Depuis 1995, GFI s'affirme en leader des services informatiques en France et en Europe du Sud. Pour optimiser la création de valeur chez ses clients, le groupe s'appuie sur une approche sectorielle qui leur garantit une intégration optimale de l'ensemble de ses compétences en conseil, intégration de systèmes, infogérance et solutions progicielles.
Cette entreprise démontre sa capacité d'adaptation et de combativité dans le monde très concurrentiel des entreprises technologiques. En 2006, GFI Informatique réalisera un chiffre d'affaires de l'ordre de 650 millions d'euros et emploiera 9000 collaborateurs. Cependant, si ces chiffres sont éloquents pour une entreprise relancée depuis tout juste onze années, nous démontrerons qu'il n'en reste pas moins que les exercices 2000 à 2004 ont été financièrement très périlleux. Le secteur des services d'ingénierie informatique a en effet durablement souffert depuis l'explosion de la bulle Internet. GFI Informatique n'a pas échappé à la règle à en juger par son parcours boursier.
Malgré tout, en ce mois de juin 2006 où le marché boursier, jour après jour, brouille les cartes, partagé entre feintes baissières et feintes haussières, nous verrons, que la tendance est bonne pour le titre GFI. Preuve en est que le consensus des analystes des grandes banques d'investissement recommande à nouveau GFI à l'achat et considère que l'entreprise dispose d'une forte capacité de rebond si le marché repart.
L'analyse historique de l'évolution cours de l'action et de la stratégie de l'entreprise peut nous éclairer sur la situation de cette entreprise. Egalement, un début de réponse peut être apporté quant à son potentiel de croissance et de séduction sur les investisseurs pour les années à venir.
[...] Au rythme d'une croissance soutenue, le groupe atteint rapidement un niveau de capitalisation qui lui permet en novembre 1999, d'être transféré au Premier Marché (Règlement Mensuel). Avec une cotation à en valeur d'ouverture à l'introduction, le cours terminera l'année 1998 timidement à soit une progression de Une progression faible mais prévisible qui est due à une introduction en Bourse au tout début de l'été et une position attentiste des analystes boursiers et investisseurs. L'année 1999 sera caractérisée par une forte position haussière du cours (moyenne hebdomadaire de 11,90 sur janvier 1999) pour atteindre une croissance exceptionnelle de en fin d'année 1999 avec une action cotée à 31,98 (cours de clôture de séance au 30/12/99). [...]
[...] GFI a sans aucun doute accordé des largesses à ses clients pour maintenir son flux d'activités et ainsi éviter les contrats intragroupes et les licenciements. On constate en effet que le poste créances clients a augmenté. Grâce à cette forte amélioration de cash-flow, l'entreprise a réduit très fortement son endettement. Le taux d'endettement est tombé à fin 2002 en dessous de alors qu'il était de un an auparavant et de à fin juin : à son point le plus bas, le titre ne pouvait que remonter ! [...]
[...] Il semble aujourd'hui nécessaire pour l'entreprise de devenir un acteur généraliste global avec plus de 10000 personnes. Les chiffres du premier semestre 2006 sont encourageants, le cours de l'action progresse et les opérations d'acquisitions par croissance externe se multiplient. Aussi, à l'âge de 65 ans, Jacques Tordjman pourrait profiter de cette belle tendance pour annoncer un rapprochement amical avec l'un des ténors du secteur. Bibliographie Revues hebdomadaires : La Vie Financière, Investissement Conseil, La Tribune, Agefi Rapports de gestion : disponibles sur www.gfi.fr Sites internet : www.Gfi.fr, www.boursorama.com, www.msn.com, www.euronext.com Notes sell or buy side de cabinets private equity : société ARKEON FINANCE, société ODDO Source : PAC - Pierre Audoin Conseil Source : Syntec Analyse : Sur les années 1998-2000, GFI Informatique est donc globalement en phase avec cet échantillon. [...]
[...] L'année 2003 dénotera un manque de catalyseur boursier et une décroissance du chiffre d'affaires. Le cours à l'ouverture du marché en janvier 2003 affiche Parti de très bas, le titre a augmenté sur l'année 2003 de 67% pour finir à en cours de clôture au 31 décembre. Une difficulté à sortir de la crise avec des résultats financiers en diminution : Baisse du CA consolidé en 2003 de soit millions d'euros contre 554,2 millions d'euros en 2002, GFI. Un résultat d'exploitation en forte baisse soit 29,2 millions d'euros en 2003 contre 43,2 millions d'euros en 2002. [...]
[...] Le secteur des grandes entreprises publiques (EDF, CDC, GDF, La Poste, SNCF, France Télécom ) et grosses collectivités où GFI tient une position de leader mais se fait bousculer par ses concurrents. Durant les années de crise, quelques grosses SSII, comme Sopra Group ou Unilog ont su gérer favorablement le retournement. Malgré des positions attentistes de repli, elles ont capitalisé leur savoir-faire et leur R&D pour proposer à leurs clients, dés le redémarrage du marché, une large palette d'innovations technologiques : Technologies Web, Systèmes d'Informations Géographiques, Applications mobiles, Prestations d'ingénierie liées à l'application des normes IAS / IFRS Des innovations dans lesquelles GFI excelle. [...]
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