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Les opérations de fusions-acquisitions sont initialement prestigieuses, vendent des rêves et stimulent l'activité des marchés financiers. Néanmoins, il s'agit de moyens de croissance externe hautement risqués et largement controversés dans l'histoire. L'attrait pour ce genre d'opération ne faiblit pas. Il est en plein essor et a atteint 3,6 trillions de dollars en 2017 et 4,1 trillions de dollars en 2018, soit une croissance de 16 %. Le marché des fusions-acquisitions a connu des revirements stratégiques dans le monde avec l'entrée des pays émergents et la croissance des opérations transfrontalières. Cette évolution nous pousse à nous interroger sur les motivations des entreprises à arpenter ce chemin certes périlleux, mais qui peut parfois être précieux en tant que générateur de valeur rapide et efficace. La maîtrise des notions basiques de réussite de ces opérations par les parties prenantes est obligatoire sinon les conséquences peuvent être très déstabilisantes pour les sociétés au point de les faire disparaître. À cet effet, nous avons étudié deux cas de fusions et deux cas d'acquisitions et nous avons analysé les facteurs qui ont produit l'échec ou la réussite de ces transactions.
[...] Les synergies étaient à la fois au niveau des coûts (efficacité opérationnelle) et des revenus (nouveaux marchés). ▪ Une création de valeur pour les actionnaires considérables : Au bout de 5 ans d'existence, ExxonMobil a versé des dividendes colossaux, soit 47 milliards de dollars distribués aux actionnaires. Ces versements ont représenté plus de la moitié de la valorisation de la fusion. ▪ Une des intégrations culturelles de post-fusion la plus réussie : Il s'agissait d'une situation difficile, mais intelligemment menée. [...]
[...] ▪ Conduite du changement : une opération de fusion ou d'acquisition est lourde de conséquences pour les parties prenantes. Elle implique souvent un haut degré de changement pour eux. Des organisations rigides risquent de ne pas faire les changements convenables et l'opération ne sera ni optimale ni bien acceptée en interne. ▪ Incompatibilité culturelle et organisationnelle : Après une opération de fusion ou d'acquisition, les anciennes entités doivent coopérer, mais des différences de styles de management et de stratégie (agressive versus conservatrice) peuvent mettre à mal cette opération. [...]
[...] Pour gérer ce risque, les actionnaires de l'acquéreur ou des deux sociétés fusionnées doivent bien étudier le projet, et ce au-delà de l'argumentaire de la direction. ▪ Une opération qui peut être source de distraction : Une opération de fusion ou d'acquisition est un projet de grande envergure de par les enjeux stratégiques et financiers en jeu. Il peut mobiliser un temps conséquent de la direction, mais aussi des opérationnels. Cette situation peut détourner l'attention des parties prenantes des affaires quotidiennes et rogner à terme les synergies espérées. III. [...]
[...] Il oscillait entre et pour le reste du secteur. ▪ Une valorisation par Exhilway Global CEG de 11 milliards de dollars. ▪ Un chiffre d'affaires à 10,2 millions de dollars avec une perte de -138 millions de dollars à fin décembre 2013, en nette augmentation (+150 par rapport à 2012. Le résultat catastrophique de 2013 s'expliquait par le doublement des dépenses de recherches et développement et une augmentation de des coûts des ventes. ▪ Une position de trésorerie solide à la fin de l'exercice de 2013 de 45 millions de dollars. [...]
[...] En 2019, l'activité de private equity a atteint 550 milliards dollars en transactions dont le nombre était de Ses statistiques se sont réalisées, et ce malgré des valorisations records et une concurrence intense qui limitent les méga-transactions[22]. Récemment, le niveau de détention des actifs par les sociétés de Private Equity est redevenu sain avec des délais à 4,3 années[23]. Motivations managériales Les raisons citées précédemment sont assez rationnelles, mais les fusions et des acquisitions ne servent pas toujours les intérêts des actionnements. Leur raison d'être peut aussi être la satisfaction des ambitions personnelles du top management. Les opérations de fusions-acquisitions peuvent être très lucratives à court terme. [...]
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