Sciences politiques, taux d'imposition à 75%, déficit, budgets de l'État, patrons du CAC40, thésaurisation des capitaux, justice sociale
Cependant malgré le caractère inattendu de cette proposition lorsque l'on y réfléchit bien, elle n'a rien étonnant, tous les budgets de l'État sont en déficit, les recettes chutent, tandis que les dépenses devraient augmenter afin de surmonter la crise. Dans le même temps l'on apprend que les patrons du CAC40 ont gagné 34% de plus cette année, et certains revenus avoisinent les 10 millions d'euros. Ce qui semble totalement indécent alors que de nombreuses personnes parviennent tout juste à survivre. C'est dans cette optique de justice sociale que la question de l'imposition des hauts revenus revient sur le tapis. L'imposition de ces hauts revenus permettrait d'alléger le déficit de l'Etat.
[...] Son imposition brute sera de : o sur les premiers 5852 o et de sur les 5148 (11000-5852) en excédent, soit 283 Si ses revenus passent à alors il continuera à se voir taxé à : o sur les premiers 5852 o sur la tranche suivante (désormais complétée puisqu'il dépasse la limite) soit 5821 x = 320 o puis le différentiel de 1327 (13000-11673) sera imposé à soit 186 o Au total 186+320=506 euros, or -506= donc une progression d'environ 1500 euros de son revenu, malgré une hausse de son imposition moyenne. Il faut bien veiller à distinguer la notion de tranche marginale (ou taux marginal) d'imposition et celle de taux moyen. Il n'existe aucun effet pervers de changement de tranche . ce qui est très logique : comment pourrait-on inciter (la politique fiscale est un des premiers leviers d'action sur l'économie d'un pays) à un accroissement des richesses en laissant intervenir un tel mécanisme de sanction à l'accroissement du revenu ? [...]
[...] Pourquoi un taux d'imposition à est-il nécessaire ? Cependant malgré le caractère inattendu de cette proposition lorsque l'on y réfléchit bien, elle n'a rien d'étonnant, tous les budgets de l'État sont en déficit, les recettes chutent, tandis que les dépenses devraient augmenter afin de surmonter la crise. Dans le même temps, l'on apprend que les patrons du CAC40 ont gagné de plus cette année, et certains revenus avoisinent les 10 millions d'euros. Ce qui semble totalement indécent alors que de nombreuses personnes parviennent tout juste à survivre. [...]
[...] Ce qui constitue tout de même un pas considérable à franchir. Et pour dissuader les éventuels téméraires d'abandonner leur nationalité pour échapper à cette imposition, pourrait être créé une taxe de départ : au- delà d'un certain seuil de patrimoine, tout citoyen français qui souhaite renoncer à sa nationalité devra s'acquitter d'un montant proportionnel à la totalité de ses actifs mondiaux. Pour certains, la facture peut donc être salée. Différence Exilés fiscaux/Expatriés Mesure incomplète : Je vous l'accorde, cette mesure est pourtant incomplète, lorsque l'on crée un impôt on dispose de deux outils qui sont l'assiette et le taux, or ici seul le taux joue un véritable rôle, l'assiette elle est bien trop faible pour avoir un réel sens. [...]
[...] Alors, pourquoi ne pas se servir de ces inégalités afin de permettre à tous de vivre décemment. JP. Morgan, un banquier du XXe, a un jour dit que le patron d'une entreprise ne devait pas gagner plus de 30 fois plus que l'employé le moins payé, à terme de trop fortes distorsions apparaissent dans la société ainsi qu'une sorte de malaise. C'est aujourd'hui le cas dans notre société ou certains hyper-riches semblent vivre sur un autre monde déconnecté des réalités de la vie courante. [...]
[...] Elle consiste à dire que l'impôt sur les hautes fortunes doit être le plus faible possible, car les capitaux de ceux-ci viendront forcément irriguer les sphères plus basses de l'économie (investissement privé, consommation de luxe En plaçant l'argent tout en haut de l'échelle, de nombreux économistes ont pensé qu'il finirait par ruisseler vers le bas or cela est totalement faux. À partir d'un certain niveau, l'argent devient plus un moyen de pouvoir, un instrument de pression, déconnecté de toute logique productive et servant à spéculer. À partir de ce constat, l'hypothèse que les riches se serviraient de leurs capitaux pour investir n'a plus de sens. En 2007, en Amérique, le centile le plus riche a collecté du revenu national (plus que ce qu'on reçu des Américains les plus pauvres). [...]
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