Vraie-fausse, OPA, Volkswagen, Porsche, 2007, industrie automobile, actionnaires, amicale, inamicale, OPE
Une OPA est différente d'une fusion. Dans le cas d'une fusion, l'entreprise fusionnée disparaît, alors que dans le cas d'une OPA, il a y prise de contrôle par l'entreprise qui a lancé l'OPA, mais l'individualité de chaque entreprise est respectée. A l'heure actuelle, c'est à l'actionnaire que revient, lorsqu'il est sollicité par une OPA, le pouvoir de décider de l'avenir d'une entreprise et, à travers elle, de toutes les personnes concernées par l'activité de cette entreprise. L'actionnaire de la société cible touchera alors un montant en espèces ou numéraires correspondant au prix de l'offre. Il s'agit le plus souvent d'offres hostiles destinées à inciter les actionnaires de la société cible à apporter leurs titres à la société initiatrice.
30,94 % des actions du groupe Volkswagen AG sont actuellement détenues par Porsche. Selon le droit allemand, le groupe doit lancer une OPA sur le groupe Volkswagen. Cependant, cette OPA échoue, car Porsche proposa un prix inférieur au marché. Ceci fut volontaire pour que Porsche puisse détenir 31,9% des actions du groupe Volkswagen, ce qui est nécessaire pour le contrôler. Depuis septembre 2005, Porsche a décidé d'augmenter sa part du capital dans la société Volkswagen avec laquelle Porsche partage plusieurs modèles. Cette participation est encore accrue en 2006, à 27,4 % du capital, Porsche se réservant la possibilité de monter jusqu'à 29,9 % : dépasser le seuil des 30 % l'obligerait légalement à lancer une OPA (loi allemande). Au cours de l'été 2006, Porsche obtient l'autorisation de l'état allemand de prendre ainsi le contrôle. Après avoir franchi les 30 % du capital, la marque de voiture de sport a été contrainte par la réglementation boursière de lancer une offre publique d'achat sur le reste du capital. Celle-ci échoua.
[...] De façon anecdotique, nous pouvons souligner le fait qu'à la fin des années 90, le groupe Porsche était sur le point de se faire racheter, alors qu'aujourd'hui, il est en phase de racheter entièrement le premier groupe automobile européen sur du long terme. [...]
[...] Le prix de l'action proposé par Porsche est donc inférieur à celui du cours actuel. L'offre, qui a démarré le 30 avril 2007, s'est poursuivie jusqu'au 29 mai 2007. Cette OPA n'a donc pas abouti étant donnée l'offre peu intéressante proposée par Porsche aux actionnaires. B. Les enjeux et les raisons Il est important de noter que prochainement une loi allemande devrait être abolie permettant ainsi à un investisseur de détenir plus de 20% des droits de vote et ce, quelle que soit sa participation au capital. [...]
[...] Jusque-là, Porsche possédait 27,3% de Volkswagen. En levant une option d'achat portant sur supplémentaires, le groupe passe donc la barre des 30%. D'après la loi allemande, lorsque ce seuil de 30% est dépassé, le groupe est dans l'obligation de lancer une OPA. Fin mars 2007 Porsche fait alors connaître son intention de lancer une offre de rachat sur Volkswagen. Depuis ce moment, le groupe attendait le bon moment pour passer à l'acte. Le lundi 30 avril 2007, Porsche a annoncé son lancement officiel de son OPA sur le premier des constructeurs européens, au prix de 100,92 euros par action ordinaire. [...]
[...] La vraie fausse OPA de Porsche sur Volkswagen Contexte et présentation des entreprises concernées A. Porsche Porsche AG est un constructeur de voitures de sport fondé en 1931 par Ferdinand Porsche. La société a son siège social à Zuffenhausen, un quartier de Stuttgart. Ce groupe est le constructeur automobile le plus rentable de l'histoire milliards d'euros représentent le chiffre d'affaires réalisé, durant l'exercice 2005-2006. Son bénéfice net a atteint 1,39 milliard d'euros. Le pouvoir de décision est détenu par les familles Porsche et Piëch. [...]
[...] La société cible peut chercher à recourir à un ami un chevalier blanc qui va accepter de faire une surenchère. Cette défense n'est pas optimale puisque le résultat est de toute façon la perte d'indépendance. Un bon de souscription d'actions ? Le bon de souscription d'action (BSA) est un titre financier permettant de souscrire pendant une période donnée, dans une proportion et à un prix fixé à l'avance, à une action. Les bons de souscription d'action (BSA) donnent le droit et non l'obligation d'acheter une ou plusieurs actions nouvelles. [...]
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