Analyse du risque de crédit-bail, Natixis Lease, moyens de financement, investissement des entreprises, marché locatif, TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée, impôt sur les sociétés, risque de défaut, risque de spread, flux de trésorerie, Bâle I, Bâle II, Bâle III, capital interne, groupe BMRABO, méthode notation interne fondation, mémoire banque finance
Le crédit-bail offre de nombreux d'avantages aussi bien pour le crédit bailleur que pour le crédit-preneur. Ces avantages ont fait du crédit-bail une technique de financement très attrayante qui représente aujourd'hui 63% de l'investissement total des entreprises. Néanmoins, cette opération de crédit recèle des risques de crédit, opérationnel et de marché. Dans cette optique, une appréciation du crédit preneur et de son environnement sont indispensable.
C'est ainsi que toute demande de crédit-bail présentée suit une procédure débutant par la constitution d'un dossier par la ligne métier et s'achevant par la décision finale. Cela passe par l'étude des divers paramètres permettant de déterminer les besoins réels de l'entreprise, de cerner la moralité et la compétence de ses dirigeants, son niveau de performance, sa capacité à faire face à la concurrence, son aptitude à honorer ses engagements.
[...] Le gearing doit être apprécié selon le contexte de l'activité du client et de son marché. Toutefois, il est préférable qu'il soit inférieur à Ce ratio peut ressortir négatif, selon deux possibilités : - Une dette financière négative, c'est-à-dire que l'entreprise dispose d'une trésorerie nette excédentaire (elle a du cash supérieur à ses dettes). Il s'agit alors d'une situation favorable qui garantit une excellente solvabilité. - Des fonds propres négatifs, signe de difficultés de l'entreprise. ✔ Le levier financier : dette y compris le crédit-bail) /EBE. [...]
[...] Pour le crédit-bailleur ❖ Inscription des matériels à l'actif du bilan pour la valeur d'acquisition. ❖ Amortissement des matériels. ❖ Loyers enregistrés en produits (classe 7). ❖ Apparition d'une réserve latente qui correspond à l'écart entre la valeur nette comptable des immobilisations mises en location et l'encours financier sur ces dernières. Cadre fiscal Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) Principe : les loyers de crédit-bail mobilier sont soumis de plein droit à la TVA ✔ Le crédit preneur n'étant pas le propriétaire du bien, il n'a pas à s'acquitter de la TVA sur l'acquisition. [...]
[...] L'évolution de l'activité est à analyser dans le temps, et dans un contexte, elle est à comparer avec les normes du secteur. Le premier niveau de rentabilité dans l'entreprise est l'excédent brut d'exploitation « EBE » ou ce que l'on appelle également « EBITDA ». Il mesure la rentabilité brute de l'exploitation sans l'impact des politiques d'amortissement, de provisionnement, et de financement de l'entreprise. Par ailleurs, il exprime la capacité de l'entreprise à dégager de la trésorerie. Dans le cadre de l'étude de rentabilité, plusieurs ratios sont à calculer : - Rendement brut des immobilisations = EBE/immobilisations, exprime l'aptitude des immobilisations existantes à calculer. [...]
[...] Celle-ci permettra une appréciation mesurée du risque économique de contrepartie. Elle constitue une bonne méthode pour négocier à priori avec son client des covenants juridiques, comptables, financiers et commerciaux nécessaires pour prendre une décision de financement. Selon une étude faite en France auprès des juges des tribunaux de commerce et experts du Ministère des Finances, il ressort que la situation économique de l'entreprise est souvent mise en cause : - investissements démesurés par rapport à la surface financière - erreur persistante dans le contrôle des coûts - prolongation anormale des fonctions d'un dirigeant dont les capacités ne sont plus adaptées à la direction de l'entreprise - disparition brutale d'un dirigeant, succession mal assurée - modification du marché - évolution technique des concurrents plus rapides avec création de produits nouveaux ou productivité supérieure. [...]
[...] Elle dépend de la notation interne de la contrepartie (article 124-a du journal officiel du 20/02/2007). • LGD « Loss Given Default » La LGD correspond aux pertes constatées en cas de défaillance de la contrepartie. Elle mesure le taux de perte probable sur une exposition dans le cas où l'emprunteur ne parvient pas à honorer ses engagements. Le Taux LGD est le taux de perte en cas de défaut, donc le taux de LGD est (1-taux de récupération). En méthode avancée, le taux de LGD est estimé en utilisant une méthodologie interne, sur la base d'un historique de données de récupération. [...]
Référence bibliographique
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