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La gestion du risque constitue l'essence du métier de la banque. En effet, le rôle des banques dans un système financier consiste à transformer les dépôts en crédits. Ce rôle expose les banques à de multiples risques : risque de change, risque de taux et risque de contrepartie.
Objet d'une littérature abondante, la gestion du risque crédit a toujours été le sujet traditionnel des théoriciens de la banque à travers des propos à la fois descriptifs et prédictifs.
Aujourd'hui et plus que jamais ce sujet ne revient à l'actualité économique et financière, et ce pour quatre raisons majeures :
- La compétitivité entre le marché boursier et le marché bancaire induite par l'attractivité des marchés boursiers des meilleurs emprunteurs ;
- La dimension internationale des banques qui exige l'application des dispositifs prudentiels de Bâle II ;
- Le développement des techniques de modélisation statistique tirant profit du système d'information ;
- La concurrence interbancaire et le problème de surliquidité.
Sur le plan opérationnel, toutes les banques se sont engagées dans des processus de modernisation de leur système de gestion du risque de contrepartie d'abord pour répondre à un besoin accru de sécurisation de leur portefeuille puis pour le qualifier afin d'être en conformité avec les dispositifs prudentiels internationaux
Les banques marocaines, à l'instar de leurs homologues internationaux et compte tenu de la réforme générale du système financier national, ont initié à niveau de leur système de gestion du risque selon une démarche progressive et pragmatique pilotée par la banque centrale ( Bank Al Maghreb).
Le Crédit Agricole du Maroc, exemple type de grandes banques nationales qui ont subi un processus de redressement (10 % de part de marché des crédits, financement de secteur stratégique « l'agriculture »), œuvre aujourd'hui pour la mise à niveau de son système de gestion du risque pour réussir ses nouvelles orientations stratégiques, à savoir devenir une banque commerciale compétitive. En effet l'ouverture de la banque sur le financement de tous les secteurs, autres que l'agriculture, rend impératif l'adaptation des approches et des outils de pilotage du risque crédit dans le cadre d'une politique de risque globale claire et en phase avec la stratégie générale de la banque.
[...] -La rentabilité commerciale peut s'apprécier par le rapport résultat net de l'exercice (ou par Excédent Brut d'Exploitation) sur le chiffre d'affaire. -La rentabilité économique, qui est appréciée par le rapport Excédent brut d'exploitation correspond au résultat normal de l'entreprise rapporté aux capitaux investis. La rentabilité financière où on distingue deux catégories de rentabilités financières : Au regard de l'entreprise ou du point de vue des actionnaires. Résultat Net Dividendes distribués. Capitaux propres Capital social ou personnel 1.3 -Etude de la structure financière L'étude de la structure financière s'effectue à travers l'analyse de l'équilibre financier l'endettement structurel et la solvabilité. [...]
[...] C'est les deux premières techniques qui sont les plus répondues et les plus robustes. 2-6 Les techniques économiques a-La régression linéaire Les premières utilisations de cette technique pour la mesure du risque crédit s'opéraient à travers les modèles de régression linéaire qui explique la probabilité de défaut par un vecteur de variables explicatives (facteurs de risque) selon une corrélation. + ( Xi L'inconvénient de ce modèle est qu'il conduit à des probabilités qui sortent de l'intervalle b. les techniques d'intelligence artificielle : Appelées également les réseaux de neurones. [...]
[...] L'appareil de gestion du risque du CAM doit ainsi tenir compte de ces enjeux adaptant ces pratiques, ses outils et son organisation. B-Rentabilité du portefeuille crédit : La sécurité du portefeuille crédit de la banque est une condition sine qua non la pérennité de la banque, elle suppose l'adéquation permanente entre le niveau de rentabilité et le niveau de risque supporté. Cet exercice d'adaptation, similaire aux pratiques de gestion du portefeuille dans la finance des marchés, nécessite la mise à niveau de dispositif de pilotage du risque permettant de : -Prévoir la qualité le risque couru en estimantc l'impact du risque individuel de chaque crédit sur le risque global, -Surveiller en permanence l' exposition, -Orienter les actions correctives opérationnelles et participer à la construction de la politique du risque, -Mesurer l'impact des actions correctives. [...]
[...] Selon les résultats, la banque pourrait étudier d'éventuels projets de titrisation de certaines créances. Pour le second objectif, la banque est appelé à moderniser son dispositif d'appréciation du risque et de prise de décision par le recours à des techniques de modélisation (scoring, cotation) et à la décentralisation des délégations de pouvoir. Ses dispositifs supposent la préparation des bases de données. III-Les axes stratégiques Les axes stratégiques qui découlent des deux objectifs sus mentionnés se présentent comme suit : 1-Mise en place d'une approche différenciée. [...]
[...] L'objectif sur ce marché est de collecter des ressources à coût faible, asseoir un matelas d'emplois sains notamment en crédit immobilier et augmenter le niveau des commissions dans le PNB. L'approche s'articule autour d'une offre (produit, réseau, communication) innovante et adaptée. IV-Les structures organisationnelles Une nouvelle organisation, en phase avec les ambitions de la banque et sa stratégie de développement, a été élaborée en 2004. L'organigramme, mis en place, s'inscrit dans la logique du projet d'entreprise CAP 2008 et répond à ses principes directeurs qui sont : - Une organisation par marché. [...]
Référence bibliographique
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