Le phénomène de globalisation financière actuel évoque une intégration totale des marchés de capitaux tant au plan international qu'au niveau de chaque économie, où il établit de façon évidente un continuum de marché monétaire et financier. Irréversible ou pas à plus long terme, ce processus issu de la mutation financière s'est révélé très fructueux aux systèmes bancaires et financiers en terme de l'efficience économique, mais en même temps a conduit à l'accroissement de risques liés à l'instabilité financière : une volatilité accrue des cours, des retournements brutaux du marché plus fréquents et par conséquent ce qui apparaît sous un aspect vraiment nouveau, après les crises de première et de deuxième génération, c'est une combinaison de crise bancaire et de change. Ce cumul de crises porteur d'un risque de système, est-ce le prix à payer de la globalisation financière ?
Toute la panoplie de mesures de déréglementation entreprises, accompagnée par l'essor des nouvelles technologies, facilitent les mouvements de capitaux, la diffusion de l'information, mais aussi la formation des bulles spéculatives et la propagation des crises en temps réel et à travers le système entier. Comment alors préserver les bienfaits issus de la libéralisation financière tout en réduisant le risque de crise de troisième génération ?
Afin de discuter de cette problématique, tout d'abord nous verrons la manifestation de la crise systémique et les facteurs déclencheurs de celle-ci, pour ensuite, dans un second temps s'intéresser à l'impact de tels retournements de la conjoncture financière et économique ainsi qu'aux solutions envisagées pour pallier à ce dysfonctionnement que connaît le monde globalisé d'aujourd'hui.
[...] de Boissieu, un protectionnisme financier ouvrirait la voie à certaines formes de protectionnisme commercial. Nous tenterons donc dans un deuxième temps d'apporter certains éléments de solutions pour essayer de lutter contre de telles crises. Deuxième partie : Implications et solutions d'une crise de type systémique Les crises bancaires et les crises de change observées plus particulièrement depuis le début de la décennie 1980 ont été relativement nombreuses. Le phénomène de globalisation financière de plus en plus avancée, grâce notamment au développement des nouvelles technologies de l'information et des télécommunications (NTIC), s'est accompagné d'un nouveau type de crise, la crise systémique. [...]
[...] La crise atteint alors les deux parties. Ici, les parties innocents sont définies comme des agents économiques ayant un comportement économique correct ; les parties coupables se définissent comme des agents insolvables, quasi-insolvables ou utilisant un effet de levier excessif ; concernant un pays, sont mis en avant le faible niveau de réserves de change ou la mauvaise gestion des finances publiques et privées. Maintenant, le risque systémique, en tant que conséquence d'une crise systémique grave, fait apparaître un risque de contagion important (spillover effect). [...]
[...] Thornton : il a montré à cette époque la nécessité pour la banque d'Angleterre d'approvisionner en liquidités des banques solvables en période de panique bancaire. Puis cette théorie fut reprise et approfondie par Bagehot en 1873. Selon cet auteur, une banque peut intervenir comme un PDR que sous certaines conditions: la banque centrale ne doit traiter qu'un problème d'illiquidité et non pas un problème d'insolvabilité: une banque est solvable tant que son actif est positif -c.-à-d. Créances>dettes-. Les banques insolvables sont mises en faillites. [...]
[...] Ainsi, les crises systémiques, de par leur sévérité, pourraient-elles se révéler le meilleur moyen d'incitation pour les acteurs économiques à l'échelle mondiale ? Prévention et solutions concrètes : quels sont les outils disponibles à l'heure actuelle ? Prévention et résolution des crises systémiques : quelques propositions concrètes La libre prestation des services et l'accélération de la mobilité des capitaux ont accru fortement l'interdépendance des marchés, ce qui accentue la prise de risques par les intermédiaires financiers et augmente ainsi la probabilité de leur défaillance et donc celle de risque systémique. [...]
[...] Ce cumul de crises porteur d'un risque de système, est-ce le prix à payer de la globalisation financière ? Toute la panoplie de mesures de déréglementation entreprises, accompagnée par l'essor des nouvelles technologies, facilite les mouvements de capitaux, la diffusion de l'information, mais aussi la formation des bulles spéculatives et la propagation des crises en temps réel et à travers le système entier. Comment alors préserver les bienfaits issus de la libéralisation financière tout en réduisant le risque de crise de troisième génération ? [...]
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