En juillet 1995, la revue The Banker titrait à propos des groupes bancaires européens : « Urge to merge » . La situation des acteurs bancaires européens était délicate, et la France n'échappait évidemment pas à ce constat de mise en garde. Dix ans plus tard, c'est pourtant elle qui semble avoir le mieux réagi, puisque, toujours dans The Banker, l'on pouvait lire deux titres éloquents sur l'évolution favorable du secteur bancaire français. A propos des banques d'Europe Occidentale, la revue britannique affirmait : « France moves to head of the pack », et, sur le classement des ratios de fonds propres par rapport aux actifs, « France again tops capital/asset ratio » .
Le secteur bancaire français a connu une véritable refonte législative et réglementaire. C'est un véritable chantier qui a été mis en œuvre, et dont les travaux portent aujourd'hui les fruits. Ces efforts ont été entrepris afin d'adapter le secteur bancaire national aux conditions modernes d'exercice de ses métiers.
[...] Cette opération d'élargissement a été décidée lors de la présentation annuelle des résultats au début de l'année 2004, puisque le groupe avait annoncé qu'il puiserait dans les 6 milliards de fonds propres excédentaires dégagés. La stratégie d'implantation de BNP Paribas dans la banque de détail aux Etats-Unis commence à porter ses fruits. En effet, sa filiale américaine possède déjà un réseau de 357 agences réparties sur la côte ouest. A noter qu'elle est la première banque à Hawaï. Il reste 2300 banques dans les 18 Etats où BancWest est implantée, et devant cet immense marché, le groupe français n'entend pas arrêter là sa stratégie d'expansion américaine. [...]
[...] Il sera en effet difficile dans la pratique de réaliser des opérations sur la base de ces évaluations. En effet, ces principes appliqués au secteur bancaire français et européen en général, sont de nature à fragiliser les acteurs bancaires en marquant un retour aux caractéristiques de taux (et sans tenir compte de la spécificité bancaire européenne vis-à-vis du secteur bancaire européen, à savoir le principe des taux variables). L'adoption de cette norme va également modifier les modes de gestion internes des risques par les établissements de crédits, en particulier en raison du traitement comptable des opérations de couverture. [...]
[...] L'objet de l'accord entre le Groupe Banques Populaires (France) et la DZ Bank AG (Allemagne) était la recherche systématique de synergies opérationnelles dans les métiers de banque de financement, d'investissement et de service. Ainsi, les deux groupes ont décidé de donner la priorité à une stratégie commune en direction des grandes entreprises pour privilégier le rapprochement, le partage, et la mise en commun de toutes les activités qui permettront de développer des opportunités nouvelles et d'atteindre la réalisation d'économies d'échelle. La mise en oeuvre de telles synergies contribuera à créer de la valeur pour Natexis Banques Populaires et la DZ Bank AG. [...]
[...] Quel impact sur le secteur bancaire ? Les établissements de crédits sont certainement les plus impactés par cette réforme puisque de nombreuses dispositions des normes IAS/IFRS concernent précisément les instruments financiers. Les banques et les sociétés de crédit sont concernées dans leurs activités de conseil et de financement des entreprises, ainsi que dans leur propre gestion et organisation. Les banques françaises sont favorables à des normes européennes qui permettront une meilleure comparaison des comptes consolidés des entreprises de l'Union européenne. [...]
[...] Ainsi, BNP Paribas va acquérir 50% (moins une action) du capital de la société Shinhan Investment Trust Management Company. Celle-ci prendra le nom de "Shinhan-BNP Paribas Investment Trust Management Company" et sera détenue à 50% / 50% par Shinhan Financial Group et BNP Paribas Asset Management. Cet accord de partenariat va permettre à Shinhan Financial Group d'accroître sa compétitivité en développant rapidement son potentiel de ventes croisées. Cette nouvelle filiale commune dans la gestion d'actifs illustre la volonté de BNP Paribas et de Shinhan Financial Group de renforcer leur coopération, après la création de filiales communes dans le crédit à la consommation (avec Cetelem) et dans la bancassurance (avec Cardif). [...]
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