attractivité, Cameroun, investisseurs étrangers, DSX, PVD, investissements
Malgré son potentiel économique, pourquoi le Cameroun reçoit-il peu d'investissements étrangers ? Pourquoi l'attractivité du Cameroun pour les investissements étrangers n'est-elle pas avérée ? Pour répondre à ces préoccupations, nous proposons dans cette étude une analyse théorique et empirique de la prise en compte de la qualité de l'environnement des affaires et de l'existence d'une place financière rayonnante dans l'attractivité d'un pays pour les investissements étrangers. Nous présentons d'abord une analyse des faits stylisés autour de l'investissement étranger, de l'attractivité des territoires pour ce type d'investissement. Nous procédons ensuite au diagnostic et à l'évaluation de l'attractivité du Cameroun dans le but d'estimer les performances du Cameroun par rapport à un échantillon de pays témoins. Nous expliquons enfin, dans le cas du Cameroun, que malgré ses potentialités économiques, il demeure des effets dissuasifs inhérents à l'environnement des affaires et aux déficiences (fonctionnelles et opérationnelles) de la Douala Stock Exchange. Ces éléments nous permettent d'expliquer la faible attractivité du Cameroun pour les investissements étrangers (...)
[...] Il s'appuie sur le fait que les investisseurs, quelle que soit leur aversion pour le risque, choisissent des portefeuilles efficients en terme de moyenne-variance. Une conséquence du MEDAF est que seul le risque systématique est rémunéré. Un investisseur supportant le risque individuel associé à un titre (ou à un portefeuille) n'en est pas récompensé car ce risque pourrait être diversifié. Ainsi la relation fondamentale du MEDAF établit que les rendements en excès d'un titre ou d'un portefeuille par rapport à l'actif sans risque sont une fonction linéaire des rendements en excès du marché. [...]
[...] Ces opérations sont vitales pour une économie donnée. Les mutations industrielles, au plan national et international, sont permises par l'existence des marchés financiers. La mobilisation de l'épargne Attirer l'épargne constitue une des fonctions principales de la bourse des valeurs mobilières. Ce rôle est lié aux besoins de liquidité, c'est-à-dire la possibilité de transformer un capital en argent liquide, et de mobilité, c'est-à-dire, la possibilité de changer de placement. En permettant à tout épargnant et investisseur de satisfaire certains degrés de mobilité et de liquidité de leurs capitaux, la bourse participe au financement de l'économie. [...]
[...] and LAHRECHE-REVIL, Exchange rate strategies in the competition for attracting foreign direct investment in Journal of the Japanese and international Economies, Vol pp. 178-198. BEN-DAVID, D., “Convergence clubs and subsistence economies”, in Journal of Development Economics, Vol p.155-171. BENDE- NABENDE, A., FDI determinants in Sub- Saharan Africa : A Cointegration Analysis The University of Birmingham BERNANKE B. S., Irreversibility, Uncertainty and Cyclical Investment in NBER Working papers BERNANKE B. S., Irreversibility, Uncertainty, and cyclical Investment in The Quaterly Journal of Economics, Vol.98 pp. [...]
[...] Définitions et Considérations Stratégiques de l'IDE Nous retiendrons dans la panoplie des définitions proposées, celles de l'OCDE et du FMI qui nous paraissent complémentaires. Définitions L'OCDE définit l'investissement direct à l'étranger ainsi : l'IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d'une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou plus 28 Sources : Banque Mondiale généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et acquisitions). [...]
[...] La deuxième classification utilise comme critère l'agent économique à savoir entreprise exportatrice, investisseur et banque. La troisième classification quant à elle se base sur le palier de l'activité économique, à savoir niveau macroéconomique ou niveau microéconomique. La quatrième classification enfin, est fondée sur les éléments structurels et fonctionnels (Marois ; Kobrin ; Robock ; Overholt Benmansour&Vadcar, 1995). Classification fondée sur la nature du risque-pays Cette classification distingue le risque sociopolitique et le risque économique et financier. Plusieurs auteurs tels que Kobrin (1979), Sethi & Luther (1986), Fatehi-Sadeh & Safizadeh (1989) et Formica (1996) pensent qu'il n'existe pas une définition universelle de risque politique. [...]
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