Financement des entreprises, finalement Crédit du Nord, secteur bancaire, banque, établissements de crédit, investissements des entreprises, escompte
En ces temps de crise économique où de nombreuses entreprises attendent la reprise de l'activité, le rôle des institutions bancaires est de plus en plus important. Les établissements de crédit et tout particulièrement les banques ont beaucoup été touchés par la situation financière du moment. La banque Lehmann Brothers qui a fait faillite en 2008 en est la preuve. L'Etat a réinjecté des sommes d'argent énormes pour sauver les institutions bancaires. Tout cela dans le but qu'elles financent toujours autant les investissements des entreprises.
En effet, le métier de banquier consiste à proposer des produits et des services à valeur ajoutée. Mais pas n'importe lesquels, puisque, en accordant des crédits, en recevant des dépôts et en gérant des actifs financiers, la banque fait « commerce d'argent ». Une telle activité s'exerce inéluctablement dans un cadre précis. Avec une procédure normalisée et de nombreux intervenants, le financement des entreprises peut alors paraître complexe.
Comment se déroule le financement des entreprises au sein d'une banque ?
Au sein d'un établissement de crédit, il existe de nombreux produits et services. Ces produits et services représentent l'activité de la banque. Le but de cette activité étant de faire du PNB (Produit Net Bancaire) qui représente la marge brute dégagée par la banque sur l'ensemble de ses activités.
Le « PNB entreprise » se divise en 3 grandes catégories :
- les emplois et engagements
- les mouvements et services
- les dépôts et placements
Les crédits d'exploitation comprennent le découvert et la gestion du poste clients.
Le découvert bancaire autorisé est une forme de crédit, la banque autorise le client à avoir un solde négatif sur son compte. En contrepartie, le client devra payer des intérêts sur ce découvert, ceux-ci sont néanmoins moins importants que les agios à payer si le solde négatif n'est pas autorisé. Le découvert peut être permanent ou exceptionnel (sur une courte période nécessaire au client pour payer ces salaires par exemple).
La gestion du poste clients d'une entreprise est un enjeu majeur pour son développement. La banque propose de nombreuses solutions pour financer ce poste clients.
Une des solutions est l'escompte. Lorsqu'une entreprise se fait payer en effets de commerce (lettres de change ou billets à ordre), elle peut les faire escompter par sa banque. Il s'agit d'une avance sur effets de commerce. Après signature d'un bordereau de remise d'effets de commerce à l'escompte, l'entreprise se voit créditer du montant de ses effets, déduit des intérêts et commissions que la banque prend.
Par l'escompte, le banquier devient créancier chirographaire, c'est-à-dire qu'il bénéficie de la transmission de la provision, de la solidarité des signatures (le porteur d'un effet peut réclamer le paiement de l'effet à tous ceux qui y ont apposé leur signature) et de l'inopposabilité des exceptions (le débiteur d'un effet ne peut opposer au porteur les litiges éventuels qu'il a avec le créancier).
[...] Dans leurs activités, il y a aussi les opérations de virements, qu'ils soient de trésorerie, collectifs ou classiques. Il peut arriver que le compte à débiter ne permette pas d'effectuer tout de suite le virement, auquel cas l'ACE analyse la situation de son portefeuille titres avant de refuser ou d'accepter le virement. Il existe une classification des clients. Ceux-ci sont classés en deux catégories : sains et douteux La première catégorie est composée des sains et des sains sous surveillance (3S). Les clients 3S font l'objet d'une attention particulière. [...]
[...] Le principe est : un jour de valeur en plus ou en moins modifie le PNB du client réalisé par la banque. Un chèque déposé à la banque sera mis sur le compte à J+1 au lieu de J+2 par exemple. De plus, il existe des conventions qui permettent à la banque de se sécuriser. Des conventions de ligne d'escompte précisent que pour les lettres de change magnétiques (reçues par télétransmission ou internet), la réception d'un fax du client pour confirmation est nécessaire. [...]
[...] Au sein de l'espace européen, tout acteur économique pourra émettre et recevoir des paiements en euros avec la même facilité, la même sécurité, la même rapidité et les mêmes règles juridiques que pour ses transactions domestiques. C'est pourquoi le Single Euro Payments Area (SEPA) est créé et sera applicable par quelque 500 millions d'habitants dans un avenir proche. [...]
[...] Il y a notamment les TCN, Titres de Créances Négociables. Ce sont des dépôts à terme (signifie que la somme d'argent déposée n'est pas disponible durant la période du contrat à l'inverse des dépôts à vue) d'un minimum de 150 Ils se divisent en deux types de placements différents : les CD, Certificats de Dépôts, qui sont des dépôts d'une durée inférieure à 1 an et les BMTN, Bon à Moyen Terme Négociable, pour une durée supérieure à 1 an. [...]
[...] Ce dernier aura préalablement réalisé une analyse financière de l'entreprise, déterminante pour estimer ce risque. Une fois le financement accordé, un crédit peut être mis en place. Il s'en suit des formalités habituelles tant juridiques qu'administratives, objet du suivi de toute une équipe de la banque. De nos jours, on peut aisément constater que tous ces crédits et modes de financement ne sont pas homogènes et facilement applicables au sein de l'Europe. Après l'uniformisation de la monnaie européenne, il est important de mettre en place et d'harmoniser un unique processus de paiement. [...]
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