ELIOR est un groupe dont le cœur de métier repose sur la restauration. L'entreprise est fortement positionnée en France mais aussi à l'international où elle occupe le 3e rang du secteur avec un chiffre d'affaires qui dépasse pour la première année les 3 milliards d'euros.
C'est à l'international, justement, que se projette aujourd'hui ELIOR. Elle en a fait son objectif principal de développement ; et sa stratégie globale repose sur cette expansion, par le biais, notamment, de l'acquisition d'autres marques.
Mais son développement passe également par une stratégie moins ronflante, mais tout aussi importante, car fondamentale dans ce secteur : la négociation de nouveaux contrats de concession. C'est un mode de fonctionnement bien particulier, propre à ce type d'entreprise, que nous nous sommes forcés à garder en tête pour réaliser cette analyse. Ces contrats sont fondamentaux pour la rentabilité du groupe. Ils représentent les points de vente, donc les entrées d'argent, mais donnent également à l'entreprise et à sa centrale d'achat un pouvoir de négociation d'autant plus élevé qu'ils sont nombreux.
Ces négociations récurrentes sont importantes, mais aussi difficiles, car extrêmement disputées. En effet, le secteur est fortement concentré, avec deux autres « poids lourds » que sont Compass et Sodexho.
Pour s'imposer et devenir le leader du marché, son objectif à long terme, ELIOR devra mobiliser une masse importante de capitaux. Ainsi, cette stratégie de développement repose sur l'investissement. Or, nous le verrons, et c'est ici que repose l'enjeu du dossier, l'entreprise possède déjà un endettement élevé.
De ce fait, le groupe ELIOR, soutenu par les fonds d'investissement à travers la holding HBI, aura-t-il les moyens de poursuivre une stratégie de développement et d'investissement dans ce secteur très concentré ?
[...] La stratégie très ambitieuse depuis ce rachat est réalisable qu'avec des investissements massifs, au détriment de la distribution de dividendes. On pense alors que le rachat par HBI a été conclu avec un "pacte d'actionnaires" autorisant leur faible rémunération à court terme afin de mener une politique ambitieuse de croissance et miser sur de meilleurs résultats à long terme. Il convient donc de s'interroger sur la capacité d'ELIOR à gérer son endettement. L'endettement Un endettement important Nous allons dans cette partie évaluer la capacité d'ELIOR à faire face à ses besoins financiers. [...]
[...] - S'implanter dans de nouveaux pays par des partenariats stratégiques pour s'implanter sur son cœur de métier du groupe. C'est dans cette optique que le capital de HBI a été ouvert à deux fonds d'investissement afin de pouvoir apporter les fonds nécessaires à cette volonté de croissance Un portefeuille de marques adapté La stratégie de marques permet de répondre à de multiples besoins et attentes des clients mais aussi des publics. Au niveau de la restauration collective, les marques Avenance (en France, au Royaume-Uni, en Italie et aux Pays Bas) et Serunion (en Espagne et au Portugal) permettent de travailler au quotidien et en étroite collaboration avec les clients. [...]
[...] Pour s'imposer et devenir le leader du marché, son objectif à long terme, ELIOR devra mobiliser une masse importante de capitaux. Ainsi, cette stratégie de développement repose sur l'investissement. Or, nous le verrons, et c'est ici que repose l'enjeu du dossier, l'entreprise possède déjà un endettement élevé. De ce fait, le groupe ELIOR, soutenu par les fonds d'investissement à travers la holding HBI, aura-t-il les moyens de poursuivre une stratégie de développement et d'investissement dans ce secteur très concentré ? [...]
[...] En 2001, ELIOR conclut des accords stratégiques avec les espagnols Aréas et Serunion, ce qui lui permet de devenir le numéro 1 de la restauration sous contrat en Espagne. Le groupe s'implante aussi au Portugal et au Maroc, tout en renforçant ses positions en Amérique latine et tout particulièrement au Mexique. Il faut aussi noter que la part du public dans le capital d'ELIOR atteint les 57% Le titre ELIOR intègre l'indice SBF 120 en 2002 et le groupe monte à 100% du capital de Serunion et acquiert une société britannique de restauration de concession, Digby Trout Restaurants. [...]
[...] Il est inférieur au seuil d'inquiétude des deux tiers. En cas de liquidation, ELIOR pourrait faire face au remboursement de ses dettes à long et moyen terme. Le ratio de liquidité (actifs circulants/dettes à court terme) est inférieur à 100% sur les 3 exercices ce qui signifie que les dettes à court terme ne dépassent pas l'actif circulant. Même si nous avions vu plus haut que les dettes à court terme étaient importantes chez ELIOR, nous avons encore une fois la preuve que l'entreprise génère assez de flux pour faire face à ses dettes en cas de défaillance Synthèse ELIOR est une entreprise qui génère un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2006 et qui est présente dans plus d'une dizaine de pays. [...]
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