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Depuis plus de cinquante ans, l'entreprise publique Électricité de France (EDF) a bénéficié d'un monopole. Son changement de statut en 2004 (d'établissement public à caractère industriel et commercial à société anonyme) en prévision de l'ouverture du marché à la concurrence s'est traduit par son entrée en Bourse en 2005. Les investisseurs, lors de l'ouverture de son capital, ont fait confiance à EDF et ont permis de faire passer la valeur de l'action de 32€ (lors de l'introduction en bourse) à 51,1€ (en mars 2008).
Les différentes politiques européennes de déréglementation ont amené l'État français à se désengager progressivement de l'entreprise, il détient encore 84,85% de participation. C'est dans ce contexte de mondialisation que la libéralisation du marché communautaire de l'électricité et l'arrivée de nouveaux concurrents ont conduit EDF à revoir ses politiques de développement.
Aujourd'hui, EDF réalise un chiffre d'affaires de près de 64,3 milliards d'euros en comptant sur plus de 38 millions de clients dans le monde. L'entreprise a multiplié par cinq son nombre d'employés de 1957 (32 000 salariés) à aujourd'hui (environ 161 000 salariés).
Depuis quelques années, EDF est une entreprise en pleine mutation. De ce fait, elle suscite de nombreuses questions, en particulier pour les investisseurs. Il paraît logique de se demander si l'entreprise est capable d'assurer à long terme sa pérennité et devenir ainsi un leader mondial de l'énergie. À travers notre étude, nous essayerons d'apporter des éléments essentiels sur le groupe.
[...] C'est dans ce contexte de mondialisation que la libéralisation du marché communautaire de l'électricité et l'arrivée de nouveaux concurrents ont conduit EDF à revoir ses politiques de développement. L'émergence des politiques sur le développement durable, la remise en cause de son monopole, depuis juillet 2004 pour la clientèle professionnelle (juillet 2007 pour les particuliers), et l'apparition de nouvelles opportunités et menaces à l'échelle européenne obligent l'entreprise à adapter ses choix stratégiques. Aujourd'hui, EDF réalise un chiffre d'affaires de près de 64,3 milliards d'euros en comptant sur plus de 38 millions de clients dans le monde. [...]
[...] On y retrouve donc un effet conjoncturel qui devrait se rééquilibrer lors du prochain exercice comptable. D'autre part, il peut s'expliquer par les effets négatifs de la dégradation des marchés financiers se traduisant par une diminution des plus-values et une dépréciation des titres de participation. On constate ainsi une plus forte baisse du résultat net par rapport à la baisse des capitaux propres du groupe responsable de la diminution du ratio de rentabilité financière. Il est aussi intéressant de s'attarder sur le ratio : Résultat d'exploitation/Actif total Ce ratio est un indicateur de la performance de l'entreprise par rapport à l'actif mis en œuvre pour créer de la valeur. [...]
[...] Mais la rumeur d'une revalorisation de l'offre d'EDF sur British Energy et les craintes qu'EDF ne surpaye ce producteur anglais, entraîna le début d'un déclin en dents de scie, qui connut un répit en août avec les hausses tarifaires et en septembre lors de la montée en puissance aux Etats-Unis (augmentation de la participation dans Constellation Energy). En fin d'année, la chute du pétrole, ainsi que la volonté du gouvernement français de ne pas augmenter les tarifs en période de crise, a pesé sur le cours de l'action, qui atteignit 41.5 euros fin décembre. Depuis 2006 le groupe EDF mène un programme de rachat d'actions de ses propres titres. Ce programme se poursuit en 2008 avec l'autorisation de l'Assemblée Générale Ordinaire du 20 mai 2008. [...]
[...] Au titre de l'exercice 2007, le groupe EDF a décidé une distribution de dividendes de 1,28 euro par action en circulation. Le montant des dividendes versés par EDF en 2008 s'élève à millions d'euros, il comprend principalement le solde du dividende 2007 de millions d'euros et l'acompte sur dividende distribué fin 2008 de millions d'euros au titre de l'exercice 2008. En 2007, les dividendes versés s'étaient élevés à millions d'euros, incluant la totalité des dividendes au titre de l'exercice 2006 et le versement du premier acompte de millions d'euros au titre de 2007. [...]
[...] EDF a en effet préféré se financer par emprunts obligataires. Effectivement, le Groupe a procédé au cours de l'exercice à des émissions d'emprunts obligataires pour un montant équivalent à 8,5 milliards. Avec la crise financière, EDF a choisi ce mode de financement pour toucher une large clientèle du marché financier (amateur d'action, d'obligation). De plus, une augmentation de capital potentielle est réalisable (OCA, Obligation convertible en action), ce qui évite une sortie de trésorerie, car le capital se substitue à la dette. [...]
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