Diagnostic, risque financier, risque de faillite, entreprise, exemple, étude de cas, modèle économique, comptabilité financière
Les capitaux propres (et notamment les résultats importants que réalise la société en 2007 et 2008) sont la principale ressource stable de l'entreprise. Le recours à l'endettement est en effet quasiment nul sur la période. Les principales sources de financement sont donc internes. Les ressources d'exploitation sont quant à elles assez stables sur la période. Les dettes fiscales et sociales constituent d'ailleurs la majeure partie de ces ressources et correspondent notamment aux comptes du personnel et organismes sociaux affiliés (charges sociales salariales entre autres). De par leur importance, il nous est apparu essentiel de les prendre en compte dans le calcul du BFR. Les dettes fournisseurs ne sont pas significatives, car le modèle économique de l'entreprise ne nécessite pas de forts approvisionnements.
[...] Cela va nous permettre d'appréhender la politique de financement de l'entreprise. Analyse du plan de financement avant financement On observe tout d'abord que la situation financière de l'entreprise est à l'équilibre sur la période 2006-2008. En effet, le cumul des écarts Ressources-Emplois est positif sur les 3 ans, ce qui signifie qu'HARVEST a su financer ses investissements tout en restant à l'équilibre. Ce tableau permet de mettre en évidence d'une part les différents besoins de financement de la société sur la période. [...]
[...] Ce fait est notamment dû à la politique de croissance pratiquée par l'entreprise. Ainsi, en 2008, des participations se trouvant en immobilisations financières pour un montant supérieur au million d'euros traduisent l'acquisition d'une société. De même, la politique de renouvellement de l'outil de production pratiquée par l'entreprise se traduit par un triplement des immobilisations corporelles en l'espace de 3 ans. Les emplois d'exploitation restent quant à eux assez contenus, notamment au regard de l'évolution importante du chiffre d'affaires sur la période. [...]
[...] Ce tableau démontre encore une fois la capacité de la société à générer suffisamment de trésorerie par son activité pour lui permettre de financer sa croissance organique et externe. De même, on s'aperçoit ici encore que l'entreprise n'a nullement besoin de recourir à des capitaux étrangers pour financer ses investissements et acquisitions. Bibliographie indicative Bernard Esnault et Christian Hoarau. Comptabilité financière, Presses Universitaires de France - PUF p. Pierre Massotte et Patrick Corsi. La gestion dynamique des risques économiques : Anticipation et maîtrise des changements, Hermes Science Publications p. [...]
[...] Cependant, nous nous sommes assurés que les tendances de flux de trésorerie étaient bien respectées. Nous allons procéder en trois étapes : FNT (Flux Net de Trésorerie) lié à l'activité : on observe une forte baisse de ces flux de trésorerie en 2008. Cela semble s'expliquer par la forte augmentation du BFR sur cette année, qui a impacté la trésorerie. FNT lié aux opérations d'investissement : on observe une forte volatilité de ces flux s'expliquant par le fait que la société a procédé à d'importants renouvellements de ces outils de production en 2006. [...]
[...] Comment la société a-t-elle financé sa politique de croissance ? On remarque que la principale ressource de financement de la société étudiée est sa capacité d'autofinancement, ce qui signifie que l'entreprise a pu se financer d'elle-même, grâce au surplus monétaire que celle-ci a su retirer de ses activités, et non en ayant recours à l'aide de prêteurs (établissements de crédit, Cette idée est confirmée par le fait que le recours à l'emprunt est quasi-nul sur la période. Rq : il faudra néanmoins analyser par la suite la structure financière d'HARVEST afin d'observer si ce non-recours à l'endettement est un choix ou une obligation due à un surendettement. [...]
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