Enron était le numéro mondial du trading sur le marché de l'énergie n'était en fait qu'un géant aux pieds d'argile. L'entreprise en effet possédait peu de chose hormis son carnet d'adresse, le courtage ne reposant que sur un nombre restreint d'éléments d'actif. Enron était maître d'un marché extrêmement immatériel. L'entreprise se présentait elle-même comme « the world's leading company » soit la première entreprise du monde même si ce n'était pas le cas.
Cependant, son pouvoir était immense car elle faisait la pluie et le beau temps sur les marché des matières premières énergétiques en étant trader de plus 860 milliards de dollars de transaction.
[...] Thomas Delay, chef parlementaire républicain, pour faire passé la loi relative à la déréglementation du marché de l'électricité George Bush a eu le droit a un avion privé fournit par Enron lorsqu'il était gouverneur du Texas l'Etat où est installé Enron qui fut par la suite le premier contributeur de ses campagnes présidentielles. Lay était aussi le co-président de la fondation Barbara Bush contre l'illettrisme. Dick Cheney avec qui il a été le seul à avoir le droit un tête à tête lors de la préparation du projet de déréglementation de son secteur. [...]
[...] Les agences de notations comme Moody`s et Standard and Poors ont attendu très longtemps avant de décoter Enron. Ainsi, même si plusieurs investisseurs institutionnels se sont débarrassés d'actions d'Enron avant sa faillite, d'autres ont subi des pertes importantes. Certains de ces joueurs ont ainsi été négligents, à moins qu'ils ne se soient laissés endormir ou encore intimider par Enron. La saga Enron a aussi permis de mettre à jour un conflit d'intérêt au sein de certaines institutions qui aidaient Enron à trouver le financement dont elle avait besoin, tout en agissant comme analyste ou comme vérificateur de la performance de l'entreprise. [...]
[...] Grâce à leur information privilégiée elles avaient elles aussi accès aux comptes. Les salariés, ont été les plus lésés dans cette affaire personnes ont été licenciés directement après la découverte de la falsification des comptes. Les salariés se retrouveront du jour au lendemain sans emploie avec de plus la perte de leur capital retraite du à la faillite de l'entreprise. Les actionnaires, se divisent en deux parties. Ceux ayant participé à la falsification des comptes se verront condamnés. Les autres se retrouveront ruinés. [...]
[...] De plus cette loi renforce l'indépendance des administrateurs. Le rapport Richard Breeden, ce rapport américain propose une réforme radicale du système comptable des entreprises à travers 78 propositions. Les principales propositions sont le non cumul des mandats pour les dirigeants. Ce qui oblige ceux-ci a se concentrer sur la gestion d'une entreprise. On y trouve aussi la fin des stocks options ou la rotation périodique des administrateurs. On peut toutefois se poser la question de savoir si certaines mesures ne seraient pas contre-productives sur le long terme. [...]
[...] Le traitement des structures d'accueil pour certaines activités que l'on veut garder hors bilan, c'est-à-dire que l'on ne veut pas consolider dans les états financiers de l'entreprise qui en bénéficie, a notamment été sujet à polémique. Non seulement ces règles sont en effet assez permissives, mais elles ont été interprétées de façon très technique : l'interprétation à la lettre n'a pas permis de tenir suffisamment compte de certains principes sous-jacents. Mais il y a d'autres règles comptables qui ont contribué à fausser le portrait, dont celles portant sur : Les transactions avec une structure d'accueil, dont les garanties données à une telle entité et ses créanciers La comptabilité à la valeur actuelle et non à la valeur future Les options d'achat d'actions La primauté de la substance sur la forme La divulgation d'informations financières Enfin, ces contournement des principes comptables ont largement encouragé le développement d'une nouvelle spécialité : celle “d'ingénieur financier”, dont la mission était de structurer des transactions qui contournent les règles comptables gênants. [...]
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