Fonds stratégiques d'investissement, FSI, fonds souverain, placement, capital excédentaire, la Bourse, FMI, Caisse des Dépôts et Consignations, marchés financiers, projets rentables
Les fonds souverains sont des fonds d'investissement contrôlés par des autorités publiques. Ils ont un objectif macroéconomique et financier, qui se traduit par un placement de capital excédentaire. Ce capital est généralement issu de ressources naturelles, à l'instar du pétrole (fonds d'Abu Dhabi), ou bien d'excédents commerciaux (fonds chinois), d'opérations sur les devises ou encore de recettes venant de la privatisation d'entreprises. Les stratégies d'investissement suivies par les fonds souverains consistent majoritairement à investir dans des actifs financiers étrangers. Ainsi, la Bourse de Londres est contrôlée en partie par les fonds souverains du Qatar et d'Abu Dhabi, respectivement à hauteur de 20% et 28%.
Créé fin 2008, le Fonds Stratégique d'Investissement est le fonds souverain dédié à la France. Classé au 23e rang mondial des fonds souverains et doté d'un capital de 20 milliards d'euros, il a déjà agi afin de se porter au secours de Valeo, de soutenir Daher, et éventuellement, Heuliez.
A plusieurs égards, le FSI est différent des autres fonds souverains existants. De par la nature des ressources financières dont il dispose d'une part, et d'autre part en raison de ses actions.
En effet, si la plupart des fonds souverains sont financés grâce à du capital issu de ressources naturelles (pétrole, gaz) ou d'excédents commerciaux, les ressources du FSI proviennent d'apports de la Caisse des Dépôts et des Consignations, ainsi que de titres de l'Etat. Par ailleurs, les fonds souverains adoptent généralement une politique de long terme, afin de générer une épargne « intergénérationnelle », tandis que le FSI semble agir davantage sur le court terme en essayant de contrebalancer positivement les effets de la crise. Enfin, de nombreux enjeux sont intimement liés au FSI, qui suscitent de nombreux débats tant dans les cercles politiques, que dans les cercles entrepreneuriaux.
[...] Bien que le projet industriel de l'équipementier automobile puisse paraître viable aux nouveaux investisseurs, un redressement judiciaire est coûteux : l'objectif de cette période de transition est de poursuivre l'activité de l'entreprise en réduisant les coûts au maximum, afin de régler le passif comptable. Or, rien n'indique que les nouveaux actionnaires, qui sont par principe les derniers rétribués en temps normal, puissent obtenir la rémunération escomptée en termes de dividendes, particulièrement en cette période de sauvetage de l'entreprise. Il s'agit donc d'un investissement a priori risqué pour le FSI. Ce type de participation, privilégiant l'économie hexagonale au retour sur investissement, met-il en péril le futur du FSI ? [...]
[...] À plusieurs égards, le FSI est différent des autres fonds souverains existants. De par la nature des ressources financières dont il dispose d'une part, et d'autre part en raison de ses actions. En effet, si la plupart des fonds souverains sont financés grâce à du capital issu de ressources naturelles (pétrole, gaz) ou d'excédents commerciaux, les ressources du FSI proviennent d'apports de la Caisse des Dépôts et des Consignations ainsi que de titres de l'État. Par ailleurs, les fonds souverains adoptent généralement une politique de long terme, afin de générer une épargne intergénérationnelle tandis que le FSI semble agir davantage sur le court terme en essayant de contrebalancer positivement les effets de la crise. [...]
[...] Les plus optimistes entrevoient déjà la fin de la crise pour demain, mais si celle-ci devait perdurer, de sérieux problèmes de financements se poseraient au FSI, alors que ses consorts des autres pays s'en sortiraient affaiblis, mais toujours capables d'investir. C'est là que le bât blesse pour le fonds français, et c'est en ce point que peut lui être reproché de ne pas agir de manière autonome comme le ferait un fonds souverain classique Bibliographie Rapports officiels Les fonds souverains, révélateurs de nos propres faiblesses. Daniel Garrigue, Rapport d'information de l'Assemblée nationale nº 963, juin 2008. Rapport sur les fonds souverains. Alain Demarolle, Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, mai 2008. [...]
[...] L'argent n'a pas été gaspillé, mais les moyens à disposition sont limités, et il est grand temps de s'assurer du bon emploi des fonds notait un membre du comité d'orientation suite à cette même opération. Principes: 1. Le FSI investit dans des projets rentables 2. Le FSI est un investisseur de long terme 3. Le FSI a vocation à prendre des participations minoritaires 4. afin d'exercer un fort effet d'entraînement, le FSI a pour principe de recourir au co-investissement, en recherchant l'implication d'autres investisseurs, qu'ils soient privés ou publics, français ou étrangers 5. Le FSI investit dans des durées limitées dans le temps, et doit faire évoluer son portefeuille de participations 6. [...]
[...] Russie Le Stabilization Fund of the Russian Federation dépend entièrement du ministère des finances russe. C'est un fonds de stabilisation, qui a donc été créé pour gérer les évolutions et pallier aux éventuelles baisses des cours du pétrole. Il permet aussi aux autorités d'investir dans des activités stratégiques telles que l'aéronautique (cf. sa prise de participation dans EADS en 2006). Il devrait tenter d'augmenter les réserves énergétiques hors frontière, afin d'influencer les cours des matières premières. Chine Dans le cas de la Chine, c'est la croissance de son commerce international qui lui permet d'accumuler des devises qu'elle affecte soit à ses réserves de change, soit aux financements extérieurs sous la forme de fonds souverains. [...]
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