Stratégies, couverture, risque, taux d'intérêt, instruments, produits dérivés
L'entreprise - afin de pouvoir réaliser ses projets - peut recourir au financement externe en sollicitant un emprunt bancaire, ou en ayant recours aux marchés des capitaux.
De même, elle pourra générer des excédents qu'elle pourra placer, sous forme de dépôts rémunérés, ou également investir sur le marché des capitaux.
En effet, ces emprunts et placements sont rémunérés par des taux d'intérêt qui fluctuent sur le marché, en fonction de la confrontation entre l'offre et la demande. Dès lors, cette fluctuation des taux présente un risque aussi bien pour le prêteur que pour l'emprunteur, respectivement en cas de baisse et de hausse du taux d'intérêt.
Par ailleurs, l'activité de transformation des banques peut avoir un impact négatif sur la marge nette d'intérêt, du fait de l'existence de maturités différentes entre les éléments d'actif et du passif, ainsi que de l'existence de désynchronisation entre taux d'intérêt fixes et variables.
A cet effet, les trésoriers procèdent à une mesure de risque, qui ne serait efficace, qu'à travers la mesure de son ampleur et sa meilleure identification et ce, afin de choisir les instruments de couverture les plus appropriés, permettant ainsi aux entreprises et aux banques de se prémunir contre ce risque.
Parmi ces instruments, il convient de citer, la gestion actif/passif (ALM) pour les banques afin d'améliorer l'adéquation des maturités des produits proposés et d'ajuster les taux débiteurs avec ceux créditeurs, la technique d'immunisation du portefeuille et l'utilisation des produits dérivés sur le marché à terme des taux d'intérêt.
[...] Celui qui se protège contre la baisse des taux est quant à lui réputé vendeur du FRA. Dans un contrat de FRA, doit être stipulé ce qui suit : - La marchandise : c'est-à-dire s'agit-il d'un prêt ou d'un emprunt ? ; - Une quantité : c'est-à-dire le montant notionnel de l'opération ; - Un prix fixé à l'avance : c'est-à-dire le taux d'intérêt garanti ; - Le taux de marché de référence à savoir le taux variable qui devra être comparé avec le taux garanti ; - La date de liquidation à savoir la date à laquelle le prêt ou l'emprunt sera contracté ; - La durée de la couverture qui correspond à la durée du prêt ou de l'emprunt. [...]
[...] Section 1 : Couverture en duration (immunisation) L'immunisation est une technique de couverture du risque de taux se basant sur la manipulation de la duration. La valeur de l'entreprise dépend de la valeur de son actif et de son passif. Si une variation du taux d'intérêt influence la valeur de l'actif et du passif, elle affecte également la valeur de l'entreprise. La sensibilité de la valeur d'une entreprise à une variation du taux d'intérêt peut donc être obtenue en calculant la duration de son bilan. [...]
[...] La banque X quant à elle doit verser, à l'entreprise, le différentiel d'intérêt qui est de 2500 à la date d'échéance aussi. Mais puisque le contrat du FRA s'achève à la date de liquidation (1er juillet), cette dernière versera une somme inférieure qui tiendra compte des trois mois d'écart. La valeur de cette somme notée peut être obtenue par la formule suivante : d1+Tm*n36000= 000= 2463.05 Tapez une équation ici. Avec : d = différentiel, Tm = taux du marché, n = nombre de jours garantis du contrat. [...]
[...] Exemple 1/Quelle est la duration d'une obligation Zéro-coupon, de valeur faciale 200 dhs et arrivant à échéance dans dix ans ? 2/Quelle est la duration d'une obligation (valeur faciale 200 dhs), de taux de coupon annuel arrivant à échéance dans dix ans et négociés au pair ? Solution : 1/La duration d'une obligation zéro-coupon[8] = maturité =10 ans. 2/La duration d'une obligation couponnée : Le calcul de la duration d'un actif montre que plus les rendements sont élevés, moins la duration est grande, car la hausse d'un taux d'actualisation a pour effet de diminuer plus le poids relatif des flux les plus éloignés que celui des flux les plus proches. [...]
[...] De ce fait, un opérateur qui détient une obligation subira une perte si les taux d'intérêt augmentent (quand les taux d'intérêt augmentent, la valeur de l'obligation baisse). De même si un opérateur place son argent à taux variable via un dépôt bancaire (placement à terme), il subira un gain puisqu'il bénéficiera de la hausse des taux d'intérêt. En cas de position courte, le raisonnement est inversé. Après avoir regroupé les postes par catégorie de risque, et pour affiner l'étude, une distinction entre le court terme et le long terme et une distinction par monnaie[3] pour les devises seront effectuées. [...]
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