Étude, théorie des coûts de transaction SFR, SFR, Bougues Telecom, Orange, télécommunications, étude de marché des télécommunications, partenariats, DAS, domaines d'activité stratégiques, Vivendi Universal, télécoms
L'objectif de cette étude est d'analyser la politique des Achats Réseaux et SI de SFR au prisme de la théorie des coûts de transaction. Les travaux d'analyse ont été réalisés à partir de l'exploitation des outils et concepts développés dans le cours du Professeur Bernard de Montmorillon et dans l'ouvrage coordonné par Gérard Koenig intitulé « De Nouvelles Théories pour Gérer l'Entreprise du XXIe siècle ».
[...] L'environnement est politique compte tenu de l'importante contribution économique de ce secteur et du poids du régulateur. Important pourvoyeur d'emplois, le secteur des Télécoms a longtemps affiché des taux de recrutement élevés associés à des TURN OVER très faibles. Les polémiques actuelles autour des coûts de licences témoignent de l'importante manne financière que ce secteur représente pour l'état Français [619 millions pour une durée de 20 ans, environ 240 millions actuellement pour la 4e licence 3G remportée par FREE]. Le facteur Économique. [...]
[...] Le pouvoir de négociation des Clients. Depuis que le transfert de numéro d'un opérateur à l'autre est simplifié [portabilité des numéros], le pouvoir de négociation des clients s'en trouve augmenté car les coûts de transfert vue du client sont désormais plus faibles et l'arrivée des MVNO a permis d'alimenter l'intensité concurrentielle du secteur. Actuellement le problème majeur et couteux de l'opérateur est la fidélisation de ses clients. Pour lutter contre des taux de CHURN élevés, les budgets commerciaux deviennent trop importants alors qu'en parallèle quelques distributeurs indépendants attirés par les subventions n'hésitent pas à provoquer les résiliations inter opérateurs. [...]
[...] Les relations entre l'entreprise et des partenaires deviennent alors plus hiérarchiques. Ainsi, à l'instar de ce que nous constatons dans le secteur des Télécommunications et particulièrement chez SFR, les transactions complexes mettant en œuvre des actifs spécifiques peuvent ainsi être traitée via le marché dés lors que le système d'information est performant et que l'information circule rapidement et à moindre coût. C'est le cas notamment des opérations d'enchères inversées [E@AUCTIONS] que nous avons menées avec Vodafone sur des équipements de transports de données. [...]
[...] Ces facteurs ont amplifié l'avantage concurrentiel de SFR et des parties prenantes pendant de longues années et il est clairement établi que l'avantage retiré de cette situation est supérieur aux coûts supportés par SFR pour l'exploitation de deux systèmes. D'ailleurs, dans la situation antérieure au Fournisseur dit nouvel entrant l'opportunisme prenait beaucoup moins de place au sein des relations de par leur complémentarité, l'alignement des ressources aux stratégies des 3 acteurs (Nokia, Siemens et SFR) le tout renforcé par le partage de la valeur ainsi créée. Sur la base de cet exemple et en s'appuyant sur l'espace contractuel de la théorie des coûts de transaction, nous tenterons de livrer quelques explications rationnelles sur cette nature de relation d'affaire. [...]
[...] SFR dresse régulièrement la carte de ses fournisseurs et la politique de référencement des achats participe à cette classification. Lorsque une relation s'inscrit dans le temps, c'est que les 2 parties y trouvent un intérêt partagé, que le produit ou la technologie est complexe et qu'un apprentissage mutuel associé à un transfert de connaissances dans la durée est indispensable. Autrement dit, la feuille de route du partenariat de long terme est structurée par une forme d'adhérence mutuelle, pour SFR autour d'une technologie et d'un savoir faire, auxquels il s'agira de trouver un subtil équilibre. [...]
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