Dans le dialogue qu'elles nouent avec la banque, les entreprises se trouvent confrontées à une mobilité souvent fréquente de leur interlocuteur privilégié. Effectivement, les chargés d'affaires entreprises sont soumis à une mobilité professionnelle et géographique, plus ou moins importante selon les établissements et celle-ci impacte directement la relation.
[...] Le terme entreprise regroupe une large catégorie d'organisations, allant de la très petite entreprise à la grande entreprise, en passant par la PME. Nous concentrerons notre réflexion sur les PME, puisqu'elles représentent l'organisation la plus courante de notre économie. La commission européenne a adopté en mars 2003 une nouvelle définition des Petites et Moyennes Entreprises[2]. Les seuils d'effectif restent inchangés mais les plafonds financiers ont nettement été rehaussés depuis la précédente définition de 1996. Le terme de petite entreprise au sens de la Commission Européenne, rassemble les entreprises de moins de 50 salariés, avec un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros ou un total du bilan inférieur à 10 millions. [...]
[...] Suite à la mobilité du chargé d'affaires, l'entreprise peut aussi craindre l'allongement des transactions en cours. En effet, le chargé d'affaires va devoir s'imprégner de l'ensemble des dossiers et parfois prendre des renseignements supplémentaires auprès de l'entreprise cliente elle-même. D'où, nous allons le voir dans la partie suivante, il est important que chaque chargé d'affaires tienne des comptes rendus détaillés pour chaque opération avec ses clients, en vue d'une prochaine mobilité pour rendre plus facile l'arrivée du nouveau chargé d'affaires. [...]
[...] Dans ce cadre, l'entreprise doit se sentir soutenue et ses préoccupations prises en compte par le banquier. Chaque partie doit évoluer vers un compromis à travers l'articulation de la recherche de contrepartie et des progrès mesurés afin de converger vers l'accord final. Une fois la négociation réalisée, pour accomplir l'opération, le chargé d'affaires va fournir le service et devra s'assurer que la qualité de celui- ci est bien celle attendue par le client. Une fois les produits spécifiques rendus et services adéquats réalisés, la relation ne s'arrête pas pour autant. [...]
[...] Les créances clients vont être converties en liquidités à la condition que l'entreprise possède des effets de commerce. Concrètement, le banquier utilise un taux d'escompte qui est égal au taux de base bancaire ( ou Euribor période) majorée d'un spread propre à l'escompte. Aujourd'hui, il y a de moins en moins d'effets papier, et l'escompte se fait plus rare. o L'affacturage est un contrat par lequel une entreprise transfère en propriété une créance commerciale à une société d'affacturage qui assume le risque de son recouvrement auprès de son débiteur toujours selon Simon. [...]
[...] Cependant, n'ayant pu mener à terme notre étude empirique, nous nous abstiendrons de tirer des conclusions hâtives quant à l'effet de la mobilité des chargés d'affaires sur l'entreprise. Néanmoins, notre étude nous permet de dire que cette mobilité n'est sans conséquence sur la relation. Somme toute, la mobilité se justifie facilement tant au niveau de la banque que du chargé d'affaires lui-même ; la mobilité est logique Mais il faut développer des outils pour prévenir les difficultés. Plusieurs solutions concrètes et pratiques existent pour pallier au turnover de ces conseillers. Les banques ont mis en place des stratégies pour optimiser la relation. [...]
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