Alors que Mittal Steel a lancé victorieusement son OPA hostile le 28 janvier 2006 sur le groupe Arcelor, la présente note étudiera la politique financière du groupe européen sur l'année 2005 et jusqu'à l'assemblée générale du mai 2006. Nous verrons dans quelle mesure l'offre de rachat du sidérurgiste indien a influencé la stratégie financière d'Arcelor.
[...] Le financement à long terme (plus de cinq ans) représentait plus de du total. La dette du groupe se compose principalement d'emprunts obligataires convertibles qui représentaient 709 Millions d'euros en 2005 contre 1254 Millions en 2004 (remboursement de 504 millions d'emprunts obligataires convertibles à un an : Le 1er janvier 2005, Arcelor a procédé au remboursement de l'O.C.E.A.N.E échéant à cette même date. Le 27 juin 2005 : Usinor annonce le rachat des obligations 7,250% pour un montant de USD 300 m afin de réduire l'endettement brut et les charges d'intérêt du groupe. [...]
[...] L'opération an consisté à substituer un seul programme de titrisation aux 15 programmes existants. Enfin, la déconsolidation s'est faite en normes IAS (à compter du 1er Janvier 2005). Notation 2. Opérations de croissance : accroître sa présence sur des marchés à fort potentiel Pour trouver des relais de croissance, pour pallier l'européocentrisme de son activité ( de son Arcelor s'est lancé dans une politique de croissance externe disposant des ressources financières adéquates. Les dépenses d'investissements s'élèvent à 2 milliards d'euros et reflètent l'expansion du Groupe au Brésil (accroissement de la production de CST de 2,5 millions de tonnes) et ont été maintenues à un niveau optimal en Europe milliard d'euros). [...]
[...] En effet, la direction d'Arcelor, dans son plan stratégique 2006-2008 annoncé le 27 février par Guy Dollé, prévoit notamment : - un EBITDA de 7 Mds d'euros - un cash flow d'environ 4 Mds d'euros par an - la garantie d'un ROCE de plus de 15% par an - un retour systématique du cash excédentaire aux actionnaires matérialisé dans le plan de 5 Mds d'euros - une politique du dividende de applicable dès l'exercice 2005 - Offre Publique de rachat d'Actions L'AG extraordinaire du 28 avril 2006, a autorisé un Programme de rachat d'actions sous la forme d'une OPRA concernant du capital soit un nombre maximum de actions à un prix de 44 euros par action, soit un montant maximum à verser pas la société de 6,5 milliards d'euros. Ainsi, à l'issue de l'OPRA, les capitaux propres seront réduits de 42,3% à 9,1 milliards d'euros, alors que l'endettement financier net devrait être augmenté à 12,5 milliards d'euros, soit une hausse de 117%. Cette OPRA s'inscrirait dans le Plan de création de valeur 2006/2008 selon la direction. [...]
[...] Le Groupe et sa contrepartie échangent à intervalles prédéterminés la différence entre le taux fixe convenu et le taux variable, calculée sur la base du montant notionnel du swap. Les swaps peuvent également être utilisés pour échanger des taux variables contre d'autres taux variables. Le groupe utilise aussi des FRA forward rate agreements et des contrats à terme sur taux d'intérêt afin de couvrir les taux payés sur les dettes et instruments financiers à taux variable ou, dans certains cas, une dette existante ou à venir. Ce sont par exemple les futures de taux Euribor ou Eurodollar. [...]
[...] Ces actifs sont le poste le client, composante lourde du BFR qui nécessite un financement bancaire à court terme. Le but d'une telle opération est de transformer les créances en disponibilités monétaires et de réduire l'endettement. L'autre objectif poursuivi est la déconsolidation, en effet, la ressource tirée de la titrisation n'est pas considérée comme une dette mais comme une contrepartie monétaire de la vente d'un actif. Cette opération est gigantesque par son montant Mds d'euros concernant quatre divisions opérationnelles (aciers plats, aciers longs, inox et distribution). [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture