Influence du ratio Mc Donough sur la stratégie d'une banque de détail : cas ECOBANK
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2025
Thèmes abordés
Influence, ratio, MC Donough, stratégie, banque, détail, ECOBANK
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Les banques, en tant qu'entreprises, sont exposées à de nombreux risques et la maîtrise de ceux-ci devient un défi important à relever. L'idée d'un engagement sans risque relève d'un mythe. Tout au mieux, le but des autorités de contrôle nationales et internationales est de minimiser les risques inhérents à leurs transactions quotidiennes et harmoniser les normes prudentielles. Aucune technique bancaire ne s'est avérée efficace pour prémunir parfaitement le banquier contre la panoplie de risques auxquels il fait face dans sa gestion quotidienne. L'idée de risque zéro est donc un concept loin de la réalité. Il y a toujours un risque résiduel, après avoir couvert le risque principal. A cet effet, toute banque doit adopter une politique de gestion intégrée des risques découlant de son activité, basée sur le suivi des positions par rapport aux limites, le réajustement régulier de ces limites et des analyses de scenarii pour se conformer, le plus possible, aux standards internationaux en la matière.
Le comité de Bâle a été créé en 1974 avec un objectif primordial ; l'harmonisation des réglementations régissant les risques bancaires, avec les principes fondamentaux préconisés par les instances de surveillance internationales, notamment en matière de ratio de solvabilité. A cet effet, un ratio prudentiel de solvabilité international a été institué en 1988 : le ratio de COOKE.
(...) Notre étude portera sur l'influence du ratio Mc Donough sur la stratégie d'une banque de détail dans le cas d'ECOBANK-BENIN.
Le plan du mémoire s'articule autour des parties ci-après :
- Etudier dans une première partie « l'environnement et l'objet de l'étude » il s'agit pour nous de donner les raisons du choix du sujet et de la littérature utilisée. - Présenter dans une deuxième partie « les données de base » ou il sera question d'appréhender à travers une revue de littérature, les généralités du système bancaire, les accords de Bâle I, les accords de Bâle II avec le nouveau ratio Mc Donough. - Aborder enfin une troisième partie « le cadre analytique » ou nous parlerons de l'influence du ratio Mc Donough sur la stratégie d'une banque au sein de ECOBANK-BENIN (...)
Sommaire
Introduction
1ERE PARTIE. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre 1. Cadre théorique
Section 1. Problématique
Section 2. Objectifs de recherche
Section 3. Hypothèses de recherche
Section 4. Revue critique de la littérature
Chapitre 2. Cadre méthodologique
Section 1. Contexte : présentation de l'UEMOA
Section 2. Moyens d'investigations
Section 3. Difficultés rencontrées dans la recherche documentaire
2EME PARTIE. CADRE CONCEPTUEL : LA BANQUE DE DETAIL ET LES FONDEMENTS DE BÂLE II
Chapitre 1. La banque de détail et ses évolutions
Section 1. La libéralisation de l'activité bancaire du début des années 80
Section 2. La transformation du modèle d'affaires de la banque
I) La baisse tendancielle des marges d'intermédiation
II) La banque de détail : de l'intermédiation aux services
III) La diversification des sources de revenus
Section 3. La distribution, le nouvel enjeu stratégique
I) La chaîne de valeur dans la banque de détail
II) Internet, un vecteur de recomposition des services financiers
Chapitre 2. Bâle II et la gestion du risque de solvabilité : l'apport du ratio Mc Donough
Section 1. Les limites de Bâle
I) Historique du Comité de Bâle
II) La ratio de COOKE
A. Les fonds propres réglementaires B. Les engagements de crédit C. Le processus de gestion des risques 1. L'évaluation des risques 2. Gestion et contrôle des risques 3. Surveillance permanente des risques D. Réglementation et exigences prudentielles 1. Adéquation des fonds propres 2. Gestion du risque de crédit 3. Gestion de la liquidité E. Les insuffisances de Bale I et l'avènement de Bâle II
Section 2. Les fondements de Bâle II
I) Du ratio COOKE au ratio MC DONOUGH
A. Le risque de crédit B. Le risque de marché C. Le risque opérationnel
II) Que sont les accords de Bâle II ?
