Étude de marché du chocolat, pralines, groupe Léon, Bruxelles, 2007, rentabilité, stratégie marketing, analyse financière, Jeff de Bruges, Leonidas, analyse boursière
L'étude financière a porté sur le groupe d'origine belge, Léon de Bruxelles S.A., qui est aujourd'hui un acteur majeur dans le domaine des chaînes de restauration à thème. La chaîne est basée sur un concept de moules/frites, décliné sous différentes formes. Le groupe est arrivé sur le marché français en 1989 et possède aujourd'hui 45 implantations sur celui-ci, elle a dégagé un chiffre d'affaires de 72,7 millions d'euros et un bénéfice net de 3,3 millions d'euros, en 2006.
Néanmoins, elle n'est pas arrivée à ce stade sans passer par des périodes difficiles. Bien qu'elle fut en 1997 la première entreprise du secteur cotée en bourse, avec une rentabilité intéressante, elle s'est effondrée suite au départ de Stéphane Lang-Willar, co-fondateur, et s'est déclarée en cessation de paiement en 2001.
Le groupe est alors repris par Michel Morin et Jean-Louis Detry, qui réussissent à faire remonter le groupe grâce à une politique basée sur 2 axes : ouverture soutenue de nouveaux restaurants, et communication efficace sur la qualité du service et des produits proposés. Grâce à la holding Sénimavi détenue par M. Detry, directeur du Conseil de Surveillance, ce dernier soutient les décisions du groupe et apporte un climat serein au sein de l'actionnariat et de l'entreprise.
Actuellement, le groupe Léon de Bruxelles S.A. est le leader sur le segment « poisson/fruits de mer » des chaines de restauration, grâce à la reprise du secteur de la restauration dû à la hausse du pouvoir d'achat des ménages français.
L'étude menée cherchera à expliquer, à comprendre le parcours du groupe, et en particulier la stratégie mise en œuvre afin de se relever de sa crise amorcée en 1999, au regard de la concurrence et de la santé du secteur. Compte tenu de son passé, une analyse sera apportée par rapport à l'état actuel de Léon de Bruxelles S.A. et de ses perspectives futures.
[...] Dans chaque restaurant, des contrôles sont réalisés à chaque livraison, et des tests quotidiens sont mis en œuvre sur chaque lot qui sera servi au consommateur. Les moules sont cuites juste avant d'être servies, ce qui est un élément de sécurité sanitaire supplémentaire. Le niveau d'activité des restaurants (plus de 280 couverts par jour en moyenne) et des livraisons 5 fois par semaine permettent la maîtrise de la rotation et une extrême fraîcheur du produit. Chaque remise en cause du produit par un client mécontent est traitée selon une procédure scientifique : En 2006, dans tous les cas de suspicion d'intoxication, les résultats des analyses mises en route se sont révélés négatifs et Léon de Bruxelles a montré qu'il s'agissait le plus souvent d'une hypersensibilité alimentaire personnelle. [...]
[...] Ainsi, toutes les régions connaissent une croissance positive, cependant plus prononcée en province qu'en région parisienne Cette tendance marque néanmoins un changement de répartition territoriale, car le moteur de croissance demeurait la région parisienne avant 2004. Activité par région L'activité par région justifie la croissance par secteur, puisque nous pouvons constater un accroissement du poids de la province. Cependant, l'activité reste quand même deux fois plus importante à Paris et en Ile de France qu'en province (environ 40% contre 20%). C. Analyse des risques De par son activité, Léon de Bruxelles doit faire face à certaines contraintes légales, mais aussi en termes de qualité afin de ne pas nuire à sa notoriété. [...]
[...] Leur progression résulte principalement de l'impact favorable du résultat net obtenu en 2006 et de l'augmentation des réserves. Il est cependant à noter qu'une telle augmentation est aussi à imputer au passage aux normes IFRS qui ont engendré un accroissement de 13 000k€ en 2004 des capitaux permanents Actifs immobilisés L'actif immobilisé de l'ensemble des biens qui ont vocation à rester dans l'entreprise de manière durable. On distingue les immobilisations corporelles (terrains, constructions), les immobilisations incorporelles (fonds de commerce, brevets) et les immobilisations financières (titres de participations, créances financières à long terme). [...]
[...] Afin d'analyser la solvabilité de Léon de Bruxelles, nous analyserons tout particulièrement le Fonds de roulement ainsi que le besoin en fonds de roulement. A. Un fonds de roulement en récession 1. Définition du Fonds de roulement Compte tenu de leur nature, il apparaît nécessaire de financer la totalité des emplois stables par des ressources durables. Cependant, pour certains, cet équilibre financier minimum est insuffisant. L'exploitation de l'entreprise nécessite la couverture des besoins de financement qui d'une part sont la conséquence des décalages temporels liés aux délais de règlements des charges et des produits (crédits obtenus des fournisseurs et crédits consentis aux clients) et d'autre part sont liés à l'existence de stocks. [...]
[...] On peut supposer que le départ du co-fondateur à susciter chez les actionnaires une inquiétude quant à l'avenir du groupe, dans le même temps, en 1999, une annonce est faite quant à un ralentissement de son développement, ce qui accentue encore plus les craintes. Enfin, le mécontentement des clients sur la qualité de la nourriture et du service est grandissant, ce qui n'arrange rien. De ce fait, Léon de Bruxelles est en crise économique puisqu'elle ne pouvait faire face à ses dettes. En octobre 2000, M. [...]
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