Circuits de financement parallèle et informel, entreprises africaines, Afrique, financement, finance informelle, institutions financières décentralisées, micro-entreprises, organismes de financement
Face aux défaillances du système financier institutionnalisé, la finance informelle s'est développée en Afrique à travers différentes pratiques telle que la tontine afin de permettre aux micro entrepreneurs de réaliser leurs projets et assurer leur activité de production et/ou de commercialisation. S'il est possible d'identifier des caractéristiques communes aux pratiques tontinières, il semble difficile de mesurer l'ampleur de la finance informelle. Les circuits de financement parallèle apportent de nombreux avantages puisqu'ils permettent aux micro entreprises d'avoir accès au crédit.
Cependant, ces avantages sont limités au cycle d'exploitation qui ne permet pas d'assurer le développement d'une entreprise sur le long terme. Il est donc nécessaire d'allier les innovations de la finance informelle aux institutions existantes afin de répondre au mieux aux attentes et aux besoins des entrepreneurs locaux et donc favoriser à long terme la croissance économique de ces pays.
[...] Il prête à des taux intérêts très élevés parce que les coûts de transactions sont élevés. Il est là, il étudie les gens, il est proche d'eux et sa coûte cher. Il facture donc également son service. Lorsque les banques arrivent dans ce secteur là, le prêteur disparaît parfois mais les clients ne disposent toujours pas des crédits. Ils n'ont pas les garanties nécessaires pour obtenir un prêt. Le formel et l'informel sont complémentaires oui et non. Oui si les banques collaborent. [...]
[...] Pensez-vous qu'une entreprise peut avoir uniquement recours au financement informel dans le sens, où il lui permet de se développer à long terme? (augmentation des ressources internes de l'entreprise) Réponse dans la question précédente Quel avenir pour les circuits de la finance informelle ? Complémentarité ou substitution à la finance formelle ? La finance informelle ne peut pas se substituer à la finance formelle. Ils sont complémentaires et peuvent collaborer. Avec la micro finance, il y a une totale complémentarité. [...]
[...] Fonctionnant sur le principe de solidarité mutuelle entre entrepreneurs, ce système offre à tous les agents un moyen de se prémunir contre les risques financiers engendrés par leurs propres crédits. Avec le temps, ces organismes traiteront des sommes de plus en plus importantes qui permettront aux petites entreprises de faire des prêts à des montants plus élevés et à long terme. Cependant, cette solution d'ensemble nécessite l'implication active et participative de la part des organismes financiers afin de suivre et gérer au mieux ces entreprises à fort potentiel de développement. [...]
[...] Les commerçants : on distingue généralement trois intervenants. l'emprunteur, le commerçant et un organisme financier. L'emprunteur étant exclue par les Hassan Hodroge et Sophie Tran Les circuits de financements informel et parallèle des entreprises africaines 22 banques, il passe par un commerçant qui en a la possibilité afin de pouvoir consommer les produits de ce même commerçant. Le commerçant perçoit un intérêt payé par le client. Le financement par pseudo commandite: il s'agit de s'associer temporairement avec un individu qui va financer une partie du projet. [...]
[...] il s'occupe également de la gestion des prêts et de l'épargne. Le gérant touche une commission pour les tâches qu'ils effectuent. Caractéristiques : Contrairement à la tontine mutuelle, il y a un taux d'intérêt. Le taux d'intérêts est toujours négatif puisqu'il s'agit des commissions versées au gérant. "La tontine commerciale s'apparente davantage à une offre de service de dépôts aux sociétaires qui rémunèrent ce service, bien plus qu'à la mise en relation d'agents à capacité de financement et d'agents à besoin de financement". [...]
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