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Le Groupe Caisse d'Epargne (GCE) représente des caractéristiques particulières : c'est une banque universelle, régionale et mutualiste. Il dispose des 21 Caisses d'Épargne régionales, du Crédit foncier et de Natixis, ce qui lui a permis de développer une stratégie de « proximité des clients ».
Cette stratégie conduit le GCE vers une politique d'acquisition intense, ce qui entraîne des prêts et créances représentant un poids important sur son bilan et ainsi une exposition à un risque de crédit plus important. La gestion du bilan devient ainsi un enjeu stratégique pour le GCE.
Le GCE, comme toutes les autres banques, a donc recours à la technique de titrisation comme outil de gestion du bilan et des risques.
Cependant, l'année 2007 est une année très difficile pour le GCE, et ce, pour plusieurs raisons :
• Développement de l'activité de la Banque commerciale : l'augmentation des créances fait augmenter les exigences des fonds propres et également le risque présent dans le bilan ;
• Intégration de Natixis : elle expose le GCE à un risque de marché plus important, le marché étant en difficulté depuis 2007 ;
• Utilisation de la titrisation pour la gestion du bilan et des risques : ne pouvant pas satisfaire toutes les conditions de décomptabilisation de la titrisation, le GCE garde ses actifs titrisés totalement ou partiellement. En plus, la valorisation des produits résultant de la titrisation présents dans son bilan (les titres, les dérivés de crédit…) oblige le GCE à comptabiliser des dépréciations énormes.
Pour faire face à ces difficultés, le GCE a dû procéder à une augmentation de ses fonds propres de plus de 2 milliards d'euros afin de satisfaire les exigences de fonds propres. Le groupe a annoncé le 17 octobre des pertes à hauteur de 600 millions d'euros après des opérations boursières malencontreuses menées entre mi-septembre et début octobre effectuées par un de ses traders. Depuis, la perte constatée a été plusieurs fois revue à la hausse pour atteindre aujourd'hui 751 millions d'euros.
[...] Opérations de titrisation Crédit Foncier Natixis III. La crise financière et ses impacts sur le GCE Quelques explications sur la crise CIFG (filiale de rehaussement de crédit) Recapitalisation de CIFG Exposition de CIFG au risque subprime Incidences comptables Natixis Expositions au risque subprime Expositions sur les rehausseurs de crédit Révision des réfactions pour risque de liquidité appliquées à la valorisation de certains portefeuilles CNCE Caisses d'Epargne Crédit Foncier IV. La réaction du Groupe Caisse d'Epargne et ses conséquences Analyse des expositions à la crise Les impacts sur les résultats L'activité la plus touchée : les activités de marché Pôle Banque de financement et d'investissement Conclusion de la partie CONCLUSION INTRODUCTION L'introduction précise le groupe bancaire que nous avons choisi dans le cadre du cours Banque : Enjeux comptables et règlementaires ainsi que la démarche que nous avons suivie pour la réalisation du dossier. [...]
[...] Pro forma (en millions Produit net bancaire Frais de gestion Résultat brut d'exploitation Coefficic ient d'exploitation Coût du risque Résultat des entreprises MEE Gains ou pertes nets sur autres actifs Résultat avant impôt IS intérêts mino RNPG 2007 récurrent - -74,67% - -893 - Variation Variation pts -152 - -18 -208 - Les résultats 2007 intègrent des éléments non récurrents, soit liés à la crise financière (impact sur le résultat net du GCE de 1 milliard d'euros), soit liés à d'autres événements qui ont rythmé la vie du Groupe en 2007 (impact sur le résultat net de + 0,5 milliard d'euros). Retraité de la somme de ces éléments non récurrents, le résultat net du Groupe Caisse d'Epargne progresse de 28%. Impacts de la crise financière La crise financière a affecté le Groupe essentiellement via certaines activités de la banque de financement et d'investissement de Natixis et via CIFG. [...]
[...] Même si elles apportent une grande renommée au GCE, elles sont risquées. Le GCE est très exposé au risque au niveau de son activité principale qui est la banque commerciale. En d'autres termes, elle supporte un grand risque de crédit. La gestion des risques du Groupe répond bien aux exigences réglementaires. Malgré tout, l'année 2007 est une année difficile : le coût du risque a augmenté de plus de ce qui conduit à une baisse de rentabilité financière de 66%. [...]
[...] à la JV par résultat Prêts et créances sur les étab. de crédit Prêts et créances sur la clientèle Total Part dans le total de l'actif Variation - Les principaux actifs : à la juste valeur par le résultat et les prêts et créances représentent la grande majorité de l'actif de la banque. Cette part diminue en 2007, mais très légèrement Les principaux passifs Passifs financiers à la JV par le résultat Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Total Part d ans le total du passif Variation Nous retrouvons la même chose au passif qu'à l'actif. [...]
[...] SIG PNB Impact - 424 millions - Expositions aux Subprimes - Dépréciation liées aux expositions sur les assureurs monolines - 311 millions - 94 millions RBE Coefficient d'exploitation RN part Groupe - 61% - 17% - 54% par rapport à 2006 Le produit net bancaire de l'activité s'établit à 2,1 milliards d'euros en 2007, en régression de par rapport à 2006. L'impact de la crise financière pèse à hauteur de 424 millions d'euros. Cette perte se décompose principalement en 311 millions d'euros de 64 dépréciations liées aux expositions directes et indirectes aux subprimes et 94 millions d'euros de dépréciations liées aux expositions sur les assureurs monolines. Retraité des impacts de la crise, le PNB serait stable à 2,5 milliards d'euros, malgré un effet change significatif qui pénalise les résultats 2007. [...]
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