Tabac et e-cigarettes, RJR Nabisco, trésorerie, LBO Leveraged buy-outs, financement, rentabilité, ratio d'endettement
Fondée en 1875, et introduite en bourse en 1899, la société RJR Tobacco introduit pour la première fois en 1913 la marque Camel, qui impose la consommation de la cigarette dans les habitudes de la société américaine, en utilisant des techniques de marketing avancées pour l'époque. Entre 1925 et 1986, RJ Reynolds développe sa gamme de cigarettes et de produits dérivés en acquérant des marques rivales, la dernière en date étant Nabisco en 1985, ce qui a mené la firme à changer de nom pour devenir RJR Nabisco. Cette fusion permettait à RJR de diversifier sa présence dans le secteur agroalimentaire en dehors du secteur des tabacs.
[...] On relève les méthodes suivantes de LBO : MBO - Management buy-outs : l'entité de conseil ou de financement qui veille au montage financier fournit un conseil ou une expertise aux dirigeants de la firme acquise en LBO afin de procéder par étapes à augmenter les flux de trésoreries. Le MBO agit d'abord sur les choix de business plan, ainsi que la sélection de partenaires et de marchés à cibler. L'entité de conseil met également en relation les dirigeants de la société avec des banques et des institutions financières qui assureront le financement nécessaire pour réaliser l'objectif d'augmentation de rentabilité. [...]
[...] LBO de RJR Nabisco par KKRCommande I. Historique RJR Nabisco Fondée en 1875, et introduite en bourse en 1899, la société RJR Tobacco introduit pour la première fois en 1913 la marque Camel, qui impose la consommation de la cigarette dans les habitudes de la société américaine, en utilisant des techniques de marketing avancées pour l'époque. Entre 1925 et 1986, RJ Reynolds développe sa gamme de cigarettes et de produits dérivés en acquérant des marques rivales, la dernière en date étant Nabisco en 1985, ce qui a mené la firme à changer de nom pour devenir RJR Nabisco. [...]
[...] À noter cependant que le LBO est la seule méthode qui dépend largement de la levée de dette pour financer une prise de contrôle de la firme. De même, le LBO se focalise sur le ROE plutôt que le ROA – les sponsors financiers cherchent en effet à désengorger le stock de dettes accumulé pour financer l'achat de l'entreprise, et cherchent donc à augmenter la rentabilité des capitaux propres, plutôt que celui des actifs. Ce n'est donc pas tant le résultat opérationnel qu'on cherche à optimiser dans la prise de contrôle de la firme, que l'accélération des flux de trésorerie, notamment pour réduire le plus rapidement possible le stock de dettes accumulées par le LBO. [...]
[...] A contrario, un autre concurrent, Management Group, s'appuyait seulement sur les banques d'investissement Kherson Lehman Hutton et Salomon Brothers, avec Citibank et Bankers trust. Des frictions personnelles[7] ont également contribué à une compétition aiguë entre différents groupes d'investisseurs. La rivalité entre KKR et Forstmann Little a été telle que lorsque ce dernier s'est retiré du processus d'enchère, la valeur boursière de RJR Nabisco perd en une journée. Ce déclin a entraîné des poursuites judiciaires entre Nabsico et un de ses créditeurs, qu'il accuse d'être responsable du déclin de la valeur de sa dette RJR Nabisco. [...]
[...] LBO- Leveraged buy-out : le cas classique où des investisseurs financiers acquièrent des parts du capital d'une firme. Ces investisseurs ne dépendent pas de leurs fonds propres pour financer cette acquisition d'actif, mais utilisent plutôt un montage financier utilisant de la dette pour acquérir des parts de contrôle dans la firme ciblée, puis introduire des changements afin d'en améliorer la productivité. Cette dernière se manifeste par une augmentation des flux de trésorerie, qui seront ensuite utilisés pour rembourser la dette accumulée pour l'achat de la firme en premier lieu. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture