analyse financière, groupe ACCOR, 2012-2013, hôtellerie, IBIS, Formule 1
Alors que notre chiffre d'affaires est en légère diminution, mais reste dans l'ensemble stable (-2 % de 2012 à 2013), nous assistons à une nette amélioration de la performance économique passant de -6,60 % en 2012 à 6,92 % en 2013. Néanmoins, en approfondissant notre analyse, nous nous sommes rendu compte que ces propos devaient être nuancés.
En effet, on peut constater que le poste, en majeure partie responsable de ces variations, n'est autre que la contribution des opérations exceptionnelles. Concernant le résultat exceptionnel, celui-ci était négatif à hauteur de -908 en partie dû au résultat net des activités non conservées de -679.
[...] De plus, le BFR exprimé en total de jour de chiffre d'affaires diminue passant de -58 jours en 2012 à -62 jours en 2013. Cette réduction du nombre de jours présente donc un effet positif, car un BFR négatif est une ressource : on gagne 4 jours supplémentaires pour régler les fournisseurs. On peut donc en déduire qu'Accor gère de manière efficace et optimale ses créances clients et arrive à obtenir de meilleurs délais fournisseurs. En outre, la trésorerie en jour de chiffre d'affaires a augmenté de 38 jours passant de 125 jours en 2012 à 163 en 2013, synonyme d'une bonne santé financière. [...]
[...] De par notre analyse approfondie, nous avons pointé du doigt plusieurs éléments pouvant être optimisés. Le premier d'entre eux serait les dettes financières : avoir recourt à un emprunt plus important permettrait d'améliorer l'effet de levier et augmenterait donc la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires. Il serait également judicieux d'investir la trésorerie excédentaire. Une attention particulière devra être portée sur la proportion de capitaux propres par rapport à l'actif économique afin de diminuer le risque liquidatif trop important et donc dissuasif vis-à-vis d'investisseurs actuels ou potentiels. [...]
[...] Analyse Financière du Groupe ACCOR 2012 2013 Alors que notre chiffre d'affaires est en légère diminution, mais reste dans l'ensemble stable de 2012 à 2013), nous assistons à une nette amélioration de la performance économique passant de - en 2012 à en 2013. Néanmoins, en approfondissant notre analyse, nous nous sommes rendu compte que ces propos devaient être nuancés. En effet, on peut constater que le poste, en majeure partie responsable de ces variations, n'est autre que la contribution des opérations exceptionnelles. [...]
[...] La rentabilité des capitaux propres n'est pas suffisante par rapport à la rentabilité économique ce qui signifie qu'emprunter ne nous permet pas de gagner de l'argent et est donc contre-productif. Après calculs, nous nous apercevons qu'emprunter nous coûte d'intérêt et nous rapporte ; il sera donc important de veiller à ce ratio afin d'éviter tout effet de massue pouvant à terme faire perdre de l'argent à l'entreprise. Au niveau des cash-flows financiers, ceux-ci sont négatifs en 2013. Cet effet est notamment dû à la variation des dettes financières à court terme. [...]
[...] On constate que le risque liquidatif, bien qu'en diminution 1 point de 2012 à 2013), reste trop important. Les créanciers encourent un risque égal à de ne pas être payé en cas de liquidation de l'entreprise. De plus, le ratio FR/BFR est négatif, car le BFR est déjà une ressource pour l'entreprise. Il ne faut par conséquent pas le financer. Enfin, par rapport au ratio dette financière/CAF, son importance est seulement liée à l'extrême faiblesse de la CAF qui est proche de 0. [...]
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