III) Les principes du ratio Mc Donough
A. 1er pilier : exigences minimales en fonds propres 1. Approches proposées pour le calcul du risque de crédit 2. Approches proposées pour le calcul du risque de marché 3. Approches proposées pour le calcul du risque opérationnel B. 2ème pilier : processus de surveillance prudentielle C. 3ème pilier : discipline de marché D. Le ratio Mc Donough et la couverture des risques bancaires dans l'UEMOA E. Bâle II et les instruments de réduction des risques de crédit
3EME PARTIE. CADRE ANALYTIQUE : INFLUENCE DU RATIO MC DONOUGH SUR LA STRATEGIE D'ECOBANK-BENIN
Chapitre 1. Analyse de la stratégie de ECOBANK-BENIN
Section 1. Présentation du Groupe ECOBANK
I) Historique de la création de ETI
II) Activités d'ECOBANK
A. Organigramme B. Produits et services d'ECOBANK-BENIN 1. Les particuliers 2. Les entreprises 3. La banque de grande clientèle C. Stratégie d'ECOBANK
Section 2. ECOBANK- BENIN en chiffres
I) Synthèse des chiffres clés au 31 décembre 2008
II) Analyse des éléments clés du bilan
III) Evolutions et interprétations des ratios prudentiels
A. Ratio d'autonomie financière B. Ratio de capacité de remboursement C. Ratio de rentabilité D. Ratio de liquidité générale
Chapitre 2. Recommandations relatives à une meilleure prise en compte des directives de Bâle 2
Section 1. Le renforcement de l'efficacité globale de la gestion du risque opérationnel qui constitue le seul risque sensible à ECOBANK-BENIN
Section 2. La prise en compte des sûretés et des garanties dans la gestion des risques de crédit
Section 3. Profiter des avantages d'une notation interne qui converge avec la notation externe de la BCEAO
Conclusion
Introduction
1ERE PARTIE. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
Chapitre 1. Cadre théorique
Section 1. Problématique
Section 2. Objectifs de recherche
Section 3. Hypothèses de recherche
Section 4. Revue critique de la littérature
Chapitre 2. Cadre méthodologique
Section 1. Contexte : présentation de l'UEMOA
Section 2. Moyens d'investigations
Section 3. Difficultés rencontrées dans la recherche documentaire
2EME PARTIE. CADRE CONCEPTUEL : LA BANQUE DE DETAIL ET LES FONDEMENTS DE BÂLE II
Chapitre 1. La banque de détail et ses évolutions
Section 1. La libéralisation de l'activité bancaire du début des années 80
Section 2. La transformation du modèle d'affaires de la banque
I) La baisse tendancielle des marges d'intermédiation
II) La banque de détail : de l'intermédiation aux services
III) La diversification des sources de revenus
Section 3. La distribution, le nouvel enjeu stratégique
I) La chaîne de valeur dans la banque de détail
II) Internet, un vecteur de recomposition des services financiers
Chapitre 2. Bâle II et la gestion du risque de solvabilité : l'apport du ratio Mc Donough
Section 1. Les limites de Bâle
I) Historique du Comité de Bâle
II) La ratio de COOKE
A. Les fonds propres réglementaires B. Les engagements de crédit C. Le processus de gestion des risques 1. L'évaluation des risques 2. Gestion et contrôle des risques 3. Surveillance permanente des risques D. Réglementation et exigences prudentielles 1. Adéquation des fonds propres 2. Gestion du risque de crédit 3. Gestion de la liquidité E. Les insuffisances de Bale I et l'avènement de Bâle II
Section 2. Les fondements de Bâle II
I) Du ratio COOKE au ratio MC DONOUGH
A. Le risque de crédit B. Le risque de marché C. Le risque opérationnel
II) Que sont les accords de Bâle II ?
III) Les principes du ratio Mc Donough
A. 1er pilier : exigences minimales en fonds propres 1. Approches proposées pour le calcul du risque de crédit 2. Approches proposées pour le calcul du risque de marché 3. Approches proposées pour le calcul du risque opérationnel B. 2ème pilier : processus de surveillance prudentielle C. 3ème pilier : discipline de marché D. Le ratio Mc Donough et la couverture des risques bancaires dans l'UEMOA E. Bâle II et les instruments de réduction des risques de crédit
3EME PARTIE. CADRE ANALYTIQUE : INFLUENCE DU RATIO MC DONOUGH SUR LA STRATEGIE D'ECOBANK-BENIN
Chapitre 1. Analyse de la stratégie de ECOBANK-BENIN
Section 1. Présentation du Groupe ECOBANK
I) Historique de la création de ETI
II) Activités d'ECOBANK
A. Organigramme B. Produits et services d'ECOBANK-BENIN 1. Les particuliers 2. Les entreprises 3. La banque de grande clientèle C. Stratégie d'ECOBANK
Section 2. ECOBANK- BENIN en chiffres
I) Synthèse des chiffres clés au 31 décembre 2008
II) Analyse des éléments clés du bilan
III) Evolutions et interprétations des ratios prudentiels
A. Ratio d'autonomie financière B. Ratio de capacité de remboursement C. Ratio de rentabilité D. Ratio de liquidité générale
Chapitre 2. Recommandations relatives à une meilleure prise en compte des directives de Bâle 2
Section 1. Le renforcement de l'efficacité globale de la gestion du risque opérationnel qui constitue le seul risque sensible à ECOBANK-BENIN
Section 2. La prise en compte des sûretés et des garanties dans la gestion des risques de crédit
Section 3. Profiter des avantages d'une notation interne qui converge avec la notation externe de la BCEAO
Conclusion
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Extraits
[...] Au début des années 1980, l'industrie bancaire en Afrique de l'Ouest était dominée par des banques étrangères et d'Etats. Il existait très peu de banques commerciales ouest africaines détenues et gérées par le secteur privé africain. Ecobank a été créée, afin de combler ce vide. La Fédération des Chambres de Commerce et d'Industrie d'Afrique de l'Ouest est à l'origine du projet de création d'une institution bancaire régionale privée en Afrique de l'Ouest. En 1984, EcoPromotions S.A. était fondée. Ses actionnaires fondateurs contribuèrent au capital de départ nécessaire pour la réalisation des études de faisabilité et aux actions de promotion qui permirent la création de Ecobank. [...]
[...] En effet jusqu'ici on ne s'intéressait qu'aux deux risques de crédit et de change. Or il a été constaté que les banques subissaient des pertes importantes dues à divers autres évènements tels que la fraude aussi bien interne qu' externe, les pratiques en matière d'emploi et de sûreté du lieu de travail, les procédures de gestion, les dommages aux biens corporels, les perturbations des processus métiers et les pannes des systèmes, la mauvaise exécution des opérations et la défaillance des contrôles des processus etc . [...]
[...] Ces règles entreront en application le 1er Janvier 2007. Ils intégreront mieux les trois natures de risques suivantes : crédit, marché et opérationnel. La finalisation de ces normes a été arrêtée à l'issue de la prise en compte des commentaires attendus de la profession ; implication déterminante pour disposer des données reflétant au mieux les spécificités du système bancaire. Après plusieurs années de discussions, les recommandations de Bâle sur le nouveau ratio de solvabilité ont été publiées en juin 2004. [...]
[...] Des critères d'éligibilité sont à respecter pour l'application de cette méthode. Ils prennent en compte la qualité du système de gestion du risque et le suivi des données de pertes. Exigences de fonds propres = produits nets bancaires métiers * facteurs de pondération - Approche avancée(AMA), des variantes sont possibles (différentes approches et modèles). En effet, les modèles de pertes que les établissements seront amenés à construire sont basés sur des statistiques internes d'incidents (historique de 5 ans - 3 ans au moment de la mise en oeuvre) ou sur l'usage des bases de données d'incidents en commun corrigées pour les rendre comparables à des données internes. [...]
[...] En effet, les sûretés interviennent dans la réduction de la charge de capital de la banque par une meilleure implication des instruments de réduction de risque de crédits en incessante évolution. Ainsi, bien que l'approche standard au niveau des crédits ressemble sensiblement à l'accord de Bâle actuellement en vigueur les banques vont avoir la possibilité de réduire leur charge de capital en faisant valoir les garanties et les sûretés qu'elles demandent à leurs clients. Dans le domaine du risque de crédit, Bâle II prévoit quatre types de réduction de risque: les sûretés, le "balance netting" ou compensation bilantaire, les garanties données par des tiers et la titrisation. [...]