Dans cette étude, nous allons tâcher de réaliser le diagnostic financier du Groupe MGI Coutier, en nous plaçant dans la position d'un fond d'investissement qui souhaiterait investir dans le groupe à long terme pour au moins 5% du capital du Groupe.
MGI Coutier est un groupe français créé en 1989. Équipementier automobile indépendant né de la fusion entre Coutier, entreprise productrice de pièces plastiques, et MGI, bureau d'études commerciales, le groupe compte près de 23 sites de production et 4300 salariés répartis dans plus de 12 pays différents.
L'entreprise est composée d'un exécutif restreint sous forme de Directoire à Conseil de Surveillance, complété par six Divisions produits. Le but de cette organisation simplifiée est de permettre une vitesse de réaction élevée. La direction générale du groupe est assurée par la famille Coutier avec comme président du Directoire Monsieur André Coutier. L'entreprise est détenue par la famille Coutier à hauteur de 66% à travers deux holdings familiaux. A noter cependant que l'éclatement de l'actionnariat familial peut être un facteur de risque en termes de processus de décision et éventuellement en termes de succession. BNP Paribas et BESTINVER (société de gestion espagnole) ont un droit de regard non négligeable avec une participation de 8% et respectivement 10%. Selon ses propres déclarations, Bestinver souhaiterait accroître sa position au sein de la société sans vouloir en prendre le contrôle.
L'ensemble des productions et ventes de MGI Coutier s'orientent à 96% vers le secteur automobile. Son activité principale peut être divisée en fabrication de pièces en matières plastiques d'un coté, et en découpage et emboutissage de l'autre. Cette distinction s'appuie sur les deux principales techniques de production à la disposition des équipementiers automobiles.
Six divisions de production peuvent être relevées chez MGI Coutier:
- Articulation et découpage ;
- Moteur produisant les pièces sous capot ;
- Systèmes de fermeture ;
- Alimentation en carburant ;
- Mécatronic qui consiste en la fabrication de composants électriques et d'essuie-glace ;
- Distribution, rechange et diversification.
[...] (Source Xerfi) Le taux d'endettement à terme de MGI Coutier s'écarte de celui de l'industrie à partir de 2005 de 8 points en moyenne. En 2007 on remarque une diminution du taux d'endettement. Le niveau relativement élevé du taux d'endettement à terme est dû sans doute aux investissements qu'a dû réaliser le groupe dans le cadre de sa politique Cap Monde S'implanter dans de nouveaux pays s'avère couteux et le financement d'une grande partie de ces investissements se fait par l'endettement auprès des établissements de crédit ou du crédit-bail. [...]
[...] Les processus de production L'ensemble des productions et ventes de MGI Coutier s'oriente à 96% vers le secteur automobile. Son activité principale peut être divisée en fabrication de pièces en matières plastiques d'un côté, et en découpage et emboutissage de l'autre. Cette distinction s'appuie sur les deux principales techniques de production à la disposition des équipementiers automobiles. Six divisions de production peuvent être relevées chez MGI Coutier : - Articulation et découpage ; - Moteur produisant les pièces sous capot ; - Systèmes de fermeture ; - Alimentation en carburant ; - Mécatronic qui consiste en la fabrication de composants électriques et d'essuie-glace ; - Distribution, rechange et diversification. [...]
[...] La création de valeur La création de valeur trouve son origine dans la rentabilité des capitaux engagés qui doit être supérieure aux coûts des ressources mobilisées pour financer ces investissements. Ce coût moyen des ressources a été obtenu en rajoutant au taux sans risque qui est évalué à une prime de risque que nous évaluons à 6%. La création de valeur de MGI Coutier est faible et devient négative à partir de 2006. Cette destruction de valeur peut s'expliquer par la faiblesse de la RCE et à la crise que traverse le secteur de l'automobile, principal secteur d'activité du groupe. [...]
[...] Comme on l'a bien mentionné avant, la situation commence à se redresser à partir de 2007 et afin d'en tirer profit, le groupe devrait continuer dans sa politique d'intégration verticale en intensifiant ses implantations à proximité de ses clients (réduire les délais de livraison) et profiter ainsi de la faiblesse des coûts dans les pays émergents. Cette politique lui permettra également une meilleure gestion et un meilleur contrôle de la qualité de ses produits en exerçant un contrôle direct sur les fournisseurs de matières premières. Concernant ses moyens financiers, nous pensons qu'il sera sein pour le groupe de recourir à une augmentation du capital. [...]
[...] Analyse de la rentabilité des fonds propres (Rfp) De 2004 à 2006, on observe une forte dégradation de la Rfp qui perd plus de 10% en seulement 2 ans. Cette forte régression de la rentabilité des fonds propres est due à la baisse du résultat net en 2005 et 2006. En effet, pendant cette période le secteur automobile français qui représente plus de du chiffre d'affaires est en crise, et l'entreprise n'a pas vraiment les moyens de se protéger contre celle-ci. Le chiffre d'affaires diminue énormément tandis que les charges augmentent. Cependant, à partir de 2007, cette tendance s'inverse de sorte que l'on voit la Rfp s'améliorer sensiblement. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture