Développement des trackers ETF, ETF Exchange Traded Funds, Euronext, indices boursiers, CAC 40, performance du marché, réplication pure, réplication par stratification, réplication par optimisation, réplication synthétique, Moody's, gestion passive dominatrice, capitalisation boursière, indice MSCI World
La construction d'un portefeuille dépend des objectifs fixés par le gérant. Celui-ci souhaite-t-il générer le maximum de rentabilité possible quelle que soit l'évolution du marché, sécuriser la valeur atteinte du portefeuille, ou encore reproduire l'évolution d'un indice boursier ? Le type de gestion dominante depuis longtemps reste la gestion active, qui a pour but de générer de la performance sur la base d'anticipations d'évolutions des marchés et des actifs. Il s'agit par exemple d'exploiter une information imparfaitement intégrée dans les cours, ou d'établir de meilleures prévisions que les autres investisseurs en utilisant des modèles plus efficaces et déterminer les actifs à fort potentiel (sous-estimés).
Mais la gestion passive gagne chaque jour en popularité. En effet, les flux financiers ont augmenté de 16 % vers la gestion passive sur l'année 2017 (soit près de 4 500 milliards) alors qu'ils avaient augmenté de seulement 10 % sur 2016. Ce sont essentiellement les clientèles institutionnelles et les réglementations qui vont dans son sens puisque MIFID II va favoriser la transparence des transactions sur ETF. Existant depuis 1993 aux États-Unis et introduits en 2001 sur Euronext, les trackers (ou ETF, exchange traded funds) sont des fonds indiciels cotés en Bourse.
[...] Le développement des trackers ETF La construction d'un portefeuille dépend des objectifs fixés par le gérant. Celui-ci souhaite-t-il générer le maximum de rentabilité possible quelle que soit l'évolution du marché, sécuriser la valeur atteinte du portefeuille, ou encore reproduire l'évolution d'un indice boursier ? Le type de gestion dominante depuis longtemps reste la gestion active, qui a pour but de générer de la performance sur la base d'anticipations d'évolutions des marchés et des actifs. Il s'agit par exemple d'exploiter une information imparfaitement intégrée dans les cours, ou d'établir de meilleures prévisions que les autres investisseurs en utilisant des modèles plus efficaces et déterminer les actifs à fort potentiel (sous-estimés). [...]
[...] On retrouve encore aujourd'hui ce risque ; au 28 février 2018, les dix valeurs en tête du MSCI World représentaient près de 11,5% de sa valeur avec moins de des titres le composant. Le risque de concentration est alors considérable puisque cet indice est suivi par de nombreux fonds indiciels. Trois des quatre titres les plus importants étaient d'ailleurs des valeurs technologiques (Apple, Microsoft et Facebook). Or, depuis mi- mars, Facebook affiche des sous-performances considérables, freinant les résultats de tout l'indice, pondéré en fonction de la capitalisation boursière. D. [...]
[...] Il faut donc choisir des caractéristiques pertinentes. Cette méthode est plus intéressante que la réplication pure quand elle est effectuée sur un indice comportant un nombre important de valeurs. ▪ La réplication par optimisation ressemble à la méthode par stratification, à la différence qu'il s'agit d'utiliser la « tracking error », autrement dit de minimiser la variance de l'écart entre les rentabilités du portefeuille et celles de l'indice suivi. Cela revient à utiliser des modèles factoriels pour identifier les facteurs explicatifs des comportements des actifs. [...]
[...] Par exemple, le tracker bear CAC 40 retrace l'évolution du CAC 40, mais en sens inverse. Donc si le CAC 40 perd le tracker bear gagne 2%. En comparant le cours du CAC 40 (page et celui de l'ETF LYXOR BEAR CAC 40 ci-dessus, toujours sur la même période de 5 jours, on remarque les variations sont totalement à l'opposé. Lors du pic de baisse du CAC 40 le 26.03 à 17h20, on voit qu'on a à faire à un pic de hausse sur cet ETF. [...]
[...] Risque systémique Il est aussi important de prendre en considération ce risque. En effet, quand un gestionnaire reçoit des informations qui le pousseraient à acheter un titre, cela provoquera indirectement une hausse des cours, idem pour une information qui pousserait à la vente. C'est cette particularité qui fait des gestionnaires d'actifs des « market makers » à la différence des gestionnaires passifs qui ne sont forcés d'investir dans tous les titres de l'indice, ils se retrouvent donc en position de « market takers », car ils ne peuvent pas faire de distinctions entre les titres recommandés ou non. [...]
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