analyse financière, Boiséveil SA, meubles, DAFIC, BFRE, EBE
Il existe une réelle volonté de l'entreprise de poursuivre sa croissance et d'acquérir de nouvelles parts de marché, de par la signature du contrat avec une société suédoise d'ameublement qui lui permettra de développer sa gamme, et l'embauche de commerciaux « exclusifs ».
Le contrat pourrait aider à conquérir les 40% du territoire où l'entreprise n'est pas présente, et ainsi permettrait une croissance accrue du chiffre d'affaires.
[...] Le taux d'endettement diminue, car l'entreprise s'est désendettée à long terme. De plus, ce taux est faible, ce qui laisse une marge de manœuvre à l'entreprise pour couvrir son besoin de financement par un emprunt à long terme. La part des concours bancaires triple, mais reste encore assez faible par rapport aux capitaux investis. Le poids de l'endettement et des concours bancaires n'est donc pas très important. Le risque de défaillance est donc relativement faible DAFIC positif grâce à la baisse du BFRE L'ETE et le DAFIC passent tous deux de négatifs à positifs, ce qui signifie en principe que l'entreprise arrive à s'autofinancer et exclut tout risque de défaillance. [...]
[...] L'entreprise dispose d'une marge de manœuvre, ce qui lui permettrait par exemple de baisse le prix de vente de ses produits en grignotant en peu sur cette marge pour essayer de gagner des parts de marché supplémentaires. Rentabilité économique et financière insuffisante 1 Partage inégal de la valeur ajoutée Les charges de personnel sont en augmentation. Cela est normal, car il y a eu des embauches. Cependant, elles représentent 96% de la valeur ajoutée cette année contre 98% l'année passée. L'EBE a donc bénéficié d'un pourcentage plus important de la valeur ajoutée cette année contre l'année passée. Ce qui est une bonne chose, car il est nécessaire que celui- ci augmente. [...]
[...] On peut noter que le BFRE a diminué, alors que comme nous l'avons vu auparavant le chiffre d'affaires a augmenté. Cela traduit une optimisation des besoins et une diminution des coûts Rentabilité financière en baisse à cause des charges exceptionnelles La rentabilité financière est toujours négative cette année et est en déclin. On remarque que le résultat de l'exercice se détériore entraînant une baisse des capitaux propres. Ces deux phénomènes conjugués entraînent la forte baisse de la rentabilité financière. Néanmoins, à la vue des SIG, on remarque que ce résultat est principalement dû aux amortissements des rachats de cartes. [...]
[...] Le financement stable ne couvre plus les capitaux investis. L'entreprise finance les capitaux investis par des dettes à court terme, comme le confirme la forte augmentation des concours bancaires courants, qui triplent. Le financement stable a diminué à cause du désendettement à long terme. Ce désendettement est donc, non seulement illogique, mais dangereux, car il expose l'entreprise à un risque de défaillance. On constate également que la trésorerie devient négative assez fortement, car la baisse du financement stable engendre la baisse du fonds de roulement de 31%. [...]
[...] Pour cela, il convient d'augmenter la productivité et la vente de marchandises, par exemple en conquérant les 40% du territoire où l'entreprise n'est pas présente. Cela devrait être possible, notamment grâce au contrat avec l'entreprise suédoise d'ameublement. Il conviendrait également de continuer à maintenir les consommations intermédiaires comme cela a été le cas cette année. Enfin, contenir les charges de personnel, qui ont fortement augmenté cette année à cause des rachats de carte. Comme l'entreprise a embauché des commerciaux exclusifs cette année, il ne devrait pas être nécessaire de réembaucher l'année suivante, ou au moins pas dans les mêmes proportions. [...]
Référence bibliographique
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