analyse du risque, crédit des entreprises, système bancaire marocain, M
Le Maroc s'est engagé sérieusement dans une politique de libéralisation économique, depuis le début des années 1990. Différents accords de libre échange ont été conclus par le Maroc afin de faire face aux mutations que connaît le commerce international.
La promotion du secteur privé était la principale stratégie de croissance retenue, cependant dans une économie ouverte l'avenir de l'entreprise privée dépendra de sa compétitivité et de sa productivité, tout ceci en respectant les standards internationaux reconnus.
Si dans le monde entier, l'heure est à la restriction des crédits du fait de la crise financière internationale, au Maroc le moteur de développement économique demeure les banques qui augmentent chaque année la cadence des crédits à l'économie (...)
[...] Approche Standard : L'approche Standard constitue un prolongement de la BIA en précisant le type d'activité. A chaque ligne de métier, le régulateur fourni un coefficient de perte, le tableau suivant énumère les lignes métier selon leurs pondération : Tableau 3 On exprime la règle par l'équation suivante : ßi = Pondération par ligne de métier PNBi = Produit net bancaire par ligne de métier f.3) Risque opérationnel, Calcul des fonds propres, Approche avancée : Advanced Measurement Approch est une estimation statistique des pertes enregistrés sur différentes lignes métiers internes. [...]
[...] En général, les banques marocaines se prémunissent du risque crédit en ce contentant de recueillir un maximum de garanties réelles et liquides. Les banques filiales de banques étrangères bénéficient des modèles de risque préétablis alors que les banques 100% marocaines créent elles même leurs propres modèles de risque. Ce travail a pour objectif de joindre la théorie à la pratique et recommander la nécessité de suivre à la fois la relation banque- entreprise et la vie des entreprises dans le contexte économique national mais aussi international afin de pouvoir donner un jugement sur le risque attendu mais pour pouvoir procurer les meilleurs solutions à chaque situation. [...]
[...] Le respect des règles prudentielles suivantes par les établissements de crédit afin de préserver leur liquidité et leur solvabilité ainsi que l'équilibre de leur structure financière : 1. Le coefficient minimum de solvabilité conformément aux normes instituées par le comité de Bâle Le coefficient maximum de division des risques, on parle des risques pondérés encourus sur un même bénéficiaire (individu ou groupe de personnes liées), autre que l'Etat, ne doivent pas excéder 20% des fonds propres nets de l'établissement de crédit Le coefficient minimum de liquidité, les exigibilités à vue et à court terme et les engagements par signature donnés par un établissement de crédit doivent être intégralement couverts par les actifs disponibles et réalisables à court terme et les engagements par signature reçus Les coefficients maximum relatifs aux positions de change, c'est- à-dire la position de change longue ou courte dan chaque devise et le total des positions de change pour l'ensemble des devises ne doivent pas excéder respectivement 10% et 20% des fonds propres nets de l'établissement de crédit Les règles relatives à la classification des créances en souffrance et à leur couverture par les provisions, c'est-à-dire que les créances en souffrance sont classées en fonction du degré du risque de non recouvrement, en trois catégories : pré- douteuses, douteuses et compromises. [...]
[...] Ce que va chercher donc l'analyse dans cette étude c'est un éventuel abus des ressources financières. Exemple 3 : Le plan d'une entreprise révèle au banquier que cette dernière un crédit renouvelable de euros pour les dépenses quotidiennes d'un nombre de mois donné. Cette marge de crédit est autorisée par le banquier parce que cette somme est indispensable à l'exploitation de l'entreprise pendant la période précisée. Quelques jours après, l'entreprise approche de nouveau sa banque, cette fois pour demander un prêt de euros pour l'achat d'un nouveau mobilier de bureau. [...]
[...] Dans les domaines qui rentrent dans sa compétence, il formulera des propositions à l'attention du gouvernement. Le Comité des Etablissements de Crédit quant à lui devrait désormais être consulté sur toute question se rapportant à l'activité des établissements de crédit. D'autres part, l'avis de la commission de discipline devrait être requis sur toutes les sanctions, à l'exclusion de celles à caractère pécuniaire, dont seraient passibles les établissements de crédit et organismes assimilés. D'un autre côté l'avis du Conseil National de la Comptabilité sur tous les aspects intéressant la comptabilité des établissements est requis impérativement. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture