États financiers, Air France-KLM, 2008, étude de marché du transport aérien, passagers, compagnies aériennes, low-cost, dirigeants
L'entreprise s'est-elle enrichie ou appauvrie sur la période de par ses activités ? Les résultats sont-ils en augmentation par rapport à l'année précédente ? (la réponse à cette question sera obtenue en analysant le compte de résultat)
Le chiffre d'affaires du groupe d'Air France-KLM n'a cessé d'augmenter entre 2005 et 2007 passant de 18 978 millions d'euros en 2005 à 23 073 en 2007.
Le résultat d'exploitation est en hausse, il est de 1240 millions en 2007 alors qu'il était de 936 millions en 2006 et de 550 millions en 2006 malgré l'augmentation de la facture pétrolière. Les charges externes qui sont de 13100 millions en 2007 (et de 12127millions en 2006 et de 10629 millions en 2005) ont augmenté moins que proportionnellement au chiffre d'affaires qui est de 23077 millions en 2007 (et 21452 millions en 2006 et de 18983 millions en 2005). Donc il y a une bonne maîtrise des charges externes.
Les charges externes ont augmenté de 8%, néanmoins si on enlève l'effet de la hausse du pétrole elles n'ont augmenté que de 3,5%. Les frais de personnel ont augmenté de 5% principalement en raison des charges sociales (ce qui s'explique par la hausse du chiffre d'affaires). Néanmoins on note une certaine maîtrise de la part d'Air France car les frais de personnel ont augmenté moins que proportionnellement à leur chiffre d'affaires). Les amortissements ont augmenté suite à la politique d'investissements réalisée par le groupe. Ce qui démontre une bonne maîtrise des charges externes. En effet, on note une progression logique des charges externes relative au développement de l'activité. Cependant il ne s'agit pas d'un développement inflationniste des charges. C'est pourquoi on peut affirmer que les charges externes sont maîtrisées.
Le résultat d'exploitation est un indicateur essentiel car il est le résultat des activités d'exploitation de l'entreprise avant la détermination de sa politique de financement et avant impact des éléments exceptionnels.
Des éléments exceptionnels étaient venus renforcer le résultat net de 2005 et 2006, ce qui n'est pas le cas de 2007, c'est pourquoi le résultat net du groupe est de 887 millions d'euros en 2007 contre 921 en 2006 et 1696 en 2005.
Globalement nous pouvons dire que l'activité de l'entreprise progresse ainsi que ses résultats. Les bénéfices réalisés par l'entreprise sont une preuve tangible de son enrichissement.
[...] Il est indéniable que le dynamisme des transports aériens est en partie fonction de la croissance économique mondiale. Le secteur du transport aérien retrouve alors un équilibre financier après cinq ans de pertes lourdes. C'est aussi un secteur créateur d'emplois et il contribue à la richesse nationale par les taxes acquittées et par le développement d'une activité qui ne peut être délocalisée. Un des éléments qui a pu influer sur les performances de la société est la facture pétrolière. En effet, le prix du pétrole a subi une hausse de 23%. [...]
[...] Le groupe a donc eu recours au financement par augmentation de capital. L'augmentation des capitaux propres est également liée aux bénéfices de 2007. On remarquera d'ailleurs que la part redistribuée aux actionnaires n'est pas majoritaire, au contraire. Toujours au passif, en ce qui concerne les dettes financières, elles sont en diminution, ce qui signifie que l'entreprise se désendette. Cependant, l'endettement n'est pas un mal en soi, et il est parfois plus intéressant d'emprunter (effet de levier) que de financer sa croissance sur ses fonds propres. [...]
[...] (la réponse à ces questions sera faite en lisant l'annexe aux états financiers) Afin de réévaluer ses immobilisations incorporelles, Air France utilise la méthode du coût, conformément à la norme IAS 16. En effet, cette entreprise enregistre ses immobilisations incorporelles au coût d'acquisition initial, moins le cumul des amortissements et des éventuelles pertes de valeur. D'autre part, suite à l'acquisition de groupe KLM le 1er mai 2004, Air France a choisi d'utiliser la mode de la juste valeur pour évaluer certains éléments de sa flotte. [...]
[...] Il en est de même des comptes annuels qui semblent réguliers et sincères au regard des règles et principes comptables. La justification des appréciations contenues dans le rapport des commissaires aux comptes est présente pour expliquer les actions menées afin d'écrire le rapport. Une vérification spécifique a été réalisée concernant les informations données sur la gestion du groupe. Cette vérification spécifique n'apporte pas d'observation supplémentaire concernant leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Le rapport des commissaires aux comptes reste très général alors que les investigations réalisées pour aboutir à ses conclusions ont dû être longues et profondes. [...]
[...] Ce qui démontre une bonne maîtrise des charges externes. En effet, on note une progression logique des charges externes relative au développement de l'activité. Cependant, il ne s'agit pas d'un développement inflationniste des charges. C'est pourquoi on peut affirmer que les charges externes sont maîtrisées. Le résultat d'exploitation est un indicateur essentiel car il est le résultat des activités d'exploitation de l'entreprise avant la détermination de sa politique de financement et avant impact des éléments exceptionnels. Des éléments exceptionnels étaient venus renforcer le résultat net de 2005 et 2006, ce qui n'est pas le cas de 2007, c'est pourquoi le résultat net du groupe est de 887 millions d'euros en 2007 contre 921 en 2006 et 1696 en 2005. [...]
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