État financier, groupe Nestlé, groupe Danone, produits laitiers, eaux embouteillées, goodwill, méthode UGT
Le Groupe Nestlé a été fondé en 1866 par le pharmacien suisse Henri Nestlé. Ce dernier inventa il y a près de 150 ans le lait en poudre destiné à nourrir les nouveau-nés dont les mères étaient dans l'incapacité d'allaiter. Aujourd'hui, « l'empire » Nestlé S.A. est une multinationale dont l'action est cotée sur le VIRT-X Swiss Exchange en Suisse.
Devenu premier groupe agroalimentaire mondial, aves un chiffre d'affaires de 74,4 de millions d'euros pour l'année 2008, Nestlé est articulé en neuf branches : produits laitiers, nutrition et glaces (27,2% du CA), boissons (25,1%) , chocolat, confiseries et biscuits (11,8%), plats préparés et produits pour cuisiner (18,3%), produits animaliers (11,5%), produits pharmaceutiques (6,1%).
Nestlé se qualifie comme étant un des principaux innovateurs dans son domaine d'activité en Europe (le café soluble Nescafé, les plats lyophilisés Bolino, les surgelés…). Il est pertinent d'indiquer que parmi les actionnaires privés, la famille Betencourt détient 3% du capital du Réseau, ce qui en fait l'actionnaire le plus important de Nestlé. Pour établir ses comptes consolidés, Nestlé applique les normes comptables internationales (normes IFRS). Les postes significatifs des états financiers sont les immobilisations corporelles, les goodwill ainsi que les stocks.
Une analyse financière a pour objectif de porter une appréciation sur la situation financière, boursière ainsi que sur les performances d'une entreprise dans le but de diagnostiquer les éventuels problèmes, d'émettre des recommandations et d'informer aussi bien les intervenants internes de l'entreprise (personnel, dirigeant…) qu'externes (investisseurs, grand public…)
Il s'agira ici d'analyser les documents financiers ainsi que l'environnement économique du groupe Nestlé.
[...] Le BFR d'exploitation augmente proportionnellement au développement du groupe. Par contre au niveau du hors exploitation on voit que celui-ci varie fortement d'une année sur l'autre. Par exemple en 2004 l'hors exploitation n'était plus un besoin mais une ressource, alors qu'en 2007 celui-ci devient un besoin important du groupe. La trésorerie nette de l'entreprise quant à elle est très importante chez Nestlé. Même si en 2007 elle est plus basse que les autres années la trésorerie nette est de 10 milliards de francs suisses. [...]
[...] Le secteur où Nestlé évolue est également très mature ce qui limite l'évolution du groupe au sein de celui-ci. Il faut également ajouter à ces faiblesses, les menaces qui tendent à assombrir l'avenir du groupe : Les critiques récurrentes d'organismes sociaux constituent une réelle menace pour l'image de marque et par la même, celle du groupe. En effet, Nestlé est accusé d'exploiter le travail d'enfants en Afrique et plus précisément en ce qui concerne la récolte de fèves de cacao. [...]
[...] Les deux variables se rejoignent de 2005 à 2007, où l'on peut observer une corrélation plus forte entre le risque et l'espérance de rentabilité : la rentabilité a été multipliée par 4,5 environ pour atteindre alors que le risque a été divisé par 2 pour atteindre 66%. Une situation qui s'inverse à nouveau en 2007 avec les deux variables qui se distancent, en partie liée au contexte de crise financière qui débute. En 2004, le titre DANONE s'avère plus intéressant que NESTLE au niveau du couple rentabilité/risque. [...]
[...] Analyse globale de Nestlé A. La solvabilité et la sécurité financière de l'entreprise 1. Situation financière : Bilan consolidé Lorsque nous analysons le bilan consolidé du groupe Nestlé nous pouvons remarquer quelques points qui démontrent une bonne situation financière au niveau du bilan. La part des fonds propres est très importante chez Nestlé, en 2007 les fonds propres représentent de l'ensemble des capitaux employés. Même si l'on constate que ce pourcentage est en diminution depuis 2004 cela n'est pas alarmant dans la bonne situation financière du groupe. [...]
[...] Conclusion En conclusion, le titre Nestlé ne révèle pas vraiment de surprises Comme la plupart des entreprises en 2007-2010, elle souffre de l'impact de la crise. Nous avons pu le constater à travers l'étude graphique du cours qui présente un mouvement baissier. Les dernières transactions ont été associées à des volumes plus importants et dans le sens inverse de la tendance générale ce qui pourrait s'interpréter comme un signal d'achat pour les investisseurs. Nous avons pu également établir le rapport entre son bénéfice par action et son cours moyen. [...]
Référence bibliographique
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