Base de données Diane, commerce de diffusion, SOCODIF, Marius Fabre jeune, analyse comparative, analyse financière
L'entreprise dominante en terme de chiffre d'affaires est Commercial de diffusion (enseigne Socodif) et ce, sur les trois dernières années. Cependant, l'évolution du chiffre d'affaires de cette entreprise a baissé de 2,32% sur la période tandis que celui de l'entreprise Marius Fabre Jeune a augmenté de 29,29%. De plus, une des différences majeures vis-à-vis du chiffre d'affaires des entreprises se fait au niveau des exportations. En effet, le chiffre d'affaires de l'entreprise Marius Fabre est composé de 31,76% en 2007 d'exportation alors que celui de l'entreprise Socodif est composé de seulement 1,07% en 2007. Le marché international permet donc à l'entreprise Marius de développer ses ventes alors que Socodif a du mal à accroitre ses ventes sur le marché régional.
En ce qui concerne la valeur ajoutée, les deux entreprises connaissent une augmentation significative sur la période (10,17% pour Socodif et 18,04% pour Marius Fabre Jeune). Pour Marius Fabre Jeune, cet accroissement est dû à une augmentation du chiffre d'affaires (+29,29%) que l'on peut expliquer, en partie, par l'importance des exportations dans la part du chiffre d'affaires. Pour Socodif, l'augmentation de la valeur ajoutée n'est pas due à une augmentation de l'activité. On peut l'expliquer par une diminution de 8,24% des consommations de l'exercice sur la période alors que le chiffre d'affaires ne baisse que de 2,32%.
[...] Rapport d'analyse financière réalisé à partir de la base de données Diane entreprises choisies : commerce de diffusion (SOCODIF) et Marius Fabre jeune Écran de recherche : critères de sélection de l'échantillon Résultats obtenus La sélection des entreprises m'a permis de faire ressortir deux entreprises qui ont un chiffre d'affaires et un effectif semblables ainsi qu'une date de clôture de l'exercice identique. De plus, les années sont disponibles pour les deux entreprises. Je vais donc faire la comparaison sur cette période. [...]
[...] En ce qui concerne la valeur ajoutée, les deux entreprises connaissent une augmentation significative sur la période (10,17% pour Socodif et 18,04% pour Marius Fabre Jeune). Pour Marius Fabre Jeune, cet accroissement est dû à une augmentation du chiffre d'affaires que l'on peut expliquer, en partie, par l'importance des exportations dans la part du chiffre d'affaires. Pour Socodif, l'augmentation de la valeur ajoutée n'est pas due à une augmentation de l'activité. On peut l'expliquer par une diminution de 8,24% des consommations de l'exercice sur la période alors que le chiffre d'affaires ne baisse que de 2,32%. [...]
[...] Cette dernière attire notre attention sur la difficulté dont elle dispose vis-à-vis de sa politique de gestion du personnel qui semble avoir un problème entrainant une mauvaise productivité globale. Cependant, l'entreprise a déjà commencé à réagir en baissant son effectif de 6,45% sur la période. Cela sera-t-il suffisant pour redevenir compétitif sur le marché ? [...]
[...] La productivité apparente de la main-d'œuvre des entreprises s'inscrit au-dessus de la moyenne nationale avec une progression constante sur la période 2005-2007. De plus, on peut remarquer que cette productivité chez Marius Fabre Jeune (71,71% en 2007) est supérieure à Socodif (59,37% en 2007). Afin de bien cerner le processus de répartition de la valeur ajoutée sur les facteurs de production (capital et travail), j'ai calculé les deux ratios nécessaires à cette analyse. Dans un premier temps, la somme des facteurs au sein de Marius Fabre Jeune de 73,67% en 2007 est conforme à la moyenne nationale tandis que chez Commercial de diffusion, les chiffres sont supérieurs aux données théoriques 91,81% en 2007. [...]
[...] Toutefois, l'entreprise doit être consciente de son handicap puisque le facteur a légèrement baissé par rapport à 2005. En termes de productivité globale, Marius Fabre Jeune dispose d'un taux favorable par rapport à la norme qui est de 1,25 tandis que Socodif ne fait que confirmer ses difficultés par le faible taux de sa productivité globale (1,09 en 2007 que l'on peut expliquer par des charges de personnel trop importantes par rapport à sa valeur ajoutée.) En 2007, le taux de valeur ajoutée est de 35,52% chez Socodif tandis que chez Marius Fabre ce dernier est en baisse, mais reste supérieur à celui de sa concurrente, et atteint un taux de 36,28%. [...]
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