analyse financière, centre de développement, chorégraphique, indicateurs financiers
Le retraitement du compte de résultat en grandes masses permet de voir la part de chaque poste et la manière dont les produits couvrent les charges. La comparaison sur plusieurs années permet d'analyser les évolutions.
L'activité de la Cie C. Blaise connaît une évolution particulière entre 2004, année de l'achat du bâtiment Le Pacifique et 2005, année de la mise en place des nouvelles missions de la compagnie liées à l'aménagement du lieu.
En 2006, les changements semblent se stabiliser ; ce sont de nouveaux cycles de financement, d'investissement et d'exploitation qui sont mis en place (...)
[...] Alors qu'en 2004 ils permettaient de financer la majeure partie des services extérieurs, à partir de 2005 ils n'en couvrent plus que la moitié. Le relais est pris par les subventions. Dans le détail du compte de résultat, la mutation de l'activité de l'association apparaît nettement par la diminution très importante de la vente des spectacles : -89,75% entre 2004 et 2005. Les produits d'activité de la compagnie se constituaient jusqu'en 2004 de contrats de cession de droit d'exploitation, comprenant des droits d'auteur pour la chorégraphe qui diminuent également très significativement : -94,59% entre 2004 et 2005 ! [...]
[...] Durant les 3 années, on constate une trésorerie et un fonds de roulement positifs. Le besoin en fonds de roulement devient positif à partir de 2006. En effet, la subvention à recevoir vient augmenter l'importance des autres créances par le délai entre son attribution et son versement. Les autres années, l'association dégageait un excédent en fonds de roulement. Le fonds de roulement positif sur les 3 années révèle que les capitaux permanents couvrent les immobilisations. Cela permet à l'association d'investir sur du long terme, et de financer les besoins de trésorerie générés par l'activité. [...]
[...] La volonté de pérenniser le travail de la compagnie engagé sur l'agglomération grenobloise n'a pu se développer qu'avec le soutient des collectivités territoriales et de la DRAC. Ainsi, le détail du compte de résultat nous montre que la ville de Grenoble et la DRAC maintiennent le montant de leurs financements : respectivement 75000€ et 131000€ en 2006. Il y a une augmentation du soutient financier du Conseil régional en 2005) et du Conseil Général de l'Isère en 2006). Le projet du Pacifique représente un investissement indéniable sur le plan du développement local. Enfin, les subventions de l'Adami diminuent de moitié en 2006. [...]
[...] Cependant, ce n'est pas le cas pour notre association, qui réalise, certes un résultat positif de mais qui est insuffisant pour se développer. L'association maintient en revanche l'existant avec un résultat net positif. La CAF est en augmentation et atteint 34 498,95€ en 2006. On constate une croissance de 51,41% en un an. L'exploitation génère néanmoins des moyens de financement. En effet, le résultat net et les provisions et amortissements n'ont pas de contrepartie financière réelle. La CAF fait le lien entre la structure d'exploitation et la structure financière. [...]
[...] On constate une augmentation du délai de versement des subventions, ce qui pèse sur le BFR. La capacité de remboursement des emprunts s'améliore grâce à une CAF permettant de diminuer le nombre d'année nécessaire pour rembourser le montant des emprunts encore dus. Les ratios de liquidité sont très bons. En effet, les ratios de liquidité générale sont supérieurs à ce qui révèle que la structure est capable de garantir ses dettes à court terme. Pour optimiser la situation financière du centre national chorégraphique, il serait intéressant : D'augmenter le FR par l'augmentation de l'autofinancement, des dettes à long terme ou la sollicitation de subvention d'investissement. [...]
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