On distingue généralement les produits pharmaceutiques en deux catégories.
La première regroupe les spécialités pharmaceutiques et est constituée des produits éthiques brevetés et des produits dont le brevet est venu à expiration. Ces derniers appelés aussi médicaments génériques ou multisources sont définis par la Commission de la Concurrence comme des “copies de médicaments originaux dont la production et la commercialisation sont rendues possibles par la chute des brevets dans le domaine public, une fois écoulée la période légale de protection”.
La deuxième est celle des produits grand public ou OTC, vendus directement aux consommateurs sans ordonnance et représentant près de 15 % des dépenses totales de médicaments en Europe. En France, on différencie l'OTC réel, vendu sans ordonnance, de l'OTC strict qui désigne un médicament non remboursable et majoritairement non prescrit. Cette segmentation est fondamentale parce que les règles de fonctionnement sur ces marchés ne sont pas les mêmes.
En effet, si le marché des médicaments brevetés est régi par une course à l'innovation qui oppose des équipes de recherches et des laboratoires spécialisés thérapeutiquement, l'entrée en jeu d'un générique bouleverse la donne puisque le “génériqueur” n'a pas à supporter l'énorme coût de R&D et bénéficie même de l'effort commercial de la firme innovatrice. Son but est alors d'apparaître comme une marque, en faisant oublier le produit original, et d'insister auprès des autorités sur l'économie qu'il induit. Les génériques permettent en effet, d'importantes économies aux organismes de gestion des dépenses de santé (entre 15 et 40 %).
[...] On comprend alors mieux le développement de firmes spécialisées dans la recherche et dans les tests cliniques, la spécialisation des laboratoires, ainsi que les difficultés pour les sociétés de Biotechnologies à poursuivre le développement de leurs produits sachant qu'il peut leur en coûter près de trois cents millions de francs et que ce genre de structure ne possède pas toujours les infrastructures suffisantes. Innover et mettre sur le marché est en effet très coûteux lorsque l'on sait que cela peut dépasser la somme de trois milliards de francs. On comprend alors mieux pourquoi les grands laboratoires pharmaceutiques rêvent tous de faire de leur nouveau produit un “blockbuster”. [...]
[...] Il reflète une situation saine du groupe Pfizer qui a l'air de pouvoir faire face facilement à son passif exigible. - Réduite : Stocks/Dettes de CT Ce nouveau ratio analyse le fait que Pfizer peut faire face à ses dettes courantes même sans l'aide des stocks en externalisant un potentiel de vente de stocks pour aider à payer les dettes exigibles. C'est un signe de plus qui traduit la bonne situation financière de cette société. On remarque de même que celui-ci tend à s'améliorer à la vue des rapports des années précédentes. [...]
[...] La durée de protection supplémentaire vise alors à porter la durée effective d'exclusivité d'exploitation à quinze ans maximum à compter de la date de la première AMM. Malgré cela, les laboratoires ont toujours tendance à considérer leur blockbuster comme leur “vache à lait”. La maîtrise technologique nécessite aujourd'hui la maîtrise d'un ensemble de connaissances interdisciplinaires avec l'émergence des nouvelles biotechnologies appliquées à la santé. Ainsi, celles-ci sont vues comme des techniques nouvelles de conception de médicaments, résultant de connaissances renouvelées sur le vivant et les mécanismes pathologiques, et constituant en cela le nouveau paradigme de l'innovation technologique pour l'industrie pharmaceutique, succédant au paradigme de la chimie. [...]
[...] La phytothérapie cherche aujourd'hui à utiliser les plantes dans leur totalité et leur complexité, en évitant les effets secondaires. Les autres alternatives thérapeutiques La médecine alternative est en réalité constituée d'un patchwork de méthodes, disciplines et techniques d'origines variées, basées sur l'eau L'air, le climat, l'énergie, l'ésotérisme, la gymnastique, les manipulations corporelles, les aliments, la psychologie, la relaxation Réductions des dépenses de santé En ce qui concerne la réduction des systèmes de santé, il est indéniable que ce facteur est défavorable au secteur de la pharmacie. [...]
[...] Il faut donc passer à un traitement ciblé qui permettrait de soigner 100% des patients. Cela suppose la détection et le diagnostic pour évaluer les prédispositions et l'utilisation de marqueurs spécifiques pour la détermination de l'état de la maladie et de son évolution. Pour y parvenir, les entreprises pharmaceutiques doivent définir, au niveau moléculaire et biologique, les maladies et les cibles que les médicaments doivent atteindre, identifier les profils des patients et développer des molécules en fonction de ces données. [...]
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