Le groupe Bull est un groupe international opérant dans le domaine des technologies de l'information. Basé en Europe Bull apporte aux grandes organisations, dans près de 100 pays à travers le monde, son expérience, son savoir faire pour les aider à transformer leurs systèmes d'information et à optimiser leurs applications ainsi que l'infrastructure de ces systèmes d'information. Par sa grande expérience, Bull possède une connaissance approfondie des métiers et du fonctionnement des entreprises dans de nombreux secteurs comme le secteur public, industriel, la défense, les télécommunications, ainsi que la santé et la finance.
A travers l'Europe, l'Amérique et l'Asie, les laboratoires de Recherche et Développement du groupe Bull travaillent à bâtir des les systèmes d'information ouverts, flexibles et sécurisés du futur, afin de proposer aux entreprises des solutions en rapport avec l'évolution technologique dans les domaines tels que les télécommunications et les systèmes d'information.
Le groupe Bull a une longue histoire de succès en Recherche et Développement, depuis les premiers ordinateurs mainframes dans les années 1960 et l'invention des cartes à puce dans les années 1980, ainsi que la création de centres de données de nouvelle génération et des intergiciels pour les architectures orientées service.
La mission de Bull est de fournir des systèmes et des solutions informatiques ouvertes et complètes s'étendant de la fourniture de serveurs à la réalisation et à l'hébergement de services applicatifs.
Le marché de l'informatique a été particulièrement morose en 2003, et l'année 2004 a connu un ralentissement en ce qui concerne les dépenses informatiques des entreprises en Europe de l'ouest. Dans ce contexte relativement difficile, le groupe Bull a décidé de réaliser une restructuration, tant au point de vue financier qu'au point de vue opérationnel. L'objet de notre dossier sera donc de déterminer quels ont été les effets de ces restructurations afin de voir si ils ont été en rapports avec les moyens mis en œuvre pour leur réalisation, et si ils cela a permis au groupe Bull d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixé, à savoir renouer avec la croissance.
Pour répondre à ces questions, nous allons analyser les documents tels que le bilan et le compte de résultat du groupe Bull sur les exercices 2002, 2003 et 2004. Nous verrons tout d'abord l'analyse du risque à long terme et à court terme, et ensuite l'analyse de la rentabilité. L'analyse à long terme décrit la politique d'investissement et la stratégie financière, c'est-à-dire la structure financière du groupe Bull. Quant à l'analyse de court terme, elle traite de l'exploitation de l'entreprise à proprement parler. La rentabilité de l'entreprise s'appréhende au niveau de l'exploitation et au niveau financier.
[...] Il semble que le groupe Bull évolue dans un contexte en phase de reprise dans le domaine de la communication. Ainsi, la société va avoir l'occasion de relancer son activité et d'envisager de nouvelles perspectives de développement. [...]
[...] Au début de la période considérée, la continuité d'exploitation du groupe Bull était relativement incertaine. Les résultats déficitaires des années précédentes avaient fait chuter le montant des capitaux propres à moins de la moitié du capital social à la fin de l'exercice 2000. Une restructuration financière s'imposait. L'objectif de cette opération avait pour objectif de disposer de fonds pour financer des besoins et améliorer la solvabilité de l'entreprise. Le groupe Bull a mis en place une restructuration financière afin d'assainir sa situation financière. [...]
[...] Si l'on considère le tableau ci-dessus, on peut voir que les capitaux permanents augmentent sur la période 2002-2004. Cela peut s'expliquer par le fait que le groupe Bull a mené sur cette période un processus de recapitalisation et de restructuration financière visant à augmenter ses capitaux propres. La baisse des dettes de long terme ayant lieu parallèlement illustre le fait que l'entreprise avait la volonté de rechercher d'autres sources de financement, et que Bull fait moins appel aux emprunts bancaires. [...]
[...] Or on constate une baisse du montant des actifs immobilisés entre 2002 et 2004 d'environ 45%. L'entreprise a néanmoins privilégié les immobilisations incorporelles, que l'on peut considérer comme le principal vecteur en matière de création de valeur. Le montant de ces immobilisations a augmenté de 1700% sur 3 années, ce qui traduit la nouvelle destination des investissements du groupe sur la période 2002 2004. Le groupe Bull est également une société cotée en Bourse, elle privilégie avant tout la croissance et l'autonomie financière. [...]
[...] L'augmentation de capital était le deuxième volet du plan de recapitalisation du groupe. Bull ayant lancé, du 14 juin au 2 juillet, une offre publique d'échange simplifiée visant les "Océanes" du groupe (Obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes). L'Etat devait également verser à Bull une aide à la restructuration d'un montant de 517 millions d'euros. Ces opérations s'inscrivant dans le cadre du plan de redressement financier du groupe informatique. A l'issue de ces opérations de recapitalisation, l'Etat détenait alors moins de du capital de Bull, tandis que NEC et France Télécom devenaient actionnaires à hauteur de 12 ou L'étude du processus d'ouverture du capital nous révèle l'impact que cela a provoqué au sein de la structure de l'actionnariat de Bull. [...]
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