Banques, LBO, Leverage Buy-Out, Private Equity, titrisation, fonds d'investissement, Hedge Funds, dettes, financement, gestion des risques, syndication, crise financière
Lorsqu'une entreprise se trouve confrontée aux limites des sources traditionnelles de financement (fonds propres et quasi-fonds propres, financement bancaire, appel public à l'épargne), elle peut trouver une alternative auprès d'un acteur du capital investissement (private equity). Le capital investissement consiste en un apport de fonds propres ou de quasi-fonds propres par des tiers. Les LBO constituent l'une des formes d'opération du capital transmission.
Le LBO (Leverage Buy-Out) est un technique qui permet à une ou plusieurs personnes de prendre, par l'intermédiaire d'une holding de reprise, le contrôle d'une société (société cible) en finançant la plus grande partie de cette acquisition par un emprunt. Cet emprunt est remboursé grâce aux remontées de dividendes provenant de la société cible.
Le LBO repose sur trois leviers: le levier économique, le levier juridique et le levier fiscal. Le premier, le levier économique est le plus important. Il y a levier économique lorsque le coût de l'acquisition ou « coût du capital » est inférieur au rendement généré par la cible. Celle-ci génère assez de cash-flows pour rembourser la dette d'acquisition. Le levier juridique quant à lui permet de contrôler une entreprise avec peu de capital grâce à une « cascade de holdings ». Le dernier levier, le levier fiscal, repose sur le fait que la holding d'acquisition va fortement s'endetter, permettant ainsi de générer une économie d'impôt. En effet, les intérêts payés sur la dette d'acquisition par la holding s'imputent sur le résultat fiscal de la cible à la condition que la première détienne 95% de la seconde, ceci afin de pouvoir bénéficier du régime d'intégration fiscale. Il est à noter que ces deux derniers leviers ne peuvent être utilisés simultanément.
Une enquête menée auprès de 110 Chambres de Commerce et d'Industrie française révèle que 900 000 entreprises changeront de mains dans les 15 ans pour le seul motif de départ à la retraite de leur dirigeant. Un gisement pour les LBO.
[...] Il va évaluer ses garanties et ses marges de manœuvre en cas de difficulté. Il se posera la question de savoir si les actifs sont rapidement cessibles ou on (c'est-à-dire liquides), s'il existe des créances clients mobilisables ou encore de connaître le montant des fonds propres distribuables (résultat net, report à nouveau et autres réserves). La banque met par écrit tout ce qui concerne cette dette senior dans le contrat de prêt senior. Il s'agit d'un document rédigé par la banque prêteuse et négocié avec l'emprunteur, c'est-à-dire la holding de reprise. [...]
[...] Les LBO représentent 60% des émissions totales. Les tranches PIK (Payment in kind) sont des tranches avec des obligations qui donnent à l'émetteur le choix (au cours d'une période initiale) de faire des paiements de coupons en espèce ou sous forme d'obligations additionnelles. C'est une tranche de dette très récente et encore rare. C'est un instrument de quasi-fonds propres qui comprend en général un remboursement in fine et des warrants (accès au capital par l'exercice d'options). Cette tranche prend en compte une recapitalisation de ses intérêts. [...]
[...] 03/09/07). - La Correspondance économique : La BCE alerte les banques commerciales sur las risques du LBO. (D.R-S. 20/04/07). Le Marché du LBO touché par la crise. (06/08/08). - L'Agefi Hebdo : Financement LBO sans filet. (06/07). - La Tribune : Les banques s'enrichissent grâce aux financements des LBO (M.Pe. [...]
[...] Il est à noter que ces deux derniers leviers ne peuvent être utilisés simultanément. Une enquête menée auprès de 110 Chambres de Commerce et d'Industrie française révèle que entreprises changeront de mains dans les 15 ans pour le seul motif de départ à la retraite de leur dirigeant. Un gisement pour les LBO. Le contexte économique porteur de ces dernières années (capitaux abondants et taux d'intérêt faibles) a permis une croissance rapide du marché des rachats d'entreprises par effet de levier. [...]
[...] C'est cette dernière qui est de plus en plus utilisée. Dans la garantie à première demande, le donneur d'ordre (le cédant) demande au garant (la banque) de s'engager envers un bénéficiaire (le cessionnaire) à lui payer une somme dans le cas où le contrat ne serait pas pleinement exécuté. La banque s'engage à payer le bénéficiaire sans que celui-ci ait à justifier du bien fondé de sa demande. La banque ne peut contester, contrairement à la caution solidaire (d'où le succès de la première, car plus sûre). [...]
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