Financement budgétaire, RDC, crise financière, 2007
Le présent travail est une analyse de la crise économico-financière de l'année 2007 sur le financement budgétaire de la RDC à partir de l'année 2007 jusqu'en 2009 car l'économie congolaise a bel et bien ressentie les effets de la crise à partir du deuxième semestre de l'année 2008.
Cette crise économico-financière qui a traversé plusieurs pays a fini par atteindre la RDC, elle tire son origine aux USA et les effets contagion ont fait que cette crise traverse par plusieurs mécanismes et canaux de pays. L'ouverture de la RDC au commerce international et sa libéralisation font partie des canaux qui ont permis le passage de la crise. D'où la RDC reste vulnérable aux chocs extérieurs et est très sensible à la mouvance de l'environnement économique et financier international.
Cette crise s'est illustrée dans une période de croissance en réduisant les quelques progrès réalisés et vient affecter de manière négative les perspectives de croissance par le ralentissement des activités économiques, réduisant remarquablement les moyens d'intervention de l'Etat en les limitant face aux besoins accrus de la population. Donc il y a d'une part une réduction ou un amoindrissement des ressources et d'autres parts un accroissement des besoins de dépenser.
Pour rappel, nous mettrons à coté de la crise économico-financière de 2007, la crise économico-financière de 1929 baptisée "la grande désillusion" qui avait changé les donnes. Crise qui est partie des Etats-Unis en plein boum économique suite à une bulle spéculative et qui a fini par gagner le monde entier provoquant un climat de panique généralisée à l'annonce de la baisse de bénéfice par les usines américaines.
Cette crise a su mettre en relief le dysfonctionnement de l'économie mondiale, certains jugent qu'une reforme du système financier international est indispensable. Bien que la crise ait été déclenchée par des événements qui se sont produits sur le marché américain, elle s'est propagée dans toutes les régions du monde avec des conséquences désastreuses sur la croissance, sur le commerce et les investissements mondiaux.
Cette crise est donc un sérieux revers pour le monde en général et plus particulièrement la république démocratique du Congo car comme on l'a dit ci-haut, elle intervient au moment où le pays présentait des perspectives de croissances.
La raison de la faible intégration aux marchés financiers internationaux restait le seul argument qui faisait croire aux Congolais que leur économie était épargnée de la crise. Bien vite, on a constaté que les économies africaines risquaient bien évidemment du fait de la crise, de connaitre la récession qui conduirait à une baisse de revenus pouvant permettre le financement de leurs budgets (...)
[...] Donc par les recettes parafiscales, on désigne toutes les recettes provenant des prélèvements obligatoires effectués sur les particuliers ou sur les entreprises afin de financer un ensemble déterminé des prestations spécifiques. *Emprunt public Ce système est aujourd'hui un moyen normal permettant le financement budgétaire d'un pays, il est généralement contracté pour financer les dépenses d'investissements nécessaires à l'intérêt général. L'emprunt public est donc une prestation pécuniaire fournie par les particuliers moyennant une contrepartie. Pour recourir à l'emprunt, il est nécessaire que les conditions suivantes soient réunies : -l'existence d'une épargne publique -un crédit public suffisant pour attirer cette épargne vers l'Etat. [...]
[...] Le financement budgétaire de la RDC face à la crise financière de 2007 Introduction 1. Problématique Le présent travail est une analyse de la crise économico-financière de l'année 2007 sur le financement budgétaire de la RDC à partir de l'année 2007 jusqu'en 2009 car l'économie congolaise a bel et bien ressentie les effets de la crise à partir du deuxième semestre de l'année 2008. Cette crise économico-financière qui a traversé plusieurs pays a fini par atteindre la RDC, elle tire son origine aux USA et les effets contagion ont fait que cette crise traverse par plusieurs mécanismes et canaux de pays. [...]
[...] la déflation aux USA et la baisse des prix des matières premières au reste du monde ; 2. la monté du chômage dans tous les pays industrialisés ; 3. la baisse de production industrielle ; 4. la diminution de l'aide au développement accordée aux PMA ; 5. la baisse de la croissance mondiale ; 6. l'augmentation de la misère et de la pauvreté. Rappelons que Pendant quatre années consécutives précédant l'année 2007, l'économie mondiale était en pleine expansion. [...]
[...] Etape 5 : la panique gagne les marchés financiers en 2008 La plupart des économistes pensaient que le gros de la crise était passé début 2008. Une fois que la crise des subprimes est bien identifiée, que les banques ont revendu ces titres à risques, la crise financière était sur le point de se terminer après un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est repartie de plus belle en février 2008 quand les banques ont arrêté leurs comptes annuels. [...]
[...] Les recettes courantes sont composées de recettes fiscales et non fiscales. Grosso-modo, les recettes des impôts sur le commerce extérieur subdivisées en deux ayant d'une part les recettes de droit d'entrée et d'autre part les recettes de droit de sortie, ont varié de manière contraire, les entrées de manière croissance et les sorties de manière décroissante en 2009 par rapport aux années précédentes. Laissant croire qu'il y a eu une diminution ou un amoindrissement des exportations et une augmentation des importations provoquant un déséquilibre de la balance commerciale. [...]
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