Évaluation, prime de taille, entrerprise, Canada, management, prime de risque, Fama-French, CAPM, Build-up, calcul
« Plus faibles sont les risques, meilleure est l'entreprise », Sophocle, extrait de Philoctète. La précision des mesures du risque et du rendement est à l'épicentre de toute forme d'évaluation d'entreprise. Notre mandat consiste à assister M. Réal Y. Létourneau du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton, situé à Sherbrooke, à l'intégration d'une variable de précision dans ses modèles d'évaluation et prévision de rendement.
Historiquement, les modèles d'évaluation des rendements n'ont pas su évaluer efficacement les différents titres, et ce, même si les fondements théoriques derrière ceux-ci font preuve de rigueur scientifique. Les recherches ont pu démontrer que les modèles définissant l'équilibre des marchés, tels que le Capital Asset Pricing Model (CAPM), ne représentent pas fidèlement les relations entre le risque et le rendement. Encore aujourd'hui, cette anomalie de marché fait l'objet de plusieurs études empiriques et génère des résultats concluants, ce qui a inspiré la création d'une variable explicative qui s'intègre aux différents modèles d'évaluation de rendement conventionnels. Cette prime pour la taille permet de compenser l'écart observé entre les rendements prévisionnels et réels.
Afin de mener à bien le mandat du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton, nous allons nous fixer comme objectif principal de déterminer différentes primes relatives aux tailles des entreprises sur le marché canadien, afin d'ajuster le calcul du taux de rendement. Afin d'atteindre ce but, nous étudierons d'abord comment calculer les primes de tailles selon différentes méthodes. Ainsi, nous présenterons à Mr Réal Y Letourneau que selon les différentes méthodes d'évaluation du taux de rendement, il existe des primes de tailles calculées différemment. Nous serons capables cependant de n'en choisir qu'une seule pour la suite de notre mandat en fonction des attentes de Mr Réal Y Letourneau mais surtout en fonction du contexte dans lequel il utilisera notre travail au sein de son cabinet.
[...] Donc, il est préférable de modifier ce modèle pour le rendre plus juste. Formule : CAPM = Rf + (Rm-Rf)β + Sp Avec : - Rf : risk-free ou taux sans risque. C'est le rendement obtenu par un investissement sans risque. En règle générale, on prend le taux de rendement des bons du Trésor à long terme. - Rm : c'est le taux de rendement du marché. Ici, on considère que le marché sera donné par le TSX et VSE, car nous sommes en contexte canadien et que le TSX représente le mieux le marché financier canadien. [...]
[...] Même si ces deux économistes ont critiqué le modèle, il s'avère qu'il tient une place prépondérante dans le Three-factor-model. Cependant, nous ne pouvons pas dire si un modèle est mieux que l'autre. Tous deux nous offrent des résultats très proche. L'approche de FAMA FRENCH est différente, et il s'avère qu'elle n'est pas utilisée par le cabinet de Mr Létourneau. Nous ne la retiendrons donc pas, pour notre analyse future, car cela obligera Mr Létourneau à revoir tous ces calculs de taux de rendement. [...]
[...] Nous avons donc défini 3 méthodes pour calculer la prime de taille à inclure dans les méthodes de calcul du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton. Nous en retiendrons qu'une seule pour la suite de notre étude car il s'avère que cette méthode est la meilleure possible, dans notre contexte. Nous préférons la méthode du build-up, que Mr Letourneau utilise déjà au sein de son cabinet car celle-ci ne demande pas de bêta. Or, les entreprises analyses dans le bureau de Sherbrooke sont de petites entreprises, non cotées en bourses, donc nous ne disposons pas de leur bêta. [...]
[...] Ce modèle issu de la critique du CAPM calcule une prime de taille en fonction de deux caractéristiques. Il y a la différence de rentabilité entre un portefeuille de petites entreprises et celui de grandes entreprises. De plus, il y a aussi l'écart de rentabilité entre 2 portefeuilles établis en fonction de la valeur marchande des entreprises. Enfin, dans un dernier temps, nous avons expliqué le modèle du Build-up. Ce modèle utilisé par Ibbotson explique que l'effet taille est fonction du rendement moyen des petites et grandes entreprises, puisqu'il représente la différence entre le rendement moyen des petites entreprises et celui des petites. [...]
[...] Donc, les entreprises constituantes les déciles vont changer et cela modifiera les déciles et donc les prime pour la taille. De même, il convient de présenter le plan de notre étude qui comportera plusieurs chapitres. Tout d'abord, nous expliquerons en détail comment chercher les données qui seront utilisées. Puis, nous montrerons comment former les déciles. Par la suite, nous développerons la méthode de calcul du build-up et dans le chapitre suivant nous calculerons les différentes primes de tailles. Enfin, nous créerons le tableau récapitulatif, des primes de tailles en fonction des déciles. [...]
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