'entreprise ce qui entretient la méfiance des banques et des prêteurs. Structuration et évolution de l'actif : On peut noter en N l'apparition d'un budget assez élevé destiné aux frais de recherche. Cet investissement coûteux peut se justifier si l'entreprise souhaite rester compétitive dans un contexte de plus en plus concurrentiel. [...]
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