Signal et valeur de l'entreprise, impact, annonce, émission de titres obligataires, cours boursier, bourse, sociétés cotées en bourse, endettement, marchés en équilibre, financement, théorie de Necking Order, LBO, contrôle interne
La valeur d'une entreprise est liée à sa capacité à créer de la richesse économique, c'est-à-dire de produire et de vendre des biens et services compétitifs dans un environnement,aujourd'hui de plus en plus instable. Cet environnement caractérisé par la mondialisation des économies dans un cadre libéral entraîne le développement des mécanismes de fonctionnement de l'économie de marché partout dans le monde.
Ces mécanismes de fonctionnement de l'économie de marché aboutissent au total à consacrer le principe de concurrence sur tous les marchés induit par l'ouverture des marchés, la démonopolisation, la dérégulation, et la désintermédiation. L'entreprise pour produire a
besoin de financement et dispose de plusieurs sources. Elle pourra soit rechercher ses financements sur le marché financier, soit par endettement. Dans cette deuxième optique, l'entreprise pourra soit s'endetter auprès d'une banque, soit se financer via le marché des
obligations.
Le marché financier est sensible aux rumeurs et à certaines anticipations qui s'auto réalisent (par exemple une chute des cours boursiers) uniquement parce que celui-ci était anticipé par les agents économiques qui agissent donc dans ce sens et créent par leur comportement l'événement qu'ils prévoient. D'une façon indirecte, la crise a provoqué à partir de la fin 2007
Une crise de confiance générale dans le système bancaire, une chute des marchés financiers et
une crise de liquidité.
Cependant, le cours d'une action se fixe à partir de la valeur de l'entreprise et de ses résultats : résultat d'exploitation, bénéfice net, du montant des fonds propres de l'entreprise qui est un critère de solidité financière.
En étant plus endettée, l'entreprise présente plus de risque (par le fait que les actionnaires ne seront remboursés que si les créanciers l'ont été en cas de faillite), alors les investisseurs exigent une rentabilité plus élevée ce qui fait baisser le cours de l'action de l'entreprise dans les courts termes.
[...] Les bons revendeurs peuvent alors choisir de se signaler aux candidats acheteurs en adoptant une activité que les mauvais revendeurs n'auront pas intérêt à imiter, car cette façon de faire s'avérerait exagérément coûteuse pour eux. Un signal adéquat est donc coûteux, et d'autant plus coûteux que la qualité de la voiture est plus basse, et ne peut évidemment résulter en un transfert pur et simple du gain d'information à l'acheteur. Il consistera par exemple en une garantie (donc, un transfert monétaire seulement éventuel) dont la durée et l'étendue (pièces, main-d'œuvre, coût du chômage du véhicule, ) seront fixées de manière telle qu'il s'établisse un équilibre de séparation. [...]
[...] La modélisation de l'asymétrie d'information et ses apports à la compréhension des décisions financières. Ainsi, nous constatons que la majeure partie des fondements controversés relèvent du comportement voir la rationalité des investisseurs, ce qui nous mène à nous pencher sur la finance comportementale, qui a pour fondements : Agents non totalement rationnels. Cours de bourse ne reflétant pas exactement les perspectives économiques : implication de l'information dans le cours boursier et l'existence d'anomalies de prix ou de rendement, ce qui implique l'efficience des marchés. [...]
[...] Ce cadre correspond à la réalité fiscale de la plupart de pays. Partant de ce principe, on en déduit que si l'on prend en compte l'impôt, cela va privilégier l'endettement par rapport aux capitaux propres. En effet, les frais financiers sont déductibles de l'assiette de l'impôt sur les sociétés, les créanciers de l'entreprise les perçoivent donc sans qu'ils aient déjà été imposés. En revanche, les dividendes ne sont pas déductibles de l'assiette de l'impôt sur les sociétés, les actionnaires les perçoivent donc après paiement de cet impôt. [...]
[...] Mais il constitue un simple facteur explicatif de la rentabilité des capitaux propres. Une augmentation modérée de la dette permet de réduire le coût moyen pondéré du capital, puisque on remplace une source plus chère (les capitaux propres) par une source moins chère (la dette), c'est la concrétisation de la formule de l'effet de levier. Cependant, plus la dette augmente plus le risque de l'action augmente aussi, alors le marché va exiger un KCP et un KD plus élevé. L'augmentation du taux de rentabilité exigé sur les capitaux propres annule l'effet positif de la diminution de coût généré par le recours à la dette. [...]
[...] Ensuite, comme les résultats et les opportunités sont variables, les entreprises devront tirer sur leur trésorerie. Faire appel à un financement externe par l'émission de dettes sans risque. Si elles ne peuvent pas faire appel à l'endettement classique, elles procèderont à l'émission des titres de dettes moins risqués vers les plus risqués. Si tout cela se révèle insuffisant, elles émettront des actions. Cette théorie explique assez bien la situation des entreprises cotées très rentables et peu endettées, car leurs flux de trésorerie couvrent leurs investissements sans qu'elles aient besoin de recourir à des financements externes. [...]
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