analyse financière, GlaxoSmithKline Plc, Pfizer Inc, fonds de roulement, FR, BFR, Dupont de Nemours Analysis, analyse boursière
Premièrement, nous avons pu constater que chacun des deux groupes possédaient en commun le secteur pharmaceutique. Ce dernier représente pour les firmes une part très importante de leurs activités totales. En effet, GSK voit 85 % de ses ventes être attribuées au secteur pharmaceutique, quand Pfizer réalise près de 92 % de son chiffre d'affaires dans ce secteur.
On comprend alors clairement tous les enjeux de cette bataille entre ces deux firmes, qui occupent les premiers rôles sur ce secteur d'activité très lucratif.
Même si GSK et Pfizer possèdent d'autres activités, ces dernières ne sont que très peu influentes sur les résultats consolidés des deux groupes (...)
[...] Ainsi il est évident que l'activité principale de l'entreprise Pfizer est bien la confection et la commercialisation de médicaments. Les soins animaliers ne représentant qu'une infime partie de leurs activités mais qui se comptent tout de même en milliards de dollars ( 2.6 $ Milliards). Il est maintenant pertinent d'analyser le niveau d'internationalisation de la firme, afin de connaître sa part de chiffre d'affaires réalisée aux Etats-Unis et celle réalisée à l'étranger Présence à l'international Notre document ne nous permet pas de connaître avec précision les différents pays dans lesquels Pfizer est influent, mais nous possédons toutefois assez d'information pour distinguer le marché Américain et le marché mondial. [...]
[...] Effectivement, l'entreprise ne réalise pas de réelles acquisitions en termes d'immobilisations, mais elle a réduit ses effectifs. Il faut tout de même noter, que cette intensité capitalistique a été calculée en prenant en compte seulement les immobilisations corporelles (tangible assets). Or nous savons que dans le secteur pharmaceutique, les immobilisations sont d'abords des immobilisations incorporelles. Ainsi on peut relever dans le document que Pfizer détient des immobilisations incorporelles à hauteur de 42 Milliards de dollars en 2007, quand GSK en réalise à peu près un quart, avec 11 milliards de dollars. [...]
[...] On peut noter que le consensus entre les deux groupes est devenu bien moins flatteur pour GSK que pour Pfizer puisque la note médiane des analystes est de 2,24 pour ce dernier, contre 3,13 pour GSK. De plus, les recommandations des analystes sont revues à la baisse pour GSK contrairement à Pfizer Dernier signe qui montre que GSK affronte un changement stratégique est l'annonce lors de la publication de ses résultats annuels le 2 février 2009, de la suppression de emplois à travers le monde. [...]
[...] A l'inverse, Pfizer possède plus de 56% de fonds propres. Cela est caractéristique des entreprises américaines qui sont généralement très capitalisées et détenues par des actionnaires nombreux et variés (salariés, fonds de pension Ce ratio nous permet de dire que Pfizer aura donc moins de risques pour financer son activité. Elle est moins dépendante des institutions bancaires contrairement à GSK qui sera dépendante du bon vouloir des banquiers et de l'octroi de crédits. Toutefois, cette dernière pourra plus facilement rémunérer ses actionnaires car le coût de la dette est en règle générale moins élevé que celui apporté par les actionnaires. [...]
[...] GSK est à priori une entreprise qui sait créer de la richesse pour ses actionnaires contrairement à Pfizer qui réalise un ratio honorable mais bien inférieur à son concurrent. Il pourra néanmoins se targuer de rester contant puisqu'il progressera de sur cet intervalle alors que dans le même temps GSK connaîtra une baisse de 15%. Analyse boursière 1 Comparables Pfizer a une politique de distribution de dividendes plutôt avantageuse comparée à celle de GSK. Son rendement augmente d'une année sur l'autre pour atteindre plus de en 2007, contre à peine pour le groupe britannique. [...]
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