L'histoire de la maison Dior est un exemple dans le milieu de la mode et sera peut être même cité en modèle à suivre : son fondateur, mort prématurément, n'est en effet resté à la tête de sa griffe que dix ans, mais cette décennie aura largement suffit à marquer de son empreinte l'histoire de la mode. Dior, au même titre que Chanel ou Yves Saint Laurent, fait en effet aujourd'hui partie des rares maisons de couture, à avoir su s'imposer, se renouveler et surtout perdurer au fil des ans.
Depuis 1947, année de la présentation de la mythique collection « New Look », la société jouit d'une renommée internationale et d'une image forte sur le marché du luxe. Entreprise diversifiée avec ses activités de haute couture, de joaillerie et de parfumerie, Dior s'impose aujourd'hui comme une entreprise grandissante sur l'industrie du luxe. Avec l'impulsion du grand groupe LVMH, Dior sait se maintenir et faire démentir la rumeur de la mort de la haute couture.
Depuis 1998, Christian Dior Couture a triplé son chiffre d'affaires. Son réseau de boutiques est passé de 66 en 1998 à 184 fin 2004 et est présent sur tous les continents.
En 2004, LVMH a de nouveau accru son leadership et démontré sa capacité à générer une croissance rentable, très supérieure à celle de l'économie mondiale, dans un contexte monétaire défavorable.
Au cours des trois dernières années, LVMH a réalisé les meilleures performances de ‘industrie du luxe et a significativement renforcé sa structure financière : entre 2002 et 2004, son résultat net affiche une croissance supérieure à 80%, sa marge opérationnelle a progressé de 16 à 19%, son endettement a été significativement réduit grâce à sa capacité d'autofinancement qui a augmenté fortement.
Grâce au dynamisme de ses deux filiales, Christian Dior Couture et LVMH, le Groupe Christian Dior entend bien améliorer ses performances et accentuer son avance.
[...] Concernant les produits décaissables, nous pouvons voir qu'ils sont essentiellement composés des produits financiers et comme nous avons pu le voir dans l'analyse des SIG ceux-ci sont très importants par rapport aux ventes de marchandises (dix fois plus). Les produits financiers connaissent de 2002 à 2003 une baisse de 13,84% puis une hausse de 25,62%. Cela amène donc à ce que le total des produits encaissables connaisse les mêmes variations que les produits financiers, car ils en représentent près de 92%. Pour parler des charges décaissables, là aussi nous constatons que les charges financières sont relativement élevées par rapport aux autres charges. [...]
[...] Ce premier ratio atteint 17,34% en 2004 contre en 2002. Nous pouvons donc constater que la profitabilité des ventes est donc en forte progression. Dans un deuxième temps, nous pouvons étudier la capacité des moyens à faire un chiffre d'affaires. Celle-ci reste stable durant les trois années et est relativement faible vu qu'elle est négative. IV Evolution du cours boursier La Bourse : Le capital : Au 31 décembre 2004, le capital de Dior s'élevait à euros constitué de actions de 2 euros de valeur nominale. [...]
[...] Au 1er mars 2005, l'action Christian Dior cotait 54,75 euros V Synthèse Globalement, la plupart des résultats ont diminué de 2002 à 2003 et augmenté de 2003 à 2004. Malgré un contexte économique défavorable, l'année 2004 a été pour DIOR plutôt positive. En effet, les résultats financiers se sont améliorés. La situation économique et financière de DIOR reste relativement correcte en 2004. Cependant, le résultat financier est très élevé, probablement dû à l'achat et à la revente de titres. Celui-ci fait augmenter le résultat courant avant impôts. [...]
[...] Le poste le plus important reste les autres dettes qui représentent entre 97 et 99% de l'ensemble des ressources à CT. Celles-ci ont connu une augmentation de 6491 de 2002 à 2003 soit puis une hausse de 12660 soit 11,73% de 2003 à 2004. C'est ce qui provoque l'augmentation du global. Commentaires de la Trésorerie nette A la vue du tableau ci-dessus, nous pouvons voir que la trésorerie nette est en progression pour les trois années étudiées. Elle augmente de 34,19% de 2002 à 2003 et de 18,89% de 2003 à 2004. [...]
[...] Conclusion Points forts : - Le FR s'améliore sur la période. - La trésorerie s'améliore. Points faibles : - Le BFR est négatif et il s'aggrave sur la période d'étude. Les Ratios Les ratios de structure Solvabilité : Les pourcentages étant supérieurs à 30% voire même très largement supérieurs (le double), nous pouvons dire que l'entreprise est solvable et qu'elle peut présenter des garanties solides avec les personnes avec qui elle traite. Capacité d'endettement : Le total des dettes ne dépasse pas les capitaux propres donc la capacité d'endettement n'est pas saturée. [...]
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