Le secteur pharmaceutique semble être propice à des rapprochements principalement pour deux raisons. D'abord il s'agit d'un secteur où l'on trouve une forte concentration d'entreprises qui se partagent le marché. Ainsi si une entreprise veut continuer à croitre ou se développer à l'étranger la présence de nombreux concurrents peut représenter un frein et une des possibilités est donc de se rapprocher de l'un d'eux. Enfin l'année 2003 semble marquer une chute du cours de bourse dans ce secteur, en tout cas en ce qui concerne Sanofi et Aventis. Une baisse de la valorisation peut représenter une opportunité pour réaliser une OPA car cela permet de payer moins cher les actionnaires de l'entreprise cible.
[...] Le taux de marge est également en augmentation (de 80,7% à 82,2%). Cela s'explique par la maîtrise du cout des ventes qui ont progressé moins vite. Le capital économique a augmenté en 2002, puis est resté relativement stable en 2003. On constate en 2002 une augmentation des immobilisations mais surtout du BFR. On a investi principalement en immobilisations incorporelles, peut-être des brevets. Concernant le BFR les dettes diminuent, peut-être que l'entreprise a changé de fournisseur pour maîtriser le coût de ces ventes ou la confiance des fournisseurs a diminué et ils demandent donc à être payé plus vite. [...]
[...] Elle permet d'absorber l'augmentation du BFR ainsi que les dépenses d'investissements. Le flux de trésorerie disponible après frais financiers en 2001 et 2003 a permis de couvrir le rachat d'actions et le paiement des dividendes. Le reste a permis d'augmenter la trésorerie. En 2002 en revanche la trésorerie a diminué due au très fort rachat d'actions. Cependant la trésorerie reste positive et est supérieur à l'endettement ce qui permet un endettement net négatif. Cela montre une très bonne solvabilité de l'entreprise, et une action peu risquée. [...]
[...] Sa rentabilité est très bonne même si elle se 4 prive d'un effet de levier. Tandis qu'Aventis connait une baisse de sa croissance, mais arrive à maintenir un résultat net relativement stable en contrôlant ses charges. Sa rentabilité correcte et bénéficie d'un fort levier financier. Malgré les performances financières différentes, sur le plan boursier leur évolution est similaire Qui serait l'initiateur d'une OPA Sanofi a le plus de chance d'être l'initiateur d'une OPA car la part de flottant dans le capital d'Aventis est importante ce qui rend l'OPA plus facile. [...]
[...] Les rentabilités économique et financière sont toute deux positives et très importantes. La rentabilité économique diminue fortement en 2002 du fait d'une baisse de productivité (la hausse de l'actif économique ne s'est pas accompagnée d'une hausse proportionnelle du chiffre d'affaires) qui n'a pas pu être compensé par la légère hausse de la profitabilité. Par ailleurs, bien que la rentabilité financière augmente, elle reste inférieure à la rentabilité économique, ce qui signifie que comme l'entreprise n'est pas beaucoup endettée, elle ne peut pas bénéficier d'un effet de levier Analyse financière d'Aventis Le chiffre d'affaires d'Aventis est majoritairement réparti entre Europe et Etats-Unis. [...]
[...] Ces deux mouvements combinés entrainent une baisse du BFR qui devient même négatif. La CAF ne subit pas de fluctuation importante et reste relativement stable sur les trois années. Celle-ci est suffisante pour absorber tous les besoins de financement : variation BFR, investissements, rachats d'actions, paiement des dividendes. Cela entraîne chaque année une augmentation de la trésorerie, et une diminution de l'endettement net, et permet de faire baisser le ratio d'endettement qui passe de 86% en 2001 à 42% en 2003. [...]
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