Finance solidaire, la Nef, économie alternative, secteur financier, endettement, marchés boursiers, organismes de financement, solidarité, coopérative
Quoi de plus pertinent aujourd'hui pour l'économie alternative que de s'attaquer au secteur financier ? « Explosion de l'endettement, comptabilités truquées, stock options indécents, salariés sacrifiés… » ; ce secteur se détache de plus en plus des réalités humaines et affaiblit la confiance qu'ont les citoyens en les banques et les marchés boursiers. C'est dans ce contexte de déshumanisation du lien d'argent qu'est né le concept de finance solidaire. Il s'agit d'organismes de financement à statuts spécifiques qui fournissent des prêts ou des participations en capital à d'autres structures de l'économie solidaire où encore à des personnes exclues des circuits bancaires et financiers classiques.
C'est dans cette démarche que s'est créé et développée la coopérative de finance solidaire la Nef. Ayant pour but de « civiliser » l'économie, elle profite aujourd'hui de l'intérêt suscité par la crise pour des pratiques financières encore inconnues hier, afin que « l'argent relie les hommes ».
Afin d'accomplir son désir de devenir une banque à part entière, la Nef concrétise un projet de fusion avec la banque italienne Banca Etica et la banque espagnole Fiare pour devenir la première coopérative de finance européenne. Portant depuis sa création une idéologie forte incarnée par des personnalités charismatiques, la question de la transmission de ses valeurs s'est toujours posée à la Nef. Aujourd'hui, elle est plus importante que jamais.
[...] C'est dans cette démarche que s'est créée et développée la coopérative de finance solidaire la Nef[2]. Ayant pour but de civiliser l'économie, elle profite aujourd'hui de l'intérêt suscité par la crise pour des pratiques financières encore inconnues hier, afin que l'argent relie les hommes Elle s'inscrit dans un réseau d'économie sociale avec lequel elle a lié des partenariats forts et qui permet de lui donner toute la crédibilité nécessaire en tant que structure financière transparente et solidaire, respectueuse de l'environnement et de l'Homme. [...]
[...] Dans l'évolution de la structure, on est passé d'un groupement de personnes de bonne volonté, avec beaucoup d'idéaux et un fonctionnement peu formalisé à une structure d'une cinquantaine de salariés composée de services professionnels. Aujourd'hui la Nef est prête à devenir une banque, évolution qui sera le troisième pas décisif pour offrir à ses sociétaires une alternative viable à la folie financière. Combien de sociétaires y aura-t-il dans 2 ans, dans 10 ans ? Combien de salariés occuperont les futurs locaux du siège au Carré de Soie à Vaux-en-Vélins ? Combien de groupes locaux organisant des rando'Nef, des Apéro'Nef, des réunions ? Espérons en tout cas que l'aventure se poursuive et se bonifie. [...]
[...] Le secteur de la finance sociale et solidaire (FSS). Deux approches caractérisent le secteur de la FSS ; d'une part on a les personnes réellement militantes pour un système alternatif qui redonnerait un sens humain à la monnaie D'autre part, en développement ces dernières années, une finance à visage humain qui propose des produits bancaires alternatifs L'expérimentation bancaire ; une autre façon de penser l'argent. Lorsque l'on pense à banque alternative la première idée qui nous vient à l'esprit est l'emblématique Grameen Bank créée par le Pr. [...]
[...] L'arbre de la Nef est devenu grand et la future banque désire s'émanciper de la tutelle du Crédit Coopératif pour suivre son destin européen. C'est pour quoi, l'organisation prépare sa fusion avec Banca Etica Italia et Fiare pour 2010. Elle diversifiera alors ses activités pour permettre de créer elle-même des comptes courants, des livrets A pour appuyer son activité en France, la Nef compte sur ses réseaux, notamment le réseau Biocoop, mais également d'autres plateformes de l'ESS pour servir de relais auprès de ses clients. [...]
[...] La finance sous l'aspect éthique ; un même cadre pour des produits différents Dans le secteur bancaire classique, sous la pression des divers scandales et crises, sont apparus des produits éthiques. Ils sont nés dans les années 1980 à l'initiative de congrégations religieuses pour créer des fonds d'investissements socialement responsables moins exigeants dans leurs critères que la démarche des organismes financiers de troisième type. Ils se contentent d'investir dans des entreprises respectant des critères minimaux de responsabilité sociale. On y englobe aussi les fonds d'exclusion, qui n'investissent pas dans certains secteurs moralement sensibles (armement, jeu, tabac et les programmes d'engagement actionarial. [...]
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