Renault SA occupe le premier plan du paysage économique français. Le groupe a rencontré beaucoup de difficultés depuis sa création, et l'alliance avec Nissan fut l'un de ses défis les plus récents.
Lorsque l'alliance a été conclue en 1999, Renault est entré dans le capital de Nissan à hauteur de 36.8%. Aujourd'hui, Renault détient 44.3% du capital de Nissan et Nissan détient 15% du capital de Renault. Depuis sa fondation, l'alliance a démontré sa capacité à accroître les performances propres de chacun des deux partenaires dans le respect de leurs identités respectives. Grâce à l'alliance, Renault s'est transformé en un groupe mondial. Nissan, qui était au bord de la faillite en 1999, aujourd'hui, est devenu l'un des constructeurs les plus rentables du monde. L'alliance est devenue une légende dans le monde automobile et Carlos Ghosn, l'homme clé dans la réalisation de l'alliance, a été acclamé pour son travail. La presse a dit de lui, « Quand Nissan a des problèmes, pas besoin de lire la boule de cristal, car il y a Carlos Ghosn. »
[...] ( L'écart de conversion est inclus dans les capitaux propres consolidés. L'écart de conversion correspond à une différence de change entre une valeur antérieurement convertie et la même valeur reconvertie à la date de clôture des comptes. Il est donc le reflet de la variation du cours de change. Pour couvrir le risque de change, une entreprise peut procéder à un contrat de couverture, c'est-à-dire un échange à terme de devises contre sa monnaie de compte : cette opération rend le risque nul ou bien le diminue. [...]
[...] Renault ayant porté sa participation dans Nissan de à à compter du 1er mars 2002, la part du résultat net retraité de Nissan est déterminé sur la base de Renault bénéficie de la croissance du résultat de Nissan. On constate ainsi une tendance à la hausse de la Capacité d'Autofinancement qui comprend l'impact positif des dividendes versés par Nissan à Renault. La mise en équivalence de Nissan Motors se traduit en 2002 par un profit de millions d'euros après amortissement du goodwill. [...]
[...] Le renforcement de l'Alliance avec Nissan permet à Renault d'augmenter globalement son Chiffre d'Affaires sur la période 2002-2005. En 2002, le Chiffre d'Affaires est stable. Du fait de l'augmentation de capital et de la modification du périmètre de consolidation, le Chiffre d'Affaires augmente de en réalité, à structure et méthodes identique. Par exemple en 2002, Renault Financial Service au sein de la branche financement des ventes qui est consolidé par intégration proportionnelle alors qu'elle était auparavant consolidée par intégration globale : soit un impact de -92 millions d'euros). [...]
[...] Ainsi, le développement de l'activité au Mexique avec l'aide de Nissan a contribué à la croissance rentable du groupe dans les meilleures conditions. Enfin, la baisse du coût des achats grâce à la performance Renault Nissan Purchasing Organization contribue de manière significative à l'amélioration de la marge opérationnelle. L'Alliance Renault-Nissan est ainsi créatrice de valeur : les deux groupes ont développé des plates-formes communes de production. La Nissan Micra utilise ainsi une boîte de vitesse Renault et la Renault Vel Satis roule avec un moteur Nissan. [...]
[...] Nissan détient donc des titres d'autocontrôle. En effet, Renault contrôle Nissan qui détient lui-même une participation dans Renault. Pour limiter les effets de l'autocontrôle, les droits de vote des actions détenues par Nissan sont annulés. Les titres d'autocontrôle sont déduits des capitaux propres, au passif du bilan. L'augmentation de la participation de Renault dans le capital de Nissan génère un goodwill supplémentaire. La mise en équivalence des titres de Nissan La consolidation vise à présenter un groupe de sociétés comme une seule entité. [...]
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