Etude de cas : Enron

Extraits

[...] En effet, Enron fut un des principaux donateurs lors des dernières élections. De plus, les dirigeants du groupe texan ont toujours entretenu des relations d'affaires importantes avec l'équipe au pouvoir. Vingt-neuf dirigeants et administrateurs sont accusés d'avoir profité de leur connaissance de la situation de l'entreprise et d'avoir vendu massivement leurs actions Enron avant qu'elles ne s'effondrent (délit d'initier). Au total, ils ont cédé pour 1,1 milliard de dollars de titres ENRON entre octobre 1998 et novembre 2001, alors qu'ils demandaient jusqu'à la fin aux salariés du groupe à conserver leurs actions. [...]

[...] Le directeur financier, Andrew Fastow, à dix ans. Les anciens partenaires de l'entreprise sont également inquiétés par les poursuites judiciaires, notamment : le cabinet d'Arthur Andersen, Citigroup, JP Morgan, Merrill Lynch, Deutsche Bank, la CIBC, et la Banque Barclays. Une des conséquences de ces évènements est le climat tendu qui pèse aujourd'hui sur les marchés financiers et l'environnement économique. Depuis, d'autres entreprises ont fait l'objet d'une enquête du FBI et de la Securities and Exchange Commission (SEC) : il s'agit d'entreprises de nouvelles technologies, comme Williams Communications, IBM, l'irlandais ELAN ou l'anglais SAGE. [...]

[...] En effet, tout à commencer en juin 1994 avec le négoce d'électricité. Enron deviendra le plus important intervenant sur ce marché aux Etats Unis Enron signait des contrats à long terme de fourniture d'énergie en s'engageant sur des prix et/ou des améliorations d'efficacité. Les activités de négoce d'Enron vont du gaz et électricité, de charbon en passant par le bois et le papier au négoce de métaux. La société annonça une augmentation de son chiffre d'affaires qui passe de $40,1 Milliards en 1999 à $ 100.8 en 2000 et cela grâce à des contrats d'achat et de vente en matière d'électricité et de gaz naturel. [...]

[...] L'effondrement en quelques semaines de 67 milliards de dollars de capitalisation boursière entraîne la plus grave crise de confiance endurée par le capitalisme populaire, avec des conséquences systémiques dans le monde économique et la sphère politique. C'est tout un mode de fonctionnement du libéralisme financier qui est remis en cause après de longues années de laisser-faire, d'injonctions adressées aux firmes de ne se soucier que de leur compte d'exploitation et du dividende versé aux actionnaires HISTORIQUE L'histoire de cette entreprise commence en 1985. Elle était implantée aux Etats Unis, elle naît de la fusion d'Houston Natural Gas et de Internorth of Omaha. Enron était l'une des plus grandes entreprises mondiales durant les années 90. [...]

[...] La volonté des dirigeants de ne s'appuyer que sur le compte d'exploitation, en effet, la théorie comptable on la vu, a laissé beaucoup de faille dans son système ce qui a permis à des personnes peu scrupuleuses de s'enrichir facilement. C'est en cela que l'affaire Enron est une première est d'une si grande importance car c'est grâce ou à cause d'elle, que le système comptable a commencé à être beaucoup plus précis. Cela afin d'éviter ce genre de catastrophe qui au final n'aboutit pas sur une simple faillite d'entreprise, mais qui dans le contexte actuel de libéralisme touche tous les acteurs économiques, politiques de nombreux pays. [...]