Le monde de la finance, et particulièrement le système bancaire, connaît actuellement une forte évolution. Ces dernières années, nous avons assisté à de grands bouleversements dans le secteur de la banque mais, parallèlement à cette restructuration verticale, nous assistons également à une restructuration horizontale avec une ouverture des banques sur d'autres services financiers et notamment sur le monde de l'assurance.
Aujourd'hui, en effet, presque toutes les grandes banques ont décidé de s'impliquer dans la distribution de produits d'assurance. Cette évolution a fait naître le terme de « bancassurance »
Si ce terme ne figure pas encore dans le dictionnaire, il est cependant déjà largement utilisé par les milieux financiers. Ce néologisme d'origine française définit l'union de deux activités : la banque et l'assurance ; il désigne les établissements bancaires qui distribuent des produits d'assurance via les guichets bancaires. Il s'agit donc principalement d'une initiative du système bancaire, celle du système des assurances se nomme «assurfinance ».
Après avoir fait un bilan de l'assurance en France et en Europe, nous verrons les origines, les causes et enfin l'évolution de la bancassurance tant au niveau national (en France) qu'au niveau Européen.
[...] Ce secteur de bancassurance continuera à croître grâce à la vente des assurances vie, qui sont les produits phares de la bancassurance depuis quelques années, mais les cabinets indépendants et les grandes compagnies d'assurances allemandes ne sont pas prêts à disparaître ou à se consacrer uniquement à la bancassurance. Conclusion La bancassurance, est une réalité. Elle progresse sans cesse, tant en terme d'efficacité, que de part de marché et les deux acteurs y trouvent largement leur compte. Elle tend à s'imposer comme le nouveau mode de consommation de l'assurance en Europe. Par ailleurs, il est désormais possible de souscrire des assurances dans les supermarchés comme Carrefour. C'est un nouveau mode de commercialisation. [...]
[...] Les assurances en cas de vie, opèrent quant à elles un retournement de tendance en fin d'année dans le choix des supports. En effet, les cotisations versées sur des contrats dont les garanties sont exprimées en unité de compte en 2003), ont repris au dernier trimestre, suivant l'évolution des marchés boursiers. A l'inverse de l'année précédente, les sommes versées sur les contrats collectifs augmentent fortement en 2003 19 compte tenu de la demande de contrats retraits souscrits dans un cadre professionnel. [...]
[...] C'est notamment le cas en Grande-Bretagne pour des raisons réglementaires ou en Allemagne en raison des caractéristiques des produits d'assurance vie vendus ; - Les produits d'assurance vie sont généralement similaires à ceux vendus par les modes de distribution traditionnels et ne bénéficient en général pas de frais sensiblement inférieurs ; - Dans ce modèle moins intégré, les écarts de coûts entre les bancassureurs et les assureurs traditionnels sont moins marqués que dans les pays du sud de l'Europe ; - Bien qu'il existe de nombreuses sociétés de bancassurance (certaines détenues par des banques, certaines en joint-venture entre des banques et des assureurs), on trouve aussi très fréquemment de simples partenariats de distribution entre un assureur et une banque. Cette tendance semble même se développer. [...]
[...] L'évaluation des conséquences de ces initiatives sur le secteur de l'assurance, les investisseurs et les consommateurs sera nécessaire pour déterminer si les promesses concernant les résultats ont été tenues et préparer le prochain cadre réglementaire de l'activité d'assurance. Les acteurs de l'assurance en Europe : Le cadre réglementaire des assureurs européens à un caractère de plus en plus multidimensionnel. Les institutions de l'UE, les nouveaux comités, les organes consultatifs, les autorités de réglementation et de contrôle internationales : à l'avenir, le cadre réglementaire des assureurs sera influencé par un plus grand nombre de décideurs au niveau européen ainsi qu'au niveau international. [...]
[...] Ça, les banques l'ont parfaitement compris. Cependant, la commercialisation des produits dommages, peut soulever quelques hésitations de la part des banques, à deux points de vue : L'image des institutions bancaires : D'une manière générale, auprès du grand public, le banquier à une meilleure image que l'assureur, ce qui lui permet donc de bénéficier de facilités pour pénétrer le marché. Cependant, le banquier peut tout aussi craindre pour sa réputation, notamment lors du règlement des sinistres. Le banquier entretient normalement des relations plutôt cordiales avec ses clients. [...]
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