La conjoncture économique et financière, les avancées technologiques et les changements institutionnels tels que la libéralisation des échanges ont amené les entreprises à passer d'une politique d'intégration à une politique d'externalisation.
L'approche globale de la performance a été modifiée. Les entreprises ont reconsidéré leurs facteurs de compétitivité, jusqu'alors basés uniquement sur la gestion des coûts. Aujourd'hui, on observe que les entreprises les mieux placées dans la compétition internationale sont celles qui conjointement à la réduction des coûts, mobilisent d'autres sources de compétitivité telles que la qualité des produits et des services, les délais de mise sur le marché, la relation client, ainsi que la qualité de l'image de marque. Les compétences et ressources à mobiliser ne peuvent être détenues par une seule entreprise, c'est pour cela que de nombreuses entreprises externalisent certaines fonctions.
L'externalisation d'une activité peut prendre plusieurs formes allant de la simple sous-traitance à l'Impartition. Nous étudierons ici l'Impartition. On parle d'Impartition lorsqu'une entreprise décide de faire-faire plutôt que de faire elle-même, pour allouer ces ressources à une activité plus rentable ou correspondant mieux à ses orientations stratégiques, tout en établissant une relation partenariale avec son fournisseur.
Les entreprises doivent donc se demander si elles ont intérêt à Faire-faire plutôt que de faire, ou à acheter plutôt que de produire. Nous allons donc essayer de voir sur quels critères une entreprise peut se baser pour prendre une telle décision.
Dans un premier temps, nous présenterons l'analyse financière comme critère de décision, puis, nous essayerons de voir les limites de ce critère, dans une politique d'impartition.
[...] A-t-elle des clients dans différents secteurs ? Ceci afin d'éviter des dépendances vis-à-vis du marché. Si pour une raison quelconque un marché est en récession, il faut que notre partenaire puisse se reporter sur un autre. - vérifier aussi que notre fournisseur ne devienne pas dépendant de notre entreprise. - Innovation Le fait que notre fournisseur devienne dépendant est problématique, dans la mesure où, cela signifie qu'il n'a pas beaucoup de clients et donc qu'il n'a pas beaucoup de références (ses clients) qui lui demandent d'innover. [...]
[...] L'intégration entraîne aussi une diminution de la rotation des actifs, il faudra donc avoir une meilleure marge en pourcentage du chiffre d'Affaires. La décision demande un désinvestissement La décision demande le calcul du coût de désinvestissement, en tenant compte des problèmes sociaux que cette démarche peut engendrer. Cependant, le désinvestissement dans le cas d'une politique d'impartition, entraîne une augmentation de la rotation des actifs par la diminution des capitaux immobilisés ; Ce qui donne un meilleur rendement des capitaux engagés. L'analyse financière est un outil de base, dans la décision Produire ou Acheter. [...]
[...] Les Avantages à prendre en compte dans la décision. Il existe plusieurs autres critères stratégiques qui incitent à l'impartition. Savoir-faire Certaines entreprises, ont des activités que d'autres entreprises, ont pour cœur de métier. Ces dernières, disposent généralement de plus de moyens, de compétences, de savoir-faire. On peut donc se demander, si faire faire une de nos activités qui n'appartient pas à notre cœur de métier, n'apporterait pas plus de valeur à notre entreprise ? De plus, cela permettrait à notre entreprise de se recentrer sur l'activité qu'elle sait le mieux faire, c'est à dire son cœur de métier. [...]
[...] Nous allons donc essayer de voir sur quels critères une entreprise peut se baser pour prendre une telle décision. Dans un premier temps, nous présenterons l'analyse financière comme critère de décision, puis, nous essayerons de voir les limites de ce critère, dans une politique d'impartition. I. L'Analyse Financière comme critères de décision Dans cette première partie, nous avons décidé d'étudier l'analyse financière au sens large. Dans un premier temps, l'analyse financière dans l'organisation et toutes ces composantes, que nous complèterons ensuite, par l'analyse de la Structure Financière du Partenaire. A. [...]
[...] Il recouvre des notions telles que, le coût d'acquisition et le coût lié au cycle de vie du produit. Le TCO doit être comparé au coût de revient du produit dans le cas où l'entreprise le produit elle-même. Grâce aux calculs de ces coûts et aux différentes méthodes utilisées en gestion analytique tels que le calcul du seuil de rentabilité, le calcul des coûts spécifiques, on pourra savoir lequel de ces deux projets, produire ou acheter, est le plus rentable. Cette approche permet une première sélection, dans le cas de non rentabilité. [...]
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