Avec le développement grandissant des nouvelles technologies, et notamment l'essor considérable d'Internet devenu un véritable phénomène de société, le secteur bancaire s'est donc tout naturellement interrogé quant à l'opportunité de surfer sur cette tendance en utilisant ce canal de distribution pour ses produits et services. Dès lors, de nombreuses banques traditionnelles françaises se sont mises à proposer des services en ligne. En parallèle, d'autres acteurs du monde financier ont réfléchi à la possibilité de proposer l'ensemble des services d'une banque sur Internet, en créant un nouveau concept qu'ils ont appelé la banque « tout Internet » ou encore la cyberbanque.
A travers l'exemple de la cyberbanque Egg, nous allons analyser pourquoi ce concept révolutionnaire et à priori à fort potentiel n'a pas réussi à s'imposer sur le marché bancaire français. Dans le cadre de notre étude, nous tenterons donc de comprendre pourquoi les entreprises de cyberbanques sont devenues très rapidement des start-up vouées à l' et non pas des entreprises florissantes. Pour cela, nous nous appuierons sur l'évolution du marché bancaire, de la banque traditionnelle vers le « tout Internet ». Auparavant, nous allons rechercher si le concept de la cyberbanque répondait à un réel besoin de la part des consommateurs.
[...] Le client n'est pas le seul à trouver un avantage dans ce concept. En effet, des entrepreneurs ont rapidement compris leur intérêt à virtualiser les établissements financiers. Les coûts deviennent ainsi beaucoup plus faibles : on évite les coûts de structure des agences, les charges de personnel qui grèvent habituellement le résultat net comptable des banques. Selon une étude de l'agence Booz et Allen Hamilton, une transaction coûte 1 en agence par téléphone par guichet automatique et 0,12 par Internet. [...]
[...] LIMITES FINANCIERES Même une banque tout Internet est sujette à des frais de structure incompressibles. En effet, La réglementation bancaire nécessite une organisation complète et sophistiquée. Parmi ces charges on peut noter les charges de Gestion Financière et Comptable, du Service juridique, et du Contrôle des risques. Les frais de structure d'une banque tout Internet restent donc élevés et leur valeur unitaire rapportée aux clients ne peut être couverte par les recettes que lorsque la masse critique de clients est atteinte. [...]
[...] La banque annonce un montant supérieur de 30% à la moyenne française du revenu moyen annuel de ses clients : euros. Comme au Royaume Uni, la banque attire plutôt une clientèle haut de gamme. A priori, ce nouveau concept aurait dû marcher puisqu'il est source d'innovation et de changement et apporte au client un service que les banques traditionnelles n'ont pas encore développé. Nous allons étudier dans une dernière partie quelles sont les failles de ce concept. Nous montrerons pourquoi une banque tout Internet comme Egg n'a pas réussi à s'imposer durablement sur le marché bancaire français. [...]
[...] Pourquoi la banque tout Internet ne marche-t-elle pas en France ? Avec le développement grandissant des nouvelles technologies, et notamment l'essor considérable d'Internet devenu un véritable phénomène de société, le secteur bancaire s'est donc tout naturellement interrogé quant à l'opportunité de surfer sur cette tendance en utilisant ce canal de distribution pour ses produits et services. Dès lors, de nombreuses banques traditionnelles françaises se sont mises à proposer des services en ligne. En parallèle, d'autres acteurs du monde financier ont réfléchi à la possibilité de proposer l'ensemble des services d'une banque sur Internet, en créant un nouveau concept qu'ils ont appelé la banque tout Internet ou encore la cyberbanque. [...]
[...] Un monde qu'il ne comprenne pas et ne maîtrise encore moins. De plus, la crainte, liée aux choses que l'on ne connaît pas, est un obstacle quasi insurmontable pour l'entrée de l'informatique dans leurs modes de vie. Pour une banque qui se voudrait exclusivement Internet, ce segment de population est à oublier parmi les clients potentiels. Or c'est dans ce segment que l'on rencontre les personnes les plus rentables pour une banque. CONCLUSION Nous avons constaté d'après notre étude que même si ce concept apparaît à primer bord assez intéressant puisqu'il répond à un besoin réel, de nombreux facteurs : culturel environnementaux, démographiques, techniques, sont venues freiner les tentatives de création des banques tout Internet En effet, nous avons pu observer que les français n'ont pas adoptés les mœurs anglo-saxonnes en ce qui concerne le «tout Internet Les cyberbanques qui ont tentés de pénétrer le marché bancaire français n'ont pas pu gagner la confiance des consommateurs du fait d'un support virtuel ainsi que d'un manque de traçabilité. [...]
